2 mars

(5 références)

 

   Ste Euthalie (IVème siècle)

 icône contemporaine

Originaire de Syracuse en Sicile, elle se convertit à la foi chrétienne. Son frère, Sirmilien, en conçut une telle rage que, ne pouvant obtenir l'apostasie de sa soeur, il lui arracha ses vêtements, la livrant nue à ses serviteurs pour qu'ils la deshonorent. Mais ceux-ci la respectèrent. Sirmilien hors de lui se précipita sur elle et l'égorgea

 St Chad (+672)

icône contemporaine

ou Ceadda. Nous le fêtons avec la Communion anglicane. Abbé de Lastingham, à York en Angleterre, il y pratiqua la stricte observance de la règle de St Columba. Evêque d'York, il sut s'effacer humblement lorsque cette charge lui fut retirée par St Théodore, archevêque de Cantorbery, et il fixa son siège épiscopal à Lichflield où il mourut peu après. Ses reliques sont conservées dans la cathédrale de Birmingham.

 


 Bienheureux Charles le Bon (+1127)

icône contemporaine

Fils du roi Knut IV (St Knut du Danemark), il participa à la première croisade. A son retour, il devint comte des Flandres, de Picardie et d'Artois. Sa bonté lui fit des amis chez les pauvres et sa justice lui attira la haine des grands de ce monde qui l'assassinèrent pendant la messe dans l'église Saint-Donatien de Bruges. Cette mort d'un homme pénétré de l'amour de Dieu fut considérée comme un martyre par la dévotion populaire. Son culte fut confirmé en 1883.


   St Nicolas Planas (1851-1932)

 icône contemporaine


St Nicolas Planas naquit de parents pieux, en 1851, dans l'île de Naxos. Depuis son plus jeune âge, il se distinguait par sa simplicité et sa piété; le pain que lui donnait sa mère, il le distribuait aux pauvres du village, et il cédait même ses vêtements aux enfants dans le besoin. il devint prêtre à Athènes en 1884. Humble et dépourvu d'éducation, le Père Nicolas devint cependant le prêtre le plus populaire de la ville. Ses journées et ses nuits étaient consacrée à la célébration de la liturgie et des offices dans les différentes églises d'Athènes et des environs. Les offrandes qu'il recevait étaient immédiatement redistribuées autour de lui. Il voyait dans le fond des âmes et prédisait l'avenir. Bon et miséricordieux, il fut, et est toujours, beaucoup vénéré et aimé de ses compatriotes.

 Bienheureux Engelmar Unzeitig (1911-1945)

Il entre à l'âge de dix sept ans chez les missionnaires de Mariannhill, dans leur maison de Reimlingen, et prend le nom d'Engelmar. Après des études de théologie et de philosophie à Wurtzbourg, il est ordonné prêtre en 1939. Il célèbre sa première messe à Greifendorf, le 15 août 1939, et il est nommé ensuite dans la paroisse de Glöckelberg (cs), près de Krummau dans la forêt de Bohême. Il proteste contre les persécutions à l'encontre des Juifs et il est inquiété à partir de 1941. Finalement, il est arrêté par la Gestapo le 21 avril 1941. Après six semaines d'incarcération à Linz, il est déporté sans jugement à Dachau, le 8 juin 1941. Il s'efforce de confirmer ses frères dans la foi. Lorsqu'une épidémie de typhus éclate en 1944 dans les baraquements, il prend soin des malades. Il réconforte et donne l'extrême-onction à des centaines de mourants, et confesse même des Russes orthodoxes qui sont les plus nombreux à mourir. Il partage aussi ses maigres rations. Au bout du compte, il meurt lui-même du typhus. Les survivants l'ont rapidement nommé "l'ange de Dachau".

jour précédent jour suivant