13 mai

(5 références)

 

 

Ste Glycerie (IIème siècle)

icône contemporaine

Fille d'un officier romain en résidence en Asie Mineure, puis en Grèce à Trajanopolis, elle brisa la statue de Jupiter lors d'une fête païenne. Pour ce motif, elle fut condamné aux bêtes. Les liturgies grecque et syriaque l'honorent par un office complet.

 

St Servais (IVème siècle)

fresque contemporaine

D’origine arménienne pour certains auteurs et juive pour d’autres, St Servais serait devenu le premier évêque de Tongres (en Belgique flamande) en 335. Il semble également admis qu’il aurait participé au concile de Cologne, convoqué dans le but de chasser l’évêque hérétique qui y siégeait et qu’il aurait fait partie d’une ambassade envoyée par le tyran Magnence auprès de Constance, l’empereur d’Orient. C’est au cours de ce voyage qu’il aurait fait la connaissance de St Athanase, à qui il aurait ensuite apporté son soutien lorsque ce dernier fut condamné à l’exil par les Ariens. St Servais aurait également été présent au concile tenu en 359 à Remini, en Italie. Doté du don de prophétie, il aurait prédit que les Huns envahiraient la Gaule au siècle suivant (+ 384) St Servais est le troisième et dernier des trois ‘Saints de glace’. Il est invoqué pour soulager les rhumatismes et tous les problèmes reliés aux pieds et aux jambes (douleurs, boitement, etc.). On lui demande aussi d’intervenir pour faire fuir les souris et les rats.

Ste Agnès de Poitiers (VIème siècle)

Élevée à la cour par Ste Radegonde, elle suivit la reine à l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers, reçut la consécration des vierges des mains de St Germain de Paris, et fut placée par Ste Radegonde comme abbesse du monastère. Elle le gouverna avec piété selon la Règle de St Césaire d'Arles.

Elle était liée d'une amicale estime avec St Venance Fortunat.


Ste Rolende (VIIIème siècle)

icône contemporaine

Fille de Didier, le roi des Lombards, elle avait toutes les qualités, y compris une grande beauté. Donnée en mariage par son père au roi d'Ecosse, elle faussa compagnie aux seigneurs écossais qui la conduisaient vers son royal prétendant. Elle voulut se réfugier à Cologne au monastère de Sainte-Ursule, mais elle tomba malade à Villers-Poterie où elle mourut. Quelques années plus tard, l'évêque de Liège vint en personne lui dédier une église. Le procès de canonisation semble avoir été brulé lors de l'incendie de l'église de Gerpinnes (au 16e siècle), mais il est avéré qu'en mai 1103, le prince-évêque de Liège, Otbert, est venu reconnaître officiellement la sainteté de Rolende à Gerpinnes où elle était vénérée et où elle était enterrée." Elle est encore très vénérée et une marche rassemblant trois mille marcheurs est organisée le lundi de Pentecôte. Ses reliques reposent dans l'église de Gerpinnes (Belgique).

  St Euthyme le Jeune (+1005)

icône contemporaine

Né en Géorgie il s'établit avec son père, Jean, à la Sainte Montagne (Mont Athos). Bien que grands seigneurs à la cour royale de David, prince de Géorgie occidentale, ils assumèrent les plus humbles tâches d'abord dans d'autres monastères, puis à la Sainte Montagne, où St Jean traduisit en géorgien les livres des Pères grecs. Parce qu'il l'avait aidé lors d'une guerre entre prétendants royaux, le prince géorgien Tornik lui remit une riche récompense. St Jean l'employa à fonder un monastère athonite réservé aux Géorgiens. Au moment de sa mort, il en remit la direction à son fils Euthyme qui y instaura la vie hésychaste. Il contribua également à l'installation, au Mont-Athos, d'un monastère latin de tradition bénédictine qui exista jusqu'au XIIIème siècle. Grâce à lui, nous avons une riche documentation sur les écrits patristiques dont certains ne nous étaient pas parvenus.

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