11 octobre

(8 références)

 

  St Philippe, diacre (1er siècle)

icône contemporaine

 

Un des sept choisis par les Apôtres pour les aider dans leur ministère. Il convertit à la foi du Christ l’eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie et le baptisa, puis annonça l’Évangile dans toutes les cités qu’il traversait jusqu’à Césarée, où il repose, selon la tradition.


  Ste Zénaïde (1er siècle)

icône contemporaine

 

A Tarse, en Cilicie, Ste Zénaïde et sa soeur Philonille, proches parentes de l'Apôtre Paul et ses disciples dans la foi, sont vénérées dans le Ménologe grec. Femmes instruites en philosophie et en médecine, elles se seraient installées dans des grottes de Thessalie près de sources d'eau thermale dont elles utilisaient les qualités pour soigner des malades. Elles y auraient fondé un monastère et un hopital. Zénaïde aurait vécu comme une recluse et Philonille plus "dans le monde". Comme de nombreux chrétiens elles auraient été arrêtées, condamnées et auraient subi le martyre plutôt que de renier leur foi.

 


  St Firmin (+ 553)

 

Originaire de Narbonne, il est disciple et ami de St Césaire d'Arles, et est présent avec lui à tous les conciles provinciaux de l'époque. A vingt deux ans, il est l'un des premiers évêques de l'ancien diocèse d'Uzès dans le Gard. Nous le trouvons parmi les signataire du concile d'Orléans en 541. Sa réputation d'orateur et de théologien s'étendit jusqu'en Italie. Il meurt à l'âge de trente sept ans. St Firmin est invoqué pour la protection des esprits faibles.

 

  St Gommer (+ v. 775)

 

Noble chevalier qui vivait à la cour du roi des Francs, Pépin, et qui épousa une femme noble de naissance mais non de conduite. Il n'en quitta pas pour autant le soin de sa famille, même si les charges militaires l'entraînaient souvent au loin. Par sa bonté, sa patience et sa prière, il la fit changer de vie et devenir pénitente jusqu'à sa mort. Il fonda le monastère de Lierre en Belgique, où il vécut lui-même en ermite.

 

Bx Jacques Griesinger (+ 1491)

 

Né dans une famille de négociants, il fut d'abord peintre sur verre à Ulm en Allemagne, s'en fut en pèlerin à Rome et, faute d'argent, s'engagea dans les armées du roi d'Aragon. Après quatre années de service, dégoûté par la vie licencieuse des camps, il quitte l'armée et se met à la disposition d'un bourgeois de Capoue. Voulant revenir dans son pays, il s'arrête à Bologne. Il y rencontre les dominicains et cela change sa vie. Il avait trente quatre ans, il entre dans l'Ordre comme frère laïc. Il y fut un religieux humble et exemplaire. Il y reprit ses talents de verrier et orna beaucoup d'églises de ses oeuvres. On lui doit même l'invention de plusieurs coloris de vitraux par ses recherches sur l'oxyde d'argent.

  St Théophane l'hymnographe (1484-1531)

fresque

Il appartenait au monastère de Saint-Sabas en Palestine et connut simultanément la lutte contre le culte des icônes de l'empereur Léon l'Arménien et l'invasion arabe. Il eut à subir l'exil pour la foi orthodoxe après avoir été marqué au fer rouge sur le front. Lorsque l'impératrice Théodora vint au pouvoir, il put rentrer et devenir évêque de Nicée. Il passa en paix les dernières années de sa vie composant une quantité considérable de canons poétiques. Beaucoup d'entre eux sont encore chantés de nos jours pour les fêtes du Seigneur.

 


  Synaxe des saints startsy d'Optina

icône contemporaine

 

Aujourd'hui l'Eglise honore la mémoire des saints staretz d'Optina: St Léonid (11 octobre), St Macaire (7 septembre), St Moïse (16 juin), St Antoine (7 août), St Hilarion (18 septembre), St Ambroise (10 octobre)), St Anatole l'Ancien (25 janvier), St Isaac I (22 août), St Joseph (9 mai), St Barsanuphe ( 1er avril), St Anatole le Jeune (30 juillet), St Nectaire (29 avril), St Nikon (25 juin) et St Isaac II (26 décembre)


  St Jean XXIII (1881-1963)

icône contemporaine

Angelo Roncalli est né dans une famille nombreuse et pauvre de la campagne de Bergame. L'éducation solide et simple qu'il avait reçue fortifia sa foi dès sa jeunesse. Devenu prêtre, il fut nonce en Bulgarie, à Istambul et Paris. Partout il oeuvra en faveur de la réconciliation entre les chrétiens, puisant avec respect dans les trésors conservés dans toutes les traditions ecclésiales. Elu patriarche de Venise en 1953, il affina sa vision de l'Eglise, appelée à être pauvre et à l'écoute de l'Evangile; il la voyait tout occupée à laver les pieds de l'humanité et miséricordieuse, puisqu'elle même née de la miséricorde de Dieu. Le 28 octobre 1958, il fut élu évêque de Rome à la surprise générale. Considéré comme un pape de transition, le pape Jean tout au contraire, rendit manifetse la maturité de sa sensibilité pastorale. En janvier 1959, il annonça la convocation d'un concile oecuménique, en souhaitant une nouvelle pentecôte sur toute l'assemblée des croyants en Christ. Le 11 octobre 1962, il réussit à ouvrir les travaux du concile et à donner, avec discrétion et discernement, les impulsions justes qui allaient permettre aux pères conciliaires de s'ouvrir au souffle de l'Esprit. Il mourut sans voir les fruits de son oeuvre, mais dans la paix et la sérénité des pauvres en esprit. Il laissait un souvenir extraordinaire parmi les nations du monde entier qui avait reconnu en lui le coeur d'un vrai pasteur.

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