21 juillet

(5 références)

 

  Ste Praxède (+ 164)

détail de la mosaïque absidale de Sainte-Praxede, Rome

Elle appartenait à la famille sénatoriale des Pudens dont elle était la fille. Elle mourut martyre à Rome au temps de l'empereur Marc-Aurèle. Une église fort ancienne témoigne du culte qui entoura très tôt la mémoire de Ste Praxède.

 

 

  St Victor (+ v. 300)

icône contemporaine

Son culte est très ancien puisqu'on construisit en 415, à Marseille, un monastère portant son nom. Il aurait été un brillant officier, mais il refusa de trahir le Christ. Arrêté, il fut traîné sur le dos par les rues de la ville, afin de permettre à la populace de l'accabler d'outrages grossiers et de coups. Reconduit à la prison, il convertit ses gardiens, Longin, Alexandre et Félicien. Ils furent tous trois décapités, et St Victor fut broyé sous une meule à l'entrée des bains publics.

 

 

  St Arbogaste (VIème siècle)

Originaire d'une noble famille d'Aquitaine, il aurait été d'abord un pieux solitaire dans une forêt d'Alsace, appelée depuis la "Forêt Sainte". Le roi Dagobert II, connaissant ses vertus, le fit venir à Strasbourg pour succéder à l'évêque Lothaire qui venait de mourir. Il conserva durant tout son épiscopat le même esprit d'humilité, de douceur et de désintéressement qui était le sien dans sa vie érémitique. Il resta en relation avec la cour royale, mais sans s'y soumettre. Il reçut un territoire qui fut à l'origine de la souveraineté temporelle de l'évêque de Strasbourg. L'un de ses grands soucis fut la formation d'un clergé zélé et instruit dans la science évangélique. Il mourut le 21 juillet 678. Ses reliques, d'abord dans une chapelle construite sur son tombeau, furent transportées dans l'église abbatiale de Strasbourg.

  St Syméon le fou (VIème siècle)

Le jeune Syméon, qui vient de Syrie, entreprend le pèlerinage de Jérusalem pour la fête de l'Exaltation de la Croix. En chemin, il rencontre un jeune homme de son âge du nom de Jean. Tous deux, sur le chemin du retour, décident de ne pas rentrer à la maison mais de se faire ermites dans le désert de Palestine. Au bout de trente années d'ascèse, Syméon, préoccupé par le salut des hommes, quitte le désert. Il va à Jérusalem, puis à Emese où il contrefait le fou, à la fois pour cacher sa propre sainteté et ses miracles, et pour frapper les esprits. Ses incongruités lui attirent des affronts mais convertissent un grand nombre de gens. Il a aussi le don de prophétie : un jour, passant par une école, il embrasse certains enfants affectueusement et recommande au maître :"Sois indulgent envers tous ceux que j'ai embrassés." Peu après, les enfants embrassés succombèrent en effet durant une épidémie de peste.

  St Néot (IXème siècle)

Il appartenait à la famille du roi Alfred le Grand, et était petit de taille (quatre pieds, soit un mètre vingt). D'abord soldat, il devint moine à l'abbaye de Glastonbury où il fut ordonné et devint sacristain. Il partit ensuite pour devenir ermite en Cornouailles puis prés de la lande de Bodmin. Miséricordieux avec les pauvres, il est dit aussi qu'il avait une étrange relation avec les animaux et les oiseaux et qu'il faisait des miracles avec eux.

 

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