10 octobre

(6 références)

 

  St Clair de Nantes (IIIème siècle)

fresque contemporaine

Il arriva dit-on de Rome, avec en sa possession un clou provenant de la croix qui supporta le martyre de St Pierre, pour lequel il fit bâtir un oratoire dédié à l'Apôtre, et qui serait à l'origine de Cathédrale de Nantes. Il aurait prit une part importante dans l'évangélisation de la Haute-Bretagne, et la fondation de plusieurs paroisses entre Nantes et Vannes. Il mourut à Kerbellec, village de la commune de Réguiny (Morbihan), et son tombeau (vidé depuis les invasions normandes à fin du IXe siècle) se situe dans une chapelle jouxtant l'église de Réguiny. Une fontaine votive se trouve également sur le territoire de cette commune bretonne.

  Ste Telchide (VIIème siècle)

Première abbesse de Jouarre dans la Champagne française. Elle repose dans la magnifique crypte mérovingienne de ce monastère qui chante encore, comme elle, la Gloire de Dieu. Les premières moniales vinrent en 630 de l'abbaye voisine de Faremoutiers et elles se mirent sous la Règle de St Colomban. L'inscription du cénotaphe nous dit :"De race noble, rayonnante de mérites, forte dans sa conduite, elle a brillé par sa foi sainte. Elle exulte dans la gloire du paradis."

 


  St Foulques (+ 845)

Il fut le vingt et unième abbé de Saint-Wandrille de Fontenelle, qu'il gouverna de 834 à 845. Pendant le cours de son abbatiat, les Normands vinrent jusqu'au monastère qu'il sauva de leurs ravages moyennant six livres d'argent (Libris sex.).


  St Daniel et ses compagnons (+1227)

Ils étaient sept franciscains, six prêtres et un frère laïc, qui débarquèrent le jeudi 30 septembre à Ceuta, au Maroc, pour témoigner de Jésus-Christ devant les Sarrasins : Daniel, Domné, Nicolas, Léon, Ugolin, Samuel et Ange. Le jeudi soir, ils allèrent loger dans le faubourg chrétien où résidaient les marchands chrétiens. Le vendredi, ils prêchèrent. Le samedi, Daniel lava les pieds de ses compagnons, comme le Christ à la veille de sa Passion, puis ils communièrent. Le dimanche 3, ils entrèrent dans la ville musulmane, le crucifix à la main, prêchant contre Mahomet. Ils furent aussitôt arrêtés et emprisonnés. Ils passèrent toute la semaine en prison. Comme ils refusaient d'apostasier, ils furent conduits, le dimanche suivant, sur la grand'place et, agenouillés, ils furent décapités.

  St Anthime l'Ibère (+1716)

icône roumaine

Originaire de Géorgie, il fut esclave des Turcs de longues années à Constantinople. Il y apprit le grec, l'arabe, le turc et le slavon. Une fois affranchi, il s'installa à proximité du Patriarcat pour enseigner l'art des icônes brodées et des sculptures sur bois. En 1690, il fut appelé en Valachie, apprit l'art de la typographie et de l'imprimerie à Bucarest et dans son monastère de Snagov, grâce à quoi il eut une intense activité d'éditeur et d'écrivain. Il fut mis à la tête de la typographie princière. Nommé métropolite d'Hongrie-Valachie, il fut un pasteur doux et paisible. Il organisa dans tout le pays des écoles où l'enseignement était dispensé gratuitement aux enfants des familles démunies. Il fonda le monastère de Tous-les-Saints à Bucarest, appelé actuellement, monastère de Saint-Anthime. Accusé par les Turcs en 1716 d'avoir intrigué pour rattacher la Valachie à l'empire autrichien, il fut aveuglé et envoyé en exil au monastère du Sinaï. Sur le chemin, il subit maints supplices de la part des soldats de l'escorte qui, finalement, le noyèrent dans un des affluents du Danube.

  St Ambroise d'Optina (+1891)

icône contemporaine

D'une grande intelligence, il fut éduqué par son grand-père qui était prêtre de village. Il fit ses études ecclésiastiques au séminaire de Puptelzk et, après quelques hésitations, devint novice à Optina. Là il se mit à l'école de St Macaire qui avait entrepris l'édition des Pères de l'Eglise. Il tomba alors si malade qu'il resta désormais cloué au lit pour le reste de sa vie, sans même pouvoir célébrer les Saints Mystères. Il n'en continua pas moins son oeuvre de traduction russe de la patristique auquel, progressivement, s'ajouta la charge de succéder à St Macaire. Il devint starets. Riches et pauvres, gens instruits et ignorants, intellectuels et hommes d'affaire venait vers cet homme alité qui les recevait avec bonne humeur, s'adaptant à chacun. On dit même qu'il répondit à celui qui s'étonnait de le voir parler de dindons avec une paysanne : " Toute sa vie est liée à ses dindons et la paix de son âme a autant de prix que celle des autres." Il organisa également pour les pauvres des associations de laïcs consacrés à la bienfaisance.

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