icône : 15 x 12 cm, (2001)
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Thérèse
Martin est la cinquième et dernière fille d'une
famille chrétienne où elle grandit entourée
d'amour. Elle a quatre ans quand la mort de sa mère introduit
une brisure dans sa vie. Le père et ses filles s'installent
alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa
famille. Un deuxième drame ébranle Thérèse
enfant: sa soeur Pauline puis sa soeur Marie, qu'elle avait choisies
successivement comme "petite mère" entrent au
Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante,
elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance,
dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour
qui l'a saisie. Non sans démarches, allant intrépidement
jusqu'à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient
d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888. Avec
une fidélité héroïque, elle y poursuit
sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre
peu à peu sa "petite voie" d'abandon et de confiance
audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'amour miséricordieux
de Dieu. Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle est conformée
au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut
des pécheurs qui n'ont pas la foi. Elle meurt à
vingt quatre ans, promettant de faire tomber sur la terre "une
pluie de roses" et de passer son ciel à faire du
bien sur la terre. Quelques années plus tard, le récit
de sa vie, écrit par obéissance, connaît
un succès populaire époustouflant et les témoignages
de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère,
si nombreux que le Pape parle d'un "ouragan de gloire".
Elle est proclamée patronne des missions et docteur de
l'Eglise catholique en 1997. |