12 juin

(4 références)

 

 

St Onuphre (+400)

icône contemporaine

Le comte Paphnuce visitait les moines d'Egypte. Un jour, dans le désert proche de Thèbes, il aperçoit comme une forme à peine humaine. S'approchant, il se rend compte que cette forme est un ermite vêtu de sa seule chevelure et de sa barbe. Tout d'abord effrayé, celui-ci est mis en confiance et consent à narrer sa vie. Il lui conte ainsi comment, après avoir vécu avec de nombreux frères, il s'est senti appelé à vivre, en solitude, la pauvreté absolue. Au cours de soixante-dix années de vie solitaire et dépouillée de tout, ses vêtements sont tombés en poussière progressivement. Il ne les a pas remplacés : "N'est-on pas nu devant le Seigneur, seul témoin de mon existence." Quant à la nourriture, il la reçoit entièrement de la sollicitude du Seigneur qui lui fournit dattes et eau douce. Au lendemain de ce récit, Onuphre qui a rempli sa vie et transmis son testament spirituel, remet son âme à son Maître. Paphnuce l'ensevelit et aussitôt la grotte qui abritait l'ermite, s'écroule tandis que le palmier qui le nourrissait se flétrit. St Onuphre, patron des tisserands, fut grandement vénéré au Moyen-Age tant en Orient qu'en Occident.

St Eskill (+1069)

icône contemporaine

St Anschaire de Corbie avait été le premier évangélisateur de la Scandinavie, principalement de la Suède, mais cette évangélisation restreinte surtout aux environs de l'actuelle Stockholm et le Russland, fut recouverte par le paganisme. La nouvelle évangélisation vint de la Grande-Bretagne avec St Siegfrid qui a pour compagnon St Eskill. Consacré évêque, ce dernier exerce son ministère dans la province du Soedermanland, au sud-ouest de Stockholm. Le prince qui le soutient est tué. Une fois de plus la réaction païenne devient active et St Eskill est lapidé par la foule.

Bx Guy de Cortone (+1245)

Il était un seigneur de condition très modeste, mais très hospitalier. Les "Fioretti" de St François racontent que le Poverello et ses compagnons furent reçus chez lui, leur lavant les pieds et leur offrant un excellent repas. Plusieurs jours plus tard, il vit St François prier et c'est alors qu'il voulut devenir son disciple et vivre davantage encore la pauvreté.
Devenu franciscain en 1211, il se retira dans une grotte près de Cortone et prêcha la pénitence aux populations voisines.

père Grégoire Krug (1908-1969)

Georges Ivanovitch Krug naquit à Saint- Pétersbourg, et passa son enfance en Esthonie. Artiste de talent il fut reconnu dès ses études. Il emmigre à Paris en 1931 où il fréquente les artistes russes. En 1933, il est chargé de peindre l'iconostase de l'église Saint-Séraphim de Sarov à Paris avec L. Ouspenski. Les deux hommes se mirent dorénavant à étudier la technique de l'icône. Georges travaillera alors sous la direction de soeur Jeanne Reitlinger et l'iconographe russe Fiodorov. C'est au printemps 1948, âgé de 40 ans, que Georges Ivanovitch se fit moine et reçut le nom de Grégoire, du saint moine Grégoire isographe des Grottes de Kiev au XIIe siècle. Le Père Grégoire vécut vingt ans au Skite du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis. Dans la quiétude de la prière, uniquement occupé par sa peinture, il atteignit une pleine harmonie spirituelle au sein de l'église orthodoxe. Un journal français écrivit à son propos : "Près de Paris, dans les Yvelines vécut un ermite, le moine orthodoxe Grégoire Krug. Il peignit des icônes qui étaient sa prière". Il décéda au Skit du Saint-Esprit le 12 juin 1969, où il est enterré derrière l'abside de l'église.

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