1er juin

(6 références)

 

St Justin (IIème siècle)

icône contemporaine

Il naquit à Naplouse, ville de Palestine bâtie sur l'ancien site de Sichem. Ses parents étaient des païens très aisés qui lui firent faire des études très poussées. Il est alors à la recherche de la sagesse. Il en parle dans ses "dialogues avec Tryphon" où il nous raconte sa longue quête. Il se confie à un maître stoicien, mais celui-ci ne lui parle pas de Dieu. Il le quitte pour un disciple d'Aristote qui ne s'intéresse qu'à ses honoraires. Les platoniciens lui offre une doctrine solide et exaltante. St Justin pensait avoir trouvé ce qu'il cherchait. Mais sa rencontre avec un chrétien lui fait aller plus loin : la vérité tant recherchée, seul le Christ peut la lui donner. A trente ans, devenu chrétien, il ne renie pas sa quête philosophique. Elle est, à ses yeux, une préparation de la révélation chrétienne, chaque doctrine contenant une parcelle de la vérité totale qui se trouve dans le Christ. Il commence alors une carrière d'enseignant, fonde des écoles de philosophie à Ephèse puis à Rome. C'est alors que l'empereur Marc-Aurèle commence sa grande persécution. St Justin refuse de sacrifier aux dieux et il est décapité.

St Fortunat (IVème siècle)

Fortunat de Spolète était prêtre près de Spolète en Ombrie. Il fut renommé pour sa charité et son amour des pauvres. On raconte qu'un jour, alors qu'il labourait un champ, Fortunat trouva deux pièces d'apparemment peu de valeur. Il les plaça dans sa poche. Le soir, il rencontra un pauvre homme au détour d'une route. Fortunat décida de lui donner les deux pièces. Le soleil illumina alors soudainement celles-ci, les faisant briller comme l'or. On raconte aussi qu'après sa mort, on retrouva le bâton à l'aide duquel Fortunat faisait paître les bœufs, et que ce bâton prit vie et devint un arbre.

Après sa mort, Fortunat fut vénéré comme saint, et le monastère de San Fortunato de Montefalco lui est dédié.

St Ronan (VIème siècle)

icône contemporaine

St Ronan est né en Hibernie, de parents devenus chrétiens par la prédication de St Patrick. Il s'adonna très tôt à la vie monastique, mais ne semble pas être allé, pour sa formation, en Bretagne insulaire, car l'épiscopat lui aurait été conféré (s'il le fut) en Irlande même. Le désir de solitude domine chez lui, et pour le satisfaire, il songe à l'Armorique, quitte l'Irlande et débarque à l'Ile Molène, où son souvenir est resté vivace." (diocèse de Quimper et Léon)

Ste Wite (IXème siècle)

icône contemporaine

Ste Wite était une sainte femme saxonne du Dorset du IXe siècle qui fut tuée par des Danois en maraude. Elle est la sainte patronne du Dorset. La tradition orale locale raconte que Ste Wite vivait en ermite sur des falaises isolées, dans la prière et la solitude. Elle entretenait des feux comme balises pour guider les marins. Elle a été tuée par des Vikings danois lors d'un raid sur Charmouth vers l'an 830.

 

St Siméon de Trèves (+1036)

icône contemporaine

Sicilien de Syracuse d’un père grec et éduqué à Constantinople, St Siméon vécut comme Ermite sur les bords du Jourdain en Palestine puis rejoignit une communauté à Bethléem. Ensuite il vécut à nouveau en érmite dans la région du Sinaï, d'abord dans une petite caverne sur les bords de la Mer Rouge puis au sommet même du Mont-Sinaï.
L'higoumène du Mont-Sinaï l'envoya alors en mission auprès du duc de Normandie. St Siméon se fixa finalement à Trèves où il se fit emmurer par l'archevêque dans la tour de la Porte-Noire de Trèves (une ancienne casemate impériale) où il vécut sous l'obédience de l'abbé du grand monastère bénédictin de Saint-Martin et qui assista St Siméon dans ses derniers moments et rédigea sa biographie.

Marguerite Porete (vers 1250-1310)

icône contemporaine

Vivant à Valenciennes à une époque de grande effervescence religieuse, Marguerite fait partie des Béguines, un mouvement composé de femmes libres, d'âmes en quête d'Amour divin. En 1290, elle écrit un livre qui la fera connaître, mais hélas aussi, condanner par l'Inquisition : le "miroir des âmes simples et anéanties". D’une sensibilité théologique proche de celle de Maître Eckhart, il développe, en une écriture magnifique, les thèmes les plus élevés de la spiritualité contemplative : le renoncement à l’identité propre, l’anéantissement de l’esprit dans la lumineuse ténèbre de la divinité, la communion au Dieu inidentifiable, la pure mélodie de l’âme amoureuse. A ce stade d'évolution, dit-elle, l'âme est « si brûlante en la fournaise du feu d'Amour, qu'elle est devenue feu, à proprement parler, si bien qu'elle ne sent pas le feu, puisqu'elle est feu en elle-même par la force d'Amour qui l'a transformée en feu d'Amour ». Une métaphore que l'on retrouvera chez St Jean de la Croix quelques deux siècles plus tard. Mais l'Inquisition condamne et brûle le livre jugé hérétique en 1306, puis Marguerite elle-même, qui refuse de dédire, le 1er juin 1310 à Paris. Son livre que l'on croyait disparu est retrouvé au Vatican au XXème siècle et de nouveau publié. Aujourd'hui les théologiens n'y trouve plus rien à redire...

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