2 octobre

(7 références)

 

  Sts Anges Gardiens

25 x 20 cm, (2024)

Appelés d’abord à contempler dans sa splendeur la face de Dieu, ils sont aussi mis par le Seigneur au service des hommes, pour être à leurs côtés et veiller sur eux, d’une manière invisible mais très attentive. St Bernard avait une grande dévotion "pour ces princes du Royaume de Dieu qui sont assidûment autour de nous. Nous leur devons beaucoup d'affection pour leur bienveillance et les faveurs que nous recevons de leur charité. Nous leur devons aussi beaucoup de docilité à mettre en pratique les avis qu'ils nous donnent." (Sermon XI sur les psaumes). Le pape Paul V, en 1608, établira cette fête en leur honneur. "Leur présence invisible nous aide et nous réconforte car ils sont à nos côtés pour nous protéger en toute circonstance, pour nous défendre des dangers. A tout instant nous pouvons recourir à eux." "De nombreux saints ont été dans l'amitié des anges, ce dont témoignent les nombreuses situations où ils ont reçu leur aide. Ces esprits bienheureux sont envoyés par Dieu pour servir qui héritera du salut, ainsi que le rappelle l'épître aux Hébreux. Leur aide est donc précieuse tout au long de notre pèlerinage terrestre vers la patrie céleste". (Benoît XVI)

  Ste Ruth

icône contemporaine

Personnage central d'un petit livre de l'Ancien Testament, elle était originaire du pays de Moab et donc n'appartenait pas au Peuple de l'Alliance. Elle épouse Booz à Bethléem, un proche parent "qui avait droit de rachat sur elle" et de cette union naîtra Obed, le père de Jessé qui est lui-même le père de David. Pour cette raison, elle est nommée dans la généalogie de St Matthieu (1. 5) parmi les ancêtres de Jésus.

 

  Ste Damaris (1er siècle)

icône contemporaine

Ste Damaris est une femme citée dans le Nouveau Testament, vivant aux alentours de 55 apr. J.-C. à Athènes. Elle a, selon le livre des Actes des Apôtres (17:34), embrassé la foi après le discours de Paul devant l'Aréopage athénien (« ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer »

 

  Ste Scariberge (VIème siècle)

icône contemporaine

Nièce de Clovis, elle fut donnée en mariage à St Anoult. A la mort de son époux, évêque interimaire de Tours, assassiné vers 535 à Reims, elle se retire à Saint-Remy-des-Landes, où elle meurt quelques années après son époux.

 

  St Leger d'Autun (+679)

icône contemporaine

Fils d’un couple de la noblesse franque, il est élevé à la cour du roi Clotaire II, avant d’être envoyé à Poitiers où il effectue des études sous la direction de l’évêque Didon, son oncle. Après avoir été ordonné prêtre, il entre à l’abbaye de Saint-Maixent, dont il est plus tard élu abbé et qu’il place sous la Règle de St Benoît. Lorsque Clovis II décède, sa veuve, Ste Bathilde, rappelle Léger à la cour afin qu’il prenne en charge l’éducation de son fils, Clotaire III. En 663, il est nommé évêque d’Autun tout en continuant à agir comme conseiller de la reine. Durant son épiscopat, il tente de réformer le clergé de son diocèse mais bientôt il se retrouve impliqué dans les querelles politiques. Après avoir été condamné à l’exil à Luxeuil, il revient à Autun où il subit les représailles d’Ebroïn, le maire du palais, qui lui fait mutiler les yeux et la bouche avant de le laisser pour mort au fond d’une forêt. Cependant, il est recueilli et soigné par le soldat qu’on avait chargé de l’accompagner. Plusieurs années plus tard, il est emprisonné au monastère de Fécamp, en Normandie, où il passe plusieurs années avant d’être exécuté. St Léger est invoqué pour le soulagement de tous les problèmes reliés aux yeux et à la vue.

 Bx Antoine Chevrier (1826-1879)

 

Vicaire dans une paroisse pauvre de Lyon, il choisit l'humilité et l'extrême dénuement pour se mettre au services des pauvres. En 1860, il loue un ancien dancing, "le Prado" et c'est là qu'il va catéchiser les enfants de la misère. Mais il veut aller plus loin. Il fonde avec quelques prêtres et quelques soeurs la "Société du Prado" pour vivre en pauvres parmi les pauvres, vivant ainsi l'idéal évangélique dans toutes ses exigences.

 


 Bx Jan Beyzym (1850-1912)

 

Jan Beyzym, naît à Beyzymy Wielkie (Wolyn) le 15 mai 1850. Après des études au lycée de Kiev, il entra au noviciat des Pères jésuites à Stara Wies près de Brzozów. Il fut ordonné prêtre à Cracovie en 1881. Pendant de nombreuses années, il fut formateur et protecteur des jeunes au collège de la Compagnie de Jésus à Tarnopol et à Chyrów. A quarante huit ans, avec l'assentiment de ses supérieurs, il partit pour Madagascar se plaçant au service des lépreux. Il offrit toutes ses forces, tous ses talents et tout son cœur aux malades abandonnés, souffrant de la faim et exclus de la société. Il s'installa parmi eux, pour être à leurs côtés jour et nuit. Sur l'Ile Rouge, il créa une œuvre pionnière, qui fit de lui un précurseur des méthodes modernes de soin aux lépreux. Avec les dons, recueillis principalement par ses compatriotes dans son pays et par les émigrés hors de celui-ci, il construisit à Marana, près de Fianarantsoa, un hôpital pour cent cinquante malades, afin de les soigner et de leur redonner espoir. Cet hôpital existe encore aujourd'hui, et est dédié à la Vierge de Czestochowa. Épuisé par une tâche qui dépassait ses forces, le P. Beyzym meurt le 2 octobre 1912, entouré d'une auréole d'héroïsme et de sainteté. La mort ne lui permit pas de réaliser son désir secret de se rendre à Sachalin, pour accomplir un travail missionnaire parmi les forçats. La vie du « Serviteur des lépreux » fut caractérisée par une foi vivante et le sens de la justice, par un amour filial pour la Mère de Dieu, par le zèle apostolique pour le salut des hommes et par l'attention providentielle pour les plus pauvres d'entre les pauvres. L'évangélisation allait de pair avec la garantie des droits fondamentaux de la personne humaine, dont celui de vivre dans des conditions dignes de l'homme et d'un fils de Dieu.

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