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contemporaine |
Andoche et Bénigne,
prêtres, Thyrse, diacre, et Andéol, sous-diacre,
originaires de Smyrne tous les quatre, furent envoyés
par St Polycarpe ou bien par son successeur, Polycrate, évangéliser
la Gaule, en l'an 166, à l'appel de St Irénée.
Ils sont accueillis à Lyon par St Irénée
et par son prédécesseur, St Pothin, tous les deux
formés à l'école de Polycarpe et envoyés
par lui en Gaule précédemment. Andéol reçoit
alors pour mission de « porter l'évangile dans les
régions méridionales que fertilise le Rhône
». Le 30 avril 208, alors quil prêche devant
une foule nombreuse à Bergoïata, dans le Vivarais
(Ardèche actuelle), Septime Sévère, empereur
de Rome, de passage dans la cité, le fait arrêter
et comparaître devant lui, le christianisme étant
interdit. Andéol ne cède ni aux menaces, ni aux
promesses, et refuse avec force de renier sa foi. Après
l'avoir fait torturer, Septime Sévère le fait jeter
dans un cachot, puis ordonne sa mise à mort. Andéol
meurt la tête « fendue en croix par une épée
en bois », le 1er mai 208, à Gentibus. Son corps,
jeté dans le Rhône et poussé par le courant
jusqu'au rivage de Bas-Bergoïata (devenue Bourg-Saint-Andéol
au XVe siècle), y est recueilli le 5 mai, par une riche
gallo-romaine secrètement convertie. Elle fait ensuite
creuser dans sa maison un oratoire, où elle dépose
ses restes dans le sarcophage qui avait contenu le corps dun
enfant de sa famille décédé, pour ne pas
éveiller les soupçons et les protéger ainsi
de toute profanation. |
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