18 x 21 cm (2022)
"Temple très
pur du Sauveur, Trésor sacré de la Gloire de Dieu,
la Vierge est conduite dans la Maison du Seigneur et avec elle
la grâce du Saint-Esprit. Les anges lui clâment :
"Chantons le Tabernacle de la Divinité" "(Kondakion)
"Puisque nous célébrons
la mémoire de la très sainte Vierge Marie, accorde-nous,
Seigneur, par son intercession, le bonheur de vivre dès
maintenant en ta présence et d'avoir part un jour à
la plénitude de ta grâce." (prière
de la fête) |
Cet épisode
de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre
évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile
de Jacques". La piété populaire et la spiritualité
mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la
disponibilité de la Vierge Marie à l'égard
de la volonté divine. Tant en Orient qu'en Occident, cette
fête connut un grand succès (elle est attestée
dès le VIème siècle). La Toute Sainte est
en fait elle-même le temple vivant de Dieu, entièrement
donnée, et dans ce sens "toute pure", elle donnera
chair au Fils de Dieu. La scène est toute simple, selon
cet évangile apocryphe : Anne et Joachim voulurent remercier
Dieu de la naissance de cette enfant tant espérée.
Ils la lui consacrèrent. Et voici ce qu'en dit l'apocryphe
: "L'enfant eut trois ans. Joachim dit : " Appelons
les filles des Hébreux, celles qui sont sans tache. Que
chacune prenne un flambeau et le tienne allumé : ainsi,
Marie ne se retournera pas et son coeur ne sera pas retenu captif
hors du Temple du Seigneur. " L'ordre fut suivi, et elles
montèrent au Temple du Seigneur. Et le prêtre accueillit
l'enfant et l'ayant embrassée, il la bénit et dit
: " Le Seigneur Dieu a exalté ton nom parmi toutes
les générations. En toi, au dernier des jours,
le Seigneur manifestera la rédemption aux fils d'Israël.
" Et il la fit asseoir sur le troisième degré
de l'autel. Et le Seigneur Dieu répandit sa grâce
sur elle. Ses pieds esquissèrent une danse et toute la
maison d'Israël l'aima." |