19 mai

(6 références)

 

Pentecôte

35 x 25 cm (2023)

"Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer." (Ac 2, 1-4)

 

" Dieu d'amour et de paix, envoie sur nous le souffle de ton Fils et renouvelle ton Eglise : qu'elle ne cesse de proclamer au milieu des nations les merveilles que tu fais pour les hommes par Jésus Christ. Par lui, dans la puissance de l'Esprit, gloire à toi pour les siècles des siècles. " (prère de la fête)

 

" Lorsque tu descendis en confondant les nations , ô Très Haut, Tu séparas les langues. Lorsque tu distrias les langues de feu, Tu appelas tous et tout à l'union. D'une voix unanime chantons l'Esprit Très Saint ! " (grande Antienne)

St Dunstan (909-988)

icône contemporaine

D'origine anglo-saxonne, il est né dans la région de Glastonbury où il devint moine. Elu abbé en 943, il fit de son monastère un des hauts lieux intellectuels de l'Angleterre. Lui-même se distingua comme orfèvre, enlumineur, brodeur et musicien. Appelé à la cour comme conseiller, il fut néanmoins exilé par le roi Edwy, qu'il avait réprimandé. Rappelé par le roi Edgar, il fut sacré évêque de Canterbury en 961.

 

St Pierre de Morrone (Célestin V) (+1296)

statue contemporaine

D'origine humble, Pierre était entré tout jeune au monastère bénédictin de Sainte-Marie-de-Faifoli. Désirant une plus grande solitude, il devint ermite, devant fuir rapidement la foule attirée par sa notoriété. Son nom était si connu, qu'à sa grande surprise, il fut élu pape de Rome en juillet 1294. Ayant pris le nom de Célestin V, Pierre se présenta comme un pasteur extrèmement humain et compatissant, et son bref pontificat sembla mettre en route une profonde réforme de l'Eglise. Pourtant, convaincu de son inaptitude pour la charge qu'il avait reçue, il renonça au pontificat avec l'espoir de retrouver la paix de son ermitage. Peu après cependant, il fut mis aux arrêt par son successeur Boniface qui bien vite, avait révoqué presque toutes les dispositions prises par Célestin. Pierre mourut seul, mais son témoignage de liberté évangélique a laissé des marques profondes dans l'histoire de la spiritualité.

St Yves (1253-1303)

icône contemporaine

Il était le fils d'un pauvre chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère. Puis il s'en vient à l'Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c'est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d'Orléns, il revient au pays. On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint-Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier. Sous l'influence de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d'en face, une joyeuse égalité d'humeur. Fidèle à l'exemple des saints, St Martin entre autres, à une vie de prière centrée sur l'Eucharistie et l'étude de l'Ecriture Sainte, il s'adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l'assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l'appelle "le prêtre saint". Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.

St Corneille de Komel (+1537)

icône russe

Apparenté au Grand-Prince de Moscou, il préféra se retirer au monastère de Saint-Cyrille-au Lac-Blanc. Pour mieux vivre l'hésychia, il se fit solitaire à Komel et ce n'est qu'à l'âge de soixante ans qu'il accepta d'être entouré de disciples qu'il mit sous la conduite d'une règle monastique inspirée à la fois de St Nil de la Sora et de St Joseph de Volokolamsk. Mais un beau jour, les moines se montrèrent indociles et St Corneille humblement retourna au Lac Blanc. Une invasion des Tatares l'obligea à revenir à Komel et il mourut tandis qu'on y récitait l'hymne acathiste.

St Crispin de Viterbe (1668-1750)

Pietro Fioretti (en religion Crispin) est né à Viterbe en Italie de parents ouvriers. Sa mère, dès son plus jeune âge, lui inspira une grande dévotion à la Vierge Marie. Chaque fois qu'elle emmenait son fils à l'église, ils s'arrêtaient devant l'autel de la vierge, et elle lui disait « Voilà ta vraie Mère ». Tout enfant, il fut placé chez un oncle, cordonnier. Avec les quelques sous qu'il gagnait, Crispin allait acheter des fleurs pour apporter à la Ste Vierge. A l'âge de vingt cinq ans, voyant autour de lui des frères Capucins, il eut envie de les rejoindre, malgré sa faible santé. Il intégra donc le couvent où il exerça toutes les tâches ancillaires qu'on lui demandait : bêcher le jardin, quêter, faire la cuisine, soigner les malades, etc.. tâches dont il s'acquittait dans la joie et la bonne humeur constantes. Pendant quarante ans, il fut moine quêteur pour son couvent d'Orvieto ; tout en demandant le pain à ceux qu'il sollicitait, il leur parlait de Dieu et de la Vierge Marie pour laquelle il avait toujours une aussi profonde dévotion. D'ailleurs, quand on lui soumettait des cas douloureux ou difficiles, il répondait : « Laissez-moi parler un peu avec Madame ma Mère, puis revenez me voir ». Il mourut à Rome le 19 mai 1750 en laissant à tous ses contemporains le souvenir d'un saint homme joyeux, partageant sa bonne humeur et témoignant de sa foi sans limite devant ses frères tout en accomplissant les plus humbles besognes.

Ste Marie-Bernarde (1848-1924)

Verena Bütler naît dans canton d'Argovie (Suisse), dans une famille de paysans modestes qui compte huit enfants. Elle entre en 1867 chez les Capucines de Maria Hilf à Altstätten et prend le nom de Maria Bernarda du saint Cœur de Marie. Elle assume bientôt les responsabilités de maîtresse des novices puis de supérieure. L'Église de l'Équateur demandant des missionnaires, elle s'embarque avec six compagnes. Partie pour une fondation, elle se trouve rapidement à la tête d'un nouvel institut: la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Auxiliatrice. A Chone, elle se dévoue à des soins charitables et à l'apostolat. Les conditions sont difficiles: chaleur équatoriale, pauvreté, malentendus avec les autorités ecclésiastiques. Elle supporte tout sans juger personne et en pardonnant à ses détracteurs. Elle essaime dans d'autres localités de l'Équateur. Une révolution d'inspiration maçonnique l'oblige à fuir le pays en 1895. Avec quinze sœurs, elle arrive à Carthagène, en Colombie, où l'évêque de cette ville les a invitées, leur confiant une dépendance délabrée de l'hôpital appelée "Obra Pia". Sa spiritualité est marquée par l'esprit franciscain : amour de Dieu s'exprimant par l'amour de tout homme, spécialement des pauvres et des marginaux.

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