7 octobre

(7 références)

 

 N.D. du Rosaire

icône : 100 x 85 cm, + 5 x [15x15cm] (1994-2004)

Cette fête, propre à l'Eglise Catholique Romaine, fut instituée par St Pie V pour commémorer la victoire de Lépante qui repousse l'invasion turque (7 octobre 1571). Elle est alors "Notre-Dame de la Victoire". Vingt et un ans plus tard, le pape Grégoire XIII lui donne son nom actuel. Le pape Clément XI l'étend à l'Eglise catholique toute entière en raison de la victoire remportée sur les turcs le 5 août 1716.

 

  Ste Justine de Padoue (+304)

icône contemporaine, Italie

Justine de Padoue aurait été baptisée à Padoue par un disciple de St Pierre. Si vive était sa foi qu'elle demeura attachée à Jésus-Christ et pour cela fut percée d'un coup d'épée.

Son hagiographie est décrite dans La Légende dorée de Jacques de Voragine.

 

 

 

Sts Serge et Bacchus (+304)

icône du Sinaï, XIIe

On vénérait leur tombe à deux cent kms à l'est d'Alep en Syrie, dès la fin du IIIème ou du début du IVème siècle. Serge était un officier supérieur romain, commandant avec son collègue Bacchus une troupe d'élite composée de Barbares, appelée la Schola Gentilium. Ils furent tous deux dénoncés comme chrétiens et confessèrent courageusement leur foi. Bacchus meurt sous la flagellation ; Serge, après divers tourments dont il sort indemne, est finalement décapité. Il ne reste que quelques ruines de ce qui fut un centre de pèlerinage d'une richesse inouïe. Au VIème siècle, on bâtit même une muraille de trois mètres d'épaisseur entourant un rectangle de cinq cents mètres sur cent mètres pour protéger des voleurs les dons que faisaient les pèlerins.

 

  St Gustave (VIème siècle)

icône contemporaine

Il vivait à Bourges, infirme des mains et des pieds. A l'aide d'aumônes, il fit construire à Brives un oratoire dédié à St Martin. Il se trouva guéri dès qu'il y eut placé ses reliques. Dès lors, il se livra à une vie de prière, entouré de quelques moines, et soumis à la même Règle. Plus tard nommé abbé de Saint-Symphorien par l'évêque, il gouverna les deux communautés. Il mourut vers 560.

  St Pallais de Saintes (VIème siècle)

 

St Pallais (ou Pallade) était le fils du comte de Gévaudan. Après avoir été ordonné prêtre, il est choisi pour succéder à Didyme l’évêque de Saintes. Au cours de son épiscopat, il est confronté aux troubles politiques provoqués par les querelles familiales des princes Francs, successeurs de Clovis. Il fait également bâtir plusieurs églises en l’honneur des Sts Martin de Tours, Eutrope, Laurent, Pancrace et des Sts apôtres Pierre et Paul. Il participa au concile de Mâcon en 586 et nous avons la lettre du pape St Grégoire le Grand qui lui recommande les missionnaires qui partent vers l'Angleterre et devaient passer par Saintes. Son culte était déjà bien établi au XIème siècle et de nombreuses localités du Sud-Ouest de la France portent son nom : 17800 Saint-Pallais-de-Phiolin.

  Ste Osyth (+870)

icône contemporaine

Ste Osyth était la fille d’un prince anglais de la tribu des Hwicca. Nièce de Ste Edith, elle reçut de sa tante l'exemple de la vertu. Éduquée à l’école du couvent de Aylesbury, elle n’est pas autorisée à y demeurer pour y prendre le voile et doit se marier avec Sighere, le roi de l’Est-Anglie. De cette union nait un fils (le futur roi Offa, roi des Angles), puis avec le consentement de son époux, Osyth se retire dans une de ses demeures à Chich, qu’elle transforme en monastère et dont elle devient l’abbesse. Durant les invasions des Danois, ces barbares païens lui tranchèrent la tête en haine de la religion chrétienne.

  St Silouane (1866-1938) (24 septembre du calendrier julien)

icône contemporaine

Syméon Ivanovitch Antonov était un robuste charpentier d'un village de Russie centrale. D'une vigueur peu commune, il était affligé d'un caractère violent et querelleur. A vingt six ans, tout change. Le paysan rustique et sensuel entend la voix de la Mère de Dieu qui l'appelle à revenir à lui-même. Il se met en route pour l'Athos. Celui qui est devenu frère Silouane connaît tout d'abord une grande joie : celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas. Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d'orgueil et de désespoir : désespoir de constater que l'orgueil lui colle à la peau et qu'il ne peut s'en défaire. L'épreuve est si longue et si dure qu'il en arrive à se croire condamné, damné même. C'est alors que le Christ lui apparaît et lui dit : " Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas. " Silouane a compris que si bas qu'il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu'à sa mort.

http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.fr/2009/02/acathiste-saint-silouane-lathonite.html

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