24 juillet

(7 références)

 

  Ste Christine (+ v 300)

icône contemporaine

Il existe deux saintes prénommées Christine, martyres, une à Rome et une à Tyr, fêtées toutes deux aujourd'hui. On ne sait pas grand chose d'elles, seulement ce que racontent les "actes", bien postérieurs à leur vie.

 

 

  St Fantin (293-336)

icône contemporaine

St Fantin est le plus ancien saint calabrais historiquement prouvé. Il est né et mort à Taureana di Palmi. Son biographe, Pierre l’évêque d’Occident, nous présente un profil fascinant de la sainteté. Nous ne savons pas qui l’a conduit à Christ, mais nous savons qu’une fois qu’il a appris à le connaître, sa vie n’était que pour lui. Pierre nous dit qu’il était cavalier, au service d’un noble païen de Taureana nommé Balsamio. Très assidu à la prière et ami des pauvres, il était plein de miséricorde à leur égard. Au moment de la moisson, il les aidait en battant leurs gerbes avec les juments de son maître, de nuit, afin que cela ne se sache pas. Balsamio averti par des personnes maléfiques, pris de colère voulut le tuer, mais St Fantin parvint à s’échapper et se dirigea vers la rivière Metauro (aujourd’hui Petrace). Celle-ci , en crue, était impossible à traverser. Tel Moïse, il en divisa les eaux par sa prière. Balsamio voyant le prodige, lui demanda pardon, réussit à traverser la rivière à sa suite et se convertit au Christ.

  St Declan (Ve siècle)

icône contemporaine

Il est probable que St Declan soit le premier évêque d’Ardmore, qui était certainement un siège épiscopal et un centre ecclésiastique important dans les temps anciens. Le contenu de ses Actes est hautement légendaire et ne mérite pas d’être cru, mais il témoigne de l’extraordinaire vénération dont il était entouré à Ardmore et dans le territoire environnant. Cette dévotion est restée jusqu’à nos jours, en particulier le jour de sa fête, toujours célébrée, où Ardmore devient le centre de nombreux pèlerinages.

  Ste Sigolène (VIIème siècle)

Segolène est née dans une famille noble d’Aquitaine. Lors de son mariage avec Gislulf à l’âge de douze ans, elle offre à son mari tous ses biens pour « gagner la liberté de son corps ». Son mari exauça son désir d’un mariage joséphite et encouragea sa piété et sa charité. Après dix ans de mariage, son mari mourut subitement. À l’âge de vingt deux ans, elle eut du mal à convaincre ses parents qu’elle ne souhaitait pas se remarier. Après avoir été consacrée diaconesse par l’évêque de la ville, elle réussit finalement à persuader son père de lui construire un couvent sur ses propres terres. Elle fonda ainsi le monastère de Troclar (Tarn), dont elle fut la première abbesse.

 

  Sts Boris et Gleb (+1015)

icône russe

Vladimir, le prince de Kiev avait deux fils, Sviatopolk et Iaroslav lorsqu'il épousa la princesse byzantine Anne. Le baptême de leurs sujets et du prince fut un des fruits de ce mariage. La naissance de Gleb, puis de Boris quelques années plus tard, en fut le second fruit. Vladimir avait désigné ces deux jeunes princes comme ses héritiers, ce qui ne fut pas du goût des deux autres, en particulier Sviatopolk qui entra en guerre contre ses deux demi-frères. Boris et Gleb refusèrent de se défendre pour ne pas verser le sang. Ils furent assassinés à l'âge de vingt ans et de quinze ans. Leur autre demi-frère les vengea et, devenu prince de Kiev, promut leur culte. La piété russe s'attacha à la figure de ces deux jeunes princes et en fit les symboles de la souffrance innocente à l'image de l'immolation du Christ.

Ste Cunégonde (ou Kinga) (1234-1293)

icônel contemporaine

Elle était la fille du roi Béla IV de Hongrie et la nièce de Ste Élisabeth de Hongrie, petite nièce de Ste Edwige de Silésie, sœur de la bienheureuse Yolande, et de sainte Marguerite de Hongrie. Contre son gré, elle épousa Boleslas V dit le chaste, qui devint roi de Pologne. Kinga, qui aurait voulu se consacrer à Dieu dans le célibat, refusa de consommer son mariage, et son époux ne s'y opposa pas. Ensemble, ils firent vœu de chasteté entre les mains de l'évêque et vécurent une vie de charité, visitant les pauvres et les malades. En tant que reine, elle sut faire face aux besoins de son pays, agité par les guerres et les invasions Tartares. Elle s'employa à conserver l'unité du pays. Le peuple l'aimait, la surnommant consolatrice, mère nourricière. La légende raconte que c'est elle qui offrit au peuple polonais la mine de sel de Wieliczka, toujours en activité aujourd'hui. Kinga s'employa à favoriser la canonisation du martyr de Cracovie, St Stanislas, en favorisant les démarches de l'évêque de Cracovie, Prandota de Bialaczew. Quand Boleslas mourut, en 1279, elle vendit tout ce qu'elle possédait pour donner ses biens aux pauvres. Elle refusa de prendre la couronne de Pologne, à la suite de son époux, comme on l'y invitait, et préféra rejoindre le monastère des Clarisses de Stary Sacz qu'elle avait fondé, où elle termina ses jours, refusant qu'il soit fait allusion à son ancien statut de duchesse.

Bse Louise de Savoie (1462-1503)

La princesse Louise est l'une des filles du bienheureux Amédée IX, duc de Savoie et de Yolande de France, sœur du roi Louis XI. Elle naît le 28 décembre 1462, probablement à Bourg-en-Bresse et désire devenir religieuse. Cependant son oncle le roi de France lui fait épouser Hugues de Chalon-Arlay, seigneur de Château-Guyon, le plus jeune des fils de Louis II de Chalon-Arlay, prince d'Orange, le 24 août 1479. Le roi Louis XI en personne la mène jusqu'à Dijon. Elle vit chrétiennement avec son mari dans leur propriété du Jura, avec un soin particulier pour les pauvres, pour lesquels elle file elle-même la laine. Devenue veuve en 1490, sur les conseils du père Perrin, la princesse entre au couvent de Sainte-Claire d'Orbe, dans le pays de Vaud (Suisse). Selon Catherine de Saulx, elle y mène une vie religieuse exemplaire. Elle écrit des méditations et un traité monastique, qui n'ont pas été conservés. Elle est souvent malade, et meurt en 1503

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