icône contemporaine
          | 
        
        D'une famille nombreuse
        dont le père était prêtre, il grandit à
        Poltava en Ukraine. Envoyé à l'école ecclésiastique
        de Kiev, il fut déçu de l'enseignement qui y était
        donné, et la quitta au bout de quatre ans pour se retirer
        dans la solitude d'un petit monastère, un skite de Roumanie
        avec d'autres moines chassés à l'époque
        par Pierre le Grand. Il se rendit ensuite à la Sainte
        Montagne (Mont Athos) et vécut dans la solitude près
        du monastère de Pantocrator. Pendant quatre ans, il dut
        faire face à la pauvreté et au découragement.
        Il rencontra alors un ancien qu'il avait connu en Moldo-Valachie
        et qui le tonsura moine, lui donnant le nom de Païssy. A
        partir de ce moment il fut entouré de disciples et la
        petite communauté commença à grandir. Elle
        cherchait à redonner vie au monastère de Simonopetra.
        Mais l'opposition de l'administration turque l'obligea à
        quitter l'Athos en 1763, pour aller s'installer en Roumanie.
        Avec ses frères, il expérimenta " la prière
        intérieure " tout en traduisant avec une grande rigueur
        critique de nombreux Pères : Hésychius, Théodore
        Studite, Isaac le Syrien, etc... aidé d'ailleurs par de
        nombreux collaborateurs. La guerre russo-turque lui fit quitter
        Dragormina et il ouvrit plusieurs monastères accueillant
        bientôt plus de mille moines venue de la Russie et des
        Balkans. Ces traductions et son rayonnement de sainteté
        furent à l'origine d'un vaste mouvement de restauration
        de la vie spirituelle russe. | 
       
      |