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L'Institution de l'Eucharistie

Détail de N.D. du Rosaire (15 x 15 cm)

 

" Le soir venu, il arrive avec les Douze. Pendant qu'ils étaient à table et mangeaient, Jésus dit : " En vérité, je vous le déclare, l'un de vous va me livrer, un qui mange avec moi. " Pris de tristesse, ils se mirent à lui dire l'un après l'autre : " Serait-ce moi? " Il leur dit : " C'est l'un des Douze, qui plonge la main avec moi dans le plat. Car le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est écrit de lui, mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré! Il vaudrait mieux pour lui qu'il ne soit pas né, cet homme-là! " Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit, le leur donna et dit : " Prenez, ceci est mon corps. " Puis il prit une coupe et, après avoir rendu grâce, il la leur donna et ils en burent tous. Et il leur dit: " Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude. En vérité, je vous le déclare, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu'au jour où je le boirai, nouveau, dans le Royaume de Dieu "." (Mc 14,17-25).

" A ta Cène mystique, ô Fils de Dieu, fais moi communier en ce jour ; je ne révèlerai pas tes mystères à tes ennemis ni ne te donnerai un baiser comme Judas ; mais comme le bon larron je te dis : " Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu entreras dans ton Royaume " (tropaire récité avant la communion).

Le Christ est à table pour la dernière fois avec ses disciples. Il tient à la main le pain et la coupe, qu'il donne à ses amis, signe de sa vie livrée. C'est le repas de la Pâque, de l'Alliance nouvelle qui manifeste jusqu'où va l'amour de Dieu. Les apôtres ne comprennent pas encore, discutent mais reçoivent ses dons. Seul Judas reste isolé, absent à ce qui se passe. Ses mains se referment sur la bourse, signe de sa trahison, et sur le pain qu'il prend dans le plat. Il n'a su ni voir ni recevoir, seulement calculer et prendre, sans doute croyait-il, pour de bonnes raisons. Et il n'a pas su non plus recevoir le pardon de son Seigneur, comme Pierre, qui avait aussi trahi. Là est sans doute sa tragédie.