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contemporaine |
Joseph naquit à
Casseneuil (diocèse d'Agen). À l'âge de quatorze
ans, il ressentit sa vocation religieuse et souhaita devenir
prêtre. Une mémoire déficiente l'empechait
de poursuivre des études et d'entrer au petit séminaire.
Le curé de sa paroisse lui conseilla de frapper à
la Trappe, tout en ayant des doutes à cause de sa faible
constitution. Joseph, après une première visite
à l'abbaye de Sainte-Marie du Désert au diocèse
de Toulouse, y fut admis le 5 décembre 1894. Il avait
juste seize ans. Au noviciat, il reçut le nom de Marie-Joseph,
et fut placé sous la direction du p. André Malet,
futur abbé, qui allait lui être d'une grande aide.
Il était très apprécié de ses frères
: « Il était toujours content, cest ce qui
faisait la beauté de sa physionomie. Tout le monde laimait
et lestimait. Il souriait toujours. », il prononça
ses vux solennels en 1900. Toutefois, ses études
en vue du sacerdoce qu'il désirait toujours lui étaient
pénibles. Il se heurtait à la dureté de
son professeur de théologie qui se moquait ouvertement
de son manque de mémoire et de ses difficultés
d'apprentissage. Sa volonté, soutenue par sa foi profonde
et sa confiance inébranlable dans sa vocation, ne faiblit
pourtant pas, aidée par le p. André auquel il obéissait
fidèlement. Il réussit ses examens, et fut ordonné
prêtre en 1902. Mais la maladie qui l'emportera commençait
à le miner. Au lendemain de son ordination, il dut retourner
dans sa famille pour se reposer. De retour au monastère,
son état de santé empira. Après de longs
mois de souffrance, le 17 juin 1903 au petit matin, après
avoir communié, Père Marie-Joseph rejoignit pour
toujours le Christ Jésus. |
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