24 octobre

(7 références)

 

  Icône de la Mère de Dieu Joie des Affligés

icône contemporaine

L'Eglise russe fête la Très Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie en son icône « Joie des affligés ». (XVIIème siècle)

 

  Ste Sebastienne (1er siècle)

icône contemporaine

La tradition veut qu'elle ait été convertie par saint Paul lors de son passage en Thrace.
Elle fut décapitée durant la persécution de Domitien.

 

  St Arethas (+ 523)

icône contemporaine

le Yémen du Nord était chrétien et dirigé par Arethas lorsque Dhû-Nowas, ennemi des chrétiens, vint mettre le siège devant la ville de Nedjeran. Sous le prétexte de négociations, Dhû-Novas put entrer dans la ville, et au moment où il s'en retournait, il réussit l'embuscade et fit prisonnier la plupart des habitants. Il voulut les convaincre de quitter le christianisme, ce qu'il ne put obtenir. L'on fit boire le sang des uns aux autres et le saint roi Arethas eut la tête tranchée. Le roi d'Ethiopie, St Elesbban, averti de ces massacres, lança une expédition de représailles. Mais il était trop tard.

  St Abuna Aregawi (VIème siècle)

icône éthiopienne

Il est l’un des neuf saints de l’Église orthodoxe éthiopienne. Ces moines érudits sont venus de diverses parties de l’Empire romain pour échapper à la persécution après le concile de Chalcédoine (451). Une fois en Ethiopie, ils ont revitalisé le christianisme en Ethiopie, et ont produit la version Ge’ez du Nouveau Testament. Aregawi était un disciple du célèbre moine copte Pacôme le Grand, considéré comme l’un des fondateurs du monachisme cénobitique. Selon la légende, Dieu a fourni un grand serpent pour aider Aregawi à escalader l’amba, ou montagne escarpée, afin qu’il puisse y construire le monastère Debre Damo. Comme le raconte David Buxton, "quand Abba Aragawi, le fondateur du monastère, arriva au pied de la falaise, un grand serpent apparut. Tandis que l’archange Michel se tenait là pour donner des instructions, le serpent plia Abba Aregawi dans ses enroulements et l’attira au sommet de la montagne."

  St Magloire de Dol (VIème siècle)

St Magloire était le fils d’Umbrafel et d’Asfelle, un couple de nobles bretons (Anglais) très pieux. Son éducation fut confiée aux soins de son cousin St Samson, l’archevêque d’York, puis lorsqu’il attint l’âge réglementaire, il fut ordonné prêtre. Lorsque St Samson émigra en Bretagne, où il avait été nommé évêque de Dol, Magloire l’accompagna et devint successivement abbé de Lanmeur puis de Dol. Alors qu’il était déjà très âgé, il fut choisi pour succéder à St Samson comme évêque de Dol, mais il y demeura moins de trois ans, préférant se retirer dans la solitude, dans un petit ermitage qu’il se construisit sur la côte. Quelque temps après, il reçut en don la moitié de l’île de Jersey (ou de Serk, selon d’autres auteurs), sur laquelle il fonda un monastère, et où il passa le reste de sa vie (+ vers 575)

  St Florentin (VIIème siècle)

icône contemporaine

Ce fils d'un Roi d'Écosse qui avait traversé les mers on ne sait comment, gardait humblement les porcs tout en multipliant miracles et guérisons. Si bien que dès le Moyen-Âge , Bonnet était devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté et recommandé en cas de troubles mentaux : passer sous le gisant de St Florentin qui se trouve à l'intérieur de l'Église était et reste encore, paraît-il très efficace !
L'ancien village a été abandonné par ses habitants qui l'ont rebâti là où il est actuellement, autour de la sépulture du saint. Il avait souhaité en effet être enterré sur la colline qui dominait son village.

  St Antoine-Marie Claret (+1870)

Catalan, originaire des environs de Barcelone, il fut d'abord apprenti-tisserand, profession familiale. Puis il fut typographe, juste le temps d'aimer la diffusion de la Parole de Dieu par la presse. Il trouva sa voie à vingt deux ans en entrant au séminaire de Vicq. Prêtre, il parcourt la Catalogne, chapelet en main, distribuant des brochures édifiantes qu'il avait lui-même imprimées. Mais ces horizons étaient encore trop étriqués à ses yeux. En 1849, il fonde une nouvelle congrégation à vocation missionnaire : « les Fils de Marie Immaculée » qu'on appelle les Clarétins. En 1850, le Pape le nomme archevêque de Santiago de Cuba, et cela ne le déconcerte pas. Il y exerce un intense apostolat, homme de feu brûlé par l'amour du Christ. Là encore il imprime et distribue images et brochures, prend la défense des esclaves, condamne les exactions des grands propriétaires. Ce qui lui attire bien des ennemis. Il échappe alors à quinze tentatives d'assassinat. En 1857, après six années d'un tel ministère, la reine Isabelle l'appelle en Espagne comme conseiller et confesseur. En 1868, la révolution éclate. St Antoine-Marie suit la reine, réfugiée à Paris. Les Claretains sont expulsés de leurs six maisons et fondent en France celle de Prades. Il prend part au concile du Vatican en 1869 et 1870. Au retour, il se retirera au monastère cistercien de Fontfroide où il finit sa vie.

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