27 juillet

(5 références)

 

  St Panteleimon (+303)

icône contemporaine

Médecin, proche de la cour impériale, il se convertit et se mit tout autant au service des pauvres que des riches. Découvert comme chrétien, il fut sommé de renier le Christ. Condamné aux bêtes, après divers supplices, il témoigna de sa foi et fut enfin décapité à Nicodémie.
Le synaxaire des Eglises d'Orient témoigne du culte qui fut le sien dès les premiers temps.

 


 Ste Nathalie (+852)

25 x 20 cm (1999)

Elle vécut au IXème siècle dans l'Espagne envahie par les sarrazins, et y donna sa vie pour le Christ avec son mari Aurèle et un autre couple de leurs amis, Félix et Liliose, refusant de camoufler leur foi plus longtemps.

 

  St Titus Brandsma (1881-1942)

 

icône contemporaine

Né en 1881 à Ugoklooster en Hollande, Titus était entré au Carmel à dix sept ans. Brillant, d'une grande culture, il devint un point de référence pour tous les catholiques des Pays-Bas jusqu'à être élu recteur de l'université catholique de Nimègue. Il fut aussi nommé assistant ecclésiastique des journalistes hollandais. Brandsma, qui s'était fermement opposé dès le début à l'idéologie nazie, par ses articles et ses initiatives en tout genre, fut arrêté le 19 janvier 1942 et emprisonné par la gestapo à Scheveningen. Puisqu'il n'était nullement disposé à se rétracter, mais voulait au contraire consigner par écrit ses convictions, son destin fut rapidement arrêté. Dans toutes les prisons où il passa avant d'aboutir à Dachau, il ne fit que réconforter, précher l'Evangile et confesser les gens, étonnant tout le monde par son exceptionnelle sérénité en toutes circonstances. Transféré en juin 42 à Dachau, Titus Brandsma mourut après un mois de mauvais traitements d'une rare cruauté, épuisé finalement par les maladies et la faim.

"Dieu habite en nous et c'est Lui qui ouvre les yeux de notre coeur sur ce qui en vaut la peine ; Il murmure en nous sa parole et nous incite à la mettre en pratique... Cette inhabitation et cette pénétration de Dieu ne doivent pas seulement être l'objet de notre intuition ; elles doivent se manifester dans notre vie, elles doivent s'exprimer dans nos paroles et nos actions ; elles doivent irradier toute notre manière d'être et d'agir."

  Bse Marie-Clémence de Jésus Crucifié (1890-1943)

Hélène Staszewska a vécu trente et un ans en famille où elle a appris à aimer, servir, collaborer en élevant ses jeunes frères et sœurs. Institutrice, elle se donnait aussi dans des activités sociales. Elle a passé vingt deux ans dans la vie religieuse. Le but de sa vie religieuse a été clairement exprimé : "Vivre avec Jésus et en Jésus". L’esprit de prière l’animait : "Elle aimait beaucoup les adorations de nuit. Après avoir pris un bref repos, elle venait vers minuit à la chapelle pour y demeurer jusqu’au matin." Elle ne cessait jamais de travailler sur elle-même. Trois ans avant sa mort, elle écrivait : " Depuis des années, je travaille pour acquérir la bonté ." Ceux qui la connaissaient étaient sous le charme de sa bienveillance manifestée à tout le monde. Dans les temps difficiles de la guerre, étant supérieure du couvent de Rokiciny Podhalanskie, elle aidait les nécessiteux et en secret, offrit un refuge dans sa communauté à des jeunes filles juives et à des fugitifs. Arrêtée et déportée, elle mourut au bout de six mois brisée par les mauvais traitements, dans le camp de concentration d’Auschwitz le 27 juillet 1943.

  Jacques Lusseyran (1924-1971)

"La joie ne vient pas du dehors, elle est en nous, quoi qu’il arrive. La lumière ne vient pas du dehors, elle est en nous, même sans les yeux."

Jacques Lusseyran a grandi à Paris et est devenu complètement aveugle à l'âge de huit ans. Il poursuivit néanmoins sa scolarité dans des écoles « normales » et mena des études de philosophie et littérature. En 1941, il co-fonde un groupe de résistance, Défense de la France, qui publie un journal clandestin éponyme, qui à la libération deviendra France Soir. Il est entre autres chargé des entretiens de recrutement, se fiant à un sens intérieur, développé depuis qu'il est devenu aveugle, et qui ne lui fera jamais défaut. Il est arrêté en 1943 et déporté au camp de Buchenwald. Il sera libéré en avril 1945. Sa survie est due au fait qu'il était interprète dans le camp, et qu'il n'eut pas à subir les terribles travaux forcés, les "kommandos" de travail. Il devient ensuite professeur de philosophie et de littérature dans des universités françaises, puis aux États-Unis. Son livre Et la lumière fut, relate les années de vie qui vont de l'enfance à la libération de Buchenwald. Sa vie fut empreinte de la conviction profonde que toute expérience est une occasion, et que la joie et la tranquillité sont sans cesse disponibles en nous immédiatement et en abondance. Il trouva la mort dans un accident de la route le 27 juillet 1971, à l'âge de quarante sept ans.

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