9 mars

(7 références)

 

  Dimanche de l'Orthodoxie

icône contemporaine

Le premier dimanche du Grand Carême commémore la restauration officielle du culte des icônes après la crise iconoclaste, qui eut lieu un dimanche de mars 843.

 

" Nous vénérons ton icône immaculée, ô Toi qui es Bonté, en demandant le pardon de nos fautes, Christ notre Dieu. C'est volontairement que dans ta Chair, Tu as daigné monter sur la Croix afin de délivrer de la servitude de l'ennemi ceux que Tu as créés. Aussi nous Te crions avec action de grâces : Tu as tout rempli de joie, ô notre Sauveur, en venant sauver le monde. " (tropaire)

Les 40 Saints Martyrs de Sébaste (+320)

icône géorgienne

Ils étaient quarante militaires de la XIIème légion, la Fulminata, cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l'empereur Licinius ordonna à toute l'armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux. Ces quarante soldats se déclarèrent chrétiens et ils furent condamnés à être jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement, alors qu'au bord de l'étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire. Un seul apostasia et fut immédiatement remplaçé par le gardien des thermes, impressionné par leur courage. Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer. Leurs reliques furent tout de suite l'objet d'un culte très populaire.

St Césaire de Nazianze (IVème siècle)

icône contemporaine

Césaire de Nazianze est le fils de Grégoire l'Ancien, évêque de Nazianze, et frère cadet de St Grégoire de Nazianze. Ayant fait de brillantes études, sans doute à Césarée de Cappadoce, puis à Alexandrie, il se spécialisa en médecine. Venu à Constantinople vers 355, il y devint médecin de l'empereur Constance II, et ensuite de Julien, malgré la désapprobation de sa famille. Cependant, attaché à la religion chrétienne, il quitta la cour avant la mort de Julien. Revenu à Constantinople au début du règne de Valens, il devint questeur de Bithynie. Ayant survécu à un violent tremblement de terre à Nicée (11 octobre 368), il reçut une lettre de son frère l'adjurant d'abandonner la vie mondaine et de se tourner vers la religion. Il succomba à une épidémie consécutive au séisme, après avoir reçu le baptême, qu'il avait différé jusqu'à la veille de sa mort comme il était courant à l'époque. Il fut inhumé à Nazianze, et son frère écrivit son oraison funèbre.

St Pacien (IVème siècle)

peinture gothique catalane

St Pacien fut évêque de Barcelone au IVe siècle. Il fut évêque de 365 à 391 environ, succédant à Praetextatus, qui avait assisté à un concile ecclésiastique à Sardica en 347 et qui est le premier évêque enregistré de Barcelone. Considéré comme un Père de l’Église, St Jérôme fait son éloge dans le De viris illustribus – Catalogue des hommes illustres, dans lequel il loue son éloquence, son érudition, sa chasteté et la sainteté de sa vie. St Pacien était marié et eut un fils, Flavius Dexter, qui servit de grand chambellan de Théodose Ier et de préfet du prétoire d’Honorius, l’empereur romain d’Occident. St Jérôme ne connaissait pas personnellement Pacien, mais il connaissait son fils, à qui est dédié le De Viris Illustribus.

 

St Botolph (+655)

icône contemporaine

Originaire de Maestricht, il fut converti alors que son pays était encore païen. Il passa alors en Belgique, puis en Angleterre, pour trouver un lieu désertique et mieux se consacrer à Dieu. Les invasions danoises détruisirent son ermitage.

 

Ste Françoise Romaine (+1440)

icône contemporaine

Atelier Saint-André (Lausanne)

A treize ans, parce qu'elle était de bonne noblesse romaine, elle dut épouser Lorenzo de Ponziani. Ils formèrent un ménage parfait, amoureux et paisible. Pour le public, elle était une merveilleuse maîtresse de maison et une grande dame dans ses réceptions. Mais elle réservait à Dieu ses conversations les plus longues, dans le petit oratoire au fond de son jardin. Elle acceptait avec une joie paisible les charges d'épouse et de mère de famille. Devenue veuve, elle se retira dans la petite congrégation des Oblates de St Benoît qu'elle venait de fonder pour les dames romaines qui voulaient s'adonner à la prière et aux bonnes oeuvres. Elle mourut chez elle en soignant son fils malade.

 

Ste Catherine de Bologne (1413-1463)

icône contemporaine

Née dans une famille noble de Bologne, Catherine partit pour Ferrare à dix ans où elle entra comme demoiselle d'honneur à la cour de Nicolas III d'Este, et où elle reçut une éducation soignée. En 1427, à quatorze ans, elle quitta la cour pour se consacrer à Dieu dans une communauté de jeunes filles. Deux ans après, la responsable du groupe fonda un monastère d'augustines, mais Catherine et quelques autres préférèrent suivre la spiritualité franciscaine transformant la communauté en un nouveau monastère de clarisses. Après y avoir été maitresse des novices, elle termina sa vie à Bologne, à la tête d'un nouveau couvent de clarisses qu'elle avait fondé. Favorisée de grâces mystiques étonnantes, elle ne cessait de rappeler à tous ceux et celles qui l'entouraient, les vertus d'humilité, de patience et d'union à Dieu.

St Dominique Savio (1842-1857)

portrait

Le pupille de St Jean Bosco était d'une famille humble, paysan-forgeron dans le Piémont. Grande fut sa vertu tout autant que sa joie lumineuse et sa bonne humeur. Il mourut alors qu'il n'avait pas quinze ans et son biographe n'est autre que St Jean Bosco. Il fut canonisé en 1954 et a été proclamé patron des "Pueri Cantores", des petits chanteurs et des jeunes délinquants parce qu'il aidait ses camarades à retrouver le chemin de l'Evangile.

 

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