27 novembre

(9 références)

 

 Icône de la Vierge du Signe

Médaille miraculeuse

icône russe, XVIe siècle

 Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe. Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l’icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d’une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année. Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 novembre et lui fait réaliser une médaille, qui prendra la nom de "Médaille Miraculeuse", en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués. Les deux images témoignent de la protection de la Mère de Dieu pour ceux qui se confient à elle...

"Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance, nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l’obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des chrétiens."

Bouddha (env. 560-480 av J.C.)

Siddhârta Gautama était le fils d'un souverain du pays des Shakyas, région qui s'étend des pentes de l'Himalaya jusqu'au Gange. Il était donc destiné à exercer le pouvoir sur les populations et à posséder de grandes richesses. Mais l'expérience directe et violente que fit Siddhârta des trois réalités inéluctables qui ébranlent radicalement le bonheur humain - la vieillesse, la maladie et la mort - marqua pour lui le point de départ d'une voie de renoncement au monde qui caractérisera toute son existence. À côté de cette triple expérience, la rencontre de l'ascèse monastique fut décisive pour le jeune prince qui, dans un premier temps, s'y engagea avec une rigoureuse abnégation. Cependant, partant justement de la découverte de l'orgueil qui se cache très souvent derrière une ascèse radicale, Siddhârta vécut la crise définitive qui le mènera à rentrer en lui-même pour découvrir qu'en son intimité habitait le Bouddha, c'est-à-dire l'Illuminé. Siddhârta se retira dans une profonde solitude; après quoi, ayant abandonné toute autre forme d'ascèse, il se sentit " éveillé " à une nouvelle vie; il se mit alors à prêcher à tous ceux qu'il rencontrait sur sa route la pacification intérieure et l'harmonie avec toutes les créatures, et ce jusqu'à sa mort qui, selon la tradition, se produisit quand il avait quatre-vingts ans. Son aventure impressionna les chrétiens à tel point que, vers le VIlle siècle, dans les milieux palestiniens, l'histoire du changement opéré dans la vie de Gautama Bouddha, suite à sa rencontre avec un moine tibétain, donna naissance à la très célèbre Vie de Barlaam et Joasaph, répandue plus tard en latin dans toute la chrétienté. Dans ce récit, le prince indien Joasaph, qui s'était converti au christianisme grâce à sa rencontre avec le moine chrétien Barlaam, se fait le messager d'une voie de joie intérieure et de paix avec tout le monde créé. Barlaam et Joasaph sont célébrés par les Églises orthodoxes le 26 août et sont inscrits dans le martyrologe romain à la date d'aujourd'hui. (martyrologe de Bose)

St Jacques l'Intercis (+v. 420)

Au temps de l’empereur Théodose le Jeune, cet officier supérieur perse avait renié le Christ pour plaire au roi perse Isdeberge, mais sa mère et sa femme lui ayant fait de vifs reproches. Il rentra alors en lui-même et alla trouver Varane, fils et successeur d’Isdeberge, et sans peur lui déclara qu’il était chrétien. Le roi irrité prononça contre lui une sentence de mort et commanda qu’on lui coupât les membres par morceaux et qu’on lui tranchât la tête. De là lui vint son surnom qui signifie "taillé en pièces".

 

St Acace (+v. 500)

Dans son célèbre livre, "L'Echelle Sainte", St Jean Climaque nous rapporte la vie de ce saint. Le jeune Acace était novice d'un ancien fort méchant dans le monastère sur le Sinaï. L'ancien au caractère odieux râlait et pestait quotidiennement contre Acace, le battant fréquement, le tourmentant et le maltraitant de toutes les manières possibles. Acace ne se plaignait jamais, mais supportait tout avec patience, confiant que cela servirait à son salut. Quand quelqu'un lui demandait comment il faisait pour survire, il répondait, "Et bien, comme devant le Seigneur Dieu". Après neuf ans d'obéissance et de mauvais traitements, Acace mourut. L'ancien l'enterra et partit se lamenter auprès d'un autre ancien, un saint homme, en disant : "Acace, mon disciple, est mort". "Je n'en crois pas un mot", répondit le saint ancien, "Acace n'est pas mort". Ils partirent alors ensemble vers la tombe de l'homme mort, et le saint ancien cria : "Frère Acace, es-tu mort?". L'obéissant Acace, obéissant jusque dans la mort, répondit : "Je ne suis pas mort. L'obéissant ne meurt jamais". Alors le méchant ancien se repenta et se cloîtra dans une cellule près de la tombe d'Acace, où il passa le restant de ses jours dans la repentance et la prière.

St Eusice (+542)

Né dans une famille très pauvre qui avait quitté le Périgord en raison de la famine, il fut vendu par ses parents. Racheté par l'abbé d'un monastère du Berry, il fut un moine attentif à la prière et à la solitude. Il se construisit un ermitage sur le bord du Cher,
qui fut à l'origine de Selles-sur-Cher.

 

St Fergal (+784)

icône contemporaine

À Salzbourg en Bavière, l’an 784, St Fergal (Virgile), abbé et évêque. Homme de grand savoir, d’origine irlandaise, mis à la tête de l’Église de Salzbourg grâce à la faveur du roi Pépin, il construisit son église cathédrale en l’honneur de St Rupert et travailla avec bonheur à semer la foi parmi les Slaves de Carinthie.

St Goustan (Xème-XIème)

Né en l'an 974 en Cornouaille, il fut enlevé à l'age de dix-huit ans par des pirates qui l'abandonnèrent sur l'île d'Houat. Affamé et blessé, St Goustan se contentait chaque jour d'une partie d'un gros poisson qu'il avait pêché. Et chaque jour, ce poisson se recomposait complétement. De ce fait, St Goustan est souvent représenté avec un poisson à la main. Sur l'île, c'est St Félix qui le soigna et le convertit au christianisme. Il devint Un humble frère convers au monastère Saint-Gildas de Rhuys en Bretagne sous St Felix. Il travaillait au jardin et entretenait la propreté du monastère. Il épluchait les légumes et faisait la lessive. Mais sa plus grande joie était de savoir que son misérable travail permettait aux frères plus instruits de chanter la gloire de Dieu au choeur et de recopier les saints manuscrits. Il aimait surtout rester en méditation dans l'église abbatiale quand aucune tâche matérielle le retenait. Ses frères reconnurent en lui une authentique sainteté.

St Diodore (+1633)

icône russe

St Diodore de Yuregorsk naquit dans le village de Turchasovo sur la rivière Onega. Ses parents, Jerothei et Maria, appelèrent leur fils Diomid. A quinze ans, il partit en pélerinage au monastère de Solovki, et il y resta comme novice. Là il reçut à dix-neuf ans la tonsure monastique, par l'higoumène Antoine. Il vécut avec les ermites sur des îles désolées, puis s'installa sur le Lac Vodla. Il y passa sept ans avec son disciple Prokhore. Décidé à fonder un monastère en l'honneur de la très Sainte Trinité sur le Mont Yurev, le moine partit à Moscou, où il reçut l'approbabtion du Tsar Michel (1613-1645) et la mère du Tsar lui donna de l'argent, elle qui devint la moniale et Ancienne Marthe. Peu avant sa mort, St Diodore fut obligé de voyager vers Kargopol pour des affaires du monastère. Prennant congé des frères, il prédisit sa mort imminente. Il mourut le 27 novembre 1633 et fut enterré à Kargopol . Après deux ans, son corps incorrumpu fut transféré au monastère de la Trinité et enterré dans le mur sud de la cathédrale.
La mémoire de St Diodore est célébrée le 27 novembre par déférence pour la Fête de l'Icône de la Mère de Dieu "du Signe", dont la date coïncide avec son repos.

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