icône
contemporaine |
Il était le
fils d'un pauvre chevalier breton. Orphelin très jeune,
il est élevé par sa mère. Puis il s'en vient
à l'Université de Paris. Très doué,
il y étudie les arts, c'est-à-dire les lettres,
la théologie pour être prêtre, et le droit.
Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse
faculté de droit d'Orléns, il revient au pays.
On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite
paroisse près de Saint-Michel en Grèves et official
(juge ecclésiastique) à Tréguier. Sous l'influence
de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur
la perfection et la pauvreté, il se décide à
partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses
fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement,
se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis,
gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues
d'en face, une joyeuse égalité d'humeur. Fidèle
à l'exemple des saints, St Martin entre autres, à
une vie de prière centrée sur l'Eucharistie et
l'étude de l'Ecriture Sainte, il s'adonne aussi à
la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même
jour, et à l'assistance spirituelle. Sa maison, le manoir
de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l'appelle "le
prêtre saint". Après sa mort, il connaîtra
un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà. |
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