30 avril

(7 références)

 

  St Jacques le Majeur (1er siècle)

icône contemporaine

St Jacques le majeur était fils de Zébédée et frère de St Jean. Ils étaient pêcheurs sur le lac de Tibériade, compagnons de Simon et d'André. Ils étaient dans la barque de leur père et réparaient les filets quand Jésus, passant sur le rivage, leur dit :"Suivez-moi." Ils le suivirent. Avec Pierre, Jacques et Jean seront les plus proches des apôtres de Jésus. Ils sont à la Transfiguration, ils entrent auprès de la petite fille de Jaïre. Ils seront au jardin des Oliviers. Jacques, comme Jean, désire la première place auprès du Maître (Marc 10. 37). Il y gagnera l'annonce de son martyre : "Ma coupe, vous la boirez."
Jacques but la coupe du Seigneur en l'an 43, lors de la persécution d'Hérode. Etienne avait eu la place de premier martyr. Jacques le suivit de peu.

  St Eutrope (IIIème siècle)


Honoré comme premier évêque de Saintes, il est envoyé par le Pape St Clément pour évangéliser les populations de l’Aquitaine. Il aurait également été un ami de St Denis de Paris (dates incertaines : Ier ou IIIe siècle)

Son tombeau fut retrouvé quatre siècles après sa mort et devint une des étapes des chemins vers le pèlerinage de Compostelle, ce qui diffusa sa popularité.

 


  St Erkenwald (VIIème siècle)

icône contemporaine


Issu d'une famille princière d'Angle de l'Est, il utilisa une grande partie de sa fortune pour fonder deux monastères, l'un pour les hommes, à Barking, qu'il gouverna lui-même, l'autre pour les femmes, à qui il donna pour abbesse sa sœur Éthelburge. A la mort de l'évêque de Londres en 675, il fut appelé à ce siège par St Théodore, archevêque de Canterbury. Il est réputé pour la grande sainteté de sa vie.

 


  St Adjutor (+ 1131)

Chevalier normand et seigneur de Vernon-sur-Seine (maintenant renommée Vernon, dans l’Eure), Adjuteur participe à la première croisade de 1095, au cours de laquelle il est capturé par les islamistes. Refusant de renier sa foi, il est soumis à la torture. Quand il en revint, il éleva une chapelle à Ste Marie-Madeleine pour la remercier de l'avoir ramené sain et sauf au pays. Il se fit bénédictin à l'abbaye de Tiron dans le Perche, mais bientôt préféra la solitude de sa petite chapelle où il passa les dernières années de sa vie en ermite, recevant les malades pour leur apporter quelque guérison et les âmes en peine pour les conduire à la joie de Dieu. Il devint un saint très populaire chez les Normands.

 


  Ste Argyre (+1725)

Grecque, elle venait de contracter mariage quand un Turc, qui était follement amoureux d'elle, l'accusa d'avoir manqué à sa parole à son égard, affirmant qu'elle devait l'épouser et se convertir à l'Islam. Transférée à Constantinople, elle fut emprisonnée pendant dix-sept ans, partageant sa cellule avec des femmes qui ne partageaient ni sa piété, ni sa vertu. Elle eut beaucoup à en souffrir et elle mourut dans son cachot.

  St Joseph-Benoît Cottolengo (1786-1842)

Il est né en Piémont d'une famille pauvre de Turin. Aîné de douze enfants, ce petit garçon vif qui a souvent du mal à ne pas s'emporter, se montre cependant très pieux et plein de coeur. Il partage son maigre déjeuner avec de plus pauvres et déjà, les mendiants prennent l'habitude d'accourir sur son passage. A dix-huit ans, Joseph-Benoît entre au Séminaire où une éloquence naturelle le fait surnommer Cicéron ; il s'efforce cependant de dissimuler humblement ses connaissances. En tête de ses cahiers, il écrit: "Je veux être saint." Reçu docteur en théologie à Turin, il ne s'occupe que des indigents, leur donne tout ce qu'il possède et se constitue leur confesseur. Désintéressé, il se consacre entièrement à eux. Déjà, au faubourg de Val-d'Occo, il ouvre la Piccola Casa. Cette "Petite maison de la Providence", comme il l'appelait, fut l'origine d'une ville entière de plus de sept mille pauvres, malades, orphelins, estropiés, simples d'esprit, pénitentes. Pour cette oeuvre extraordinaire, il prenait à coeur d'enseigner ses auxiliaires à toute occasion. Il leur disait: "Ceux que vous devez le plus chérir, ce sont les plus abandonnés, les plus rebutants, les plus importuns. Tous sont des perles précieuses. Si vous compreniez bien quel personnage vous représentent les pauvres, vous les serviriez à genoux." Lui-même était un modèle de charité; son zèle ne connaissait pas de bornes. Pour cette oeuvre, toujours plus exigeante, le saint fonda quatorze sociétés qui sont aujourd'hui très répandues, surtout en Italie. Parmi ces fondations, il y en a quelques-unes qui sont purement contemplatives. Leur vie de prière doit attirer sur les autres la bénédiction du ciel, et compléter l'oeuvre de miséricorde corporelle par une oeuvre de miséricorde spirituelle, en priant pour ceux qui ont particulièrement besoin de secours, les mourants et les défunts. Il se confiait totalement à l'infinie bonté de Dieu, et comme le disait un de ses amis, il avait plus de confiance en Dieu que dans toute la ville de Turin. Quand on lui demandait quelle était la source de ses revenus, il répondait: "La Providence m'envoie tout." Il dormait quelques heures, souvent sur une chaise ou sur un banc, et retournait à son oeuvre quotidienne : prière et travail. Le labeur, les veilles et les jeûnes hâtèrent la fin du saint fondateur. Que lui importe la mort, il a confié son oeuvre à la Providence. Pour rassurer ses auxiliaires alarmés : "Soyez tranquilles, dit-il, quand je serai au ciel, où l'on peut tout, je vous aiderai encore plus que maintenant. Je me pendrai au manteau de la Mère de Dieu et garderai les yeux fixés sur vous."

  St Ignace Briantchaninov (+1867)

De famille noble, Dimitri Aleksandrovic Briantchaninov était né dans la région de Vologda, et, par tradition familiale, il avait été dirigé vers la carrière militaire. Ce fut justement à l’académie, tandis qu'il accomplissait ses études d’ingénieur, qu’il entra en contact avec les ferments religieux de l’époque, disséminés par les disciples du grand starets Païssy Velickovski. Sans doute influencé par le starets Léonide, qui sera la premier vénérable père spirituel du monastère d’Optina, Dimitri devint moine et reçut le nom d’Ignace lors de son ordination presbytérale. Il unit en peu d’années à la compréhension perspicace du monde contemporain, qu’il avait étudiée à l’académie, un solide enracinement dans la tradition ascétique orthodoxe. A vingt sept ans seulement, il fut ainsi en mesure d’assumer la direction de son monastère de la Trinité Saint-Serge, proche de Saint-Pétersbourg, où pendant vingt trois ans, il rompit quotidiennement pour ses frères le pain de la Parole, les initiant avec discernement à la prière du cœur et au combat spirituel selon la tradition des pères de l’Église. Elu évêque du Caucase et de la Mer Noire en 1857, Ignace se retira deux ans plus tard dans le monastère de Kostroma, pour des raisons de santé. Il s’adonnera, les dernières années de sa vie, à la rédaction de textes spirituels qui lui permettront de continuer à instruire surtout les moines. Sa popularité, cependant, est due au retentissement de ses ouvrages, qui sonnèrent comme un appel adressé à tous les hommes pour qu’ils découvrent la beauté d’une vie radicalement fidèle à l’Évangile, et la grandeur de la vocation universelle à la divinisation.

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