11 septembre

(5 références)

 

  Ste Regula et St Felix (IIIème siècle)

icône copte contemporaine

Les Sts Félix et Régula étaient frère et sœur et membres de la légion thébéenne dirigée par St Maurice. Lorsque la légion fut attaquée, ils s'enfuirent à Zürich où ils furent pris et décapités. Au XIIIème siècle, on ajouta Exuperantus, leur serviteur, qui devint le troisième patron de la ville de Zürich.

 

  Ste Théodora d'Alexandrie (Vème siècle)

icône contemporaine

Elle était mariée à Alexandrie en Égypte. Mais, un jour, elle commit l'adultère. Prise de remords, elle se fit pénitente, s'habilla en homme pour entrer au monastère dont elle devint d'ailleurs plus tard le Père Abbé. Elle fut accusée de relations coupables par une femme qui venait d'avoir un enfant. Plutôt que de révéler son identité, elle accepta de quitter le monastère, gardant l'enfant avec elle, l'élevant avec patience. Ce n'est qu'à sa mort qu'on découvrit que le moine Théodore, injustement accusé, était Théodora, une sainte femme.

  St Deiniol de Bangor (VIème siècle)

icône contemporaine

Il était issu d'une grande famille aristocratique et devint moine sous la direction spirituelle de St Cadoc à Llancarfan.
St Deiniol fonda l'abbaye de Bangor-Fawr qui connut une grande renommée, grâce à la prodigalité de Maelgwn, roi de Gwynedd. Quelque temps après cette fondation, le concile de Llandwi Brefi décida d'installer à Bangor un siège épiscopal et de désigner Deiniol pour en être chargé. L'ordination épiscopale fut effectuée en 545 durant le concile par St David de Ménevie, primat du Pays de Galles. Lorsqu'il mourut, il fut enterré dans l'île de Bardsey (Ynys Enlli) selon l'usage monastique du temps. Quelque temps plus tard cependant, sa dépouille fut amenée à Bangor Fawr, dans la cathédrale qui fut consacrée à son nom.

  St Euphrosynos le cuisinier (IXème siècle)

icône contemporaine

St Euphrosyne était d'origine paysanne et simple d'esprit. Il se retira dans un monastère, où il devint serviteur et aide à la cuisine dans les tâches les plus ingrates. Il était la risée de tous, mais supportait les moqueries avec une constance et une douceur inébranlables. Une nuit, un des prêtres du monastère alors qu'il dormait, fit un rêve : il était transporté en songe au Paradis, dans un jardin plein d'ineffables délices. Au centre de ce jardin, se trouvait Euphrosynos, qui goûtait à ces biens et se réjouissait avec les Anges. Le Prêtre s'approcha de lui, et lui demanda où ils se trouvaient. Euphrosynos répondit : "C'est ici la demeure des élus de Dieu que tu désires voir depuis tant d'années. Moi je suis ici par la bonté de Dieu, qui a bien voulu me pardonner mes péchés". Le Prêtre demanda à Euphrosynos s'il pouvait prendre avec lui quelques-uns des fruits de ce jardin. Euphrosynos prit alors trois pommes, et les plaça dans le manteau du Prêtre. A ce moment, celui-ci fut réveillé par la sonnerie qui appelait à l'Office du matin. Comme il se secouait, il fut stupéfait de découvrir dans son manteau les trois pommes qui dégageaient une suave odeur. A l'église, il vit Euphrosynos à sa place habituelle et se dirigea vers lui, le suppliant de lui dire où il était la nuit précédente. Sur les instances du pieux Prêtre, l'humble Euphrosynos finit par dire: "Oui, Père, j'étais dans ce jardin, où tu as vu les biens que Dieu réserve à ses élus. C'est ainsi que le Seigneur a voulu te révéler ce mystère par l'entremise de moi, l'indigne". Le Prêtre s'empressa de révéler à tous ce dont il avait été témoin et de leur montrer les pommes en guise de preuve. Quant au bienheureux Euphrosynos, craignant plus que tout la louange des hommes, il s'enfuit secrètement du monastère. (d'après http://monastere-orthodoxe.chez-alice.fr)

   St Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840)

icône contemporaine

Fils d'un laboureur, il est né dans le Quercy. En 1820, il entra chez les Pères Lazaristes. Après avoir été maître des novices, à Paris, rue de Sèvres, il est envoyé en Chine. Il apprend les langues locales, adopte les coutumes chinoises et s'établit au coeur du Kiang-Si, une province montagneuse interdite aux Européens. Après quatre années de prédication, il est arrêté en vertu d'une loi de l'empereur Kien-long qui interdit le christianisme. Fouetté, suspendu par les cheveux à un chevalet, brûlé au fer rouge, on lui grave sur le front : "Propagateur d'une secte abominable." Tchouan Sie Kao. Ces tourments se prolongent plusieurs mois, lentement et avec raffinement. Sur vingt chrétiens arrêtés en même temps que lui, douze renièrent le Christ. Les bourreaux avaient reçu toute liberté : ils le chargèrent de chaînes, lui broyèrent les pieds dans un étau, lui firent boire du sang de chien, le tourmentèrent jusque dans sa pudeur la plus intime. Alors même qu'il agonisait, les membres écartelés sur une croix, ils lui donnaient encore des coups de pieds dans le ventre. Ils l'achevèrent en l'étranglant.

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