22 janvier

(5 références)

 

St Vincent de Saragosse (+ 304)

icône contemporaine

 

Il était diacre à Saragosse en Espagne et était le porte-parole du saint évêque Valère, qui parlait avec difficulté. Ils furent arrêtés et martyrisés à Valence sous l'empereur Dioclétien. Vincent prit la parole pour affirmer leur foi, et il succomba dans les tortures, en priant et chantant des psaumes jusquà la fin.

Il est le saint patron des vignerons.

 

Ste Damiana (IVe)

icône copte contemporaine

Au début du IV è siècle, dans la province égyptienne de Parallos, au nord du delta du Nil, meurent décapitées la prieure Damiana et les quarante moniales de son monastère.

Fille de Marcus, gouverneur local, Damiana avait été instruite dans la foi par son père. À quinze ans, saisie du désir de s’adonner totalement à la prière et à la méditation des Écritures, elle demanda l’autorisation de se retirer avec quelques compagnes dans un lieu adapté à la vie monastique. Marcus, qui était homme magnanime, leur fit alors construire un monastère bien protégé.
Survinrent les persécutions de Dioclétien. Marcus fut parmi les premiers, étant donné sa situation, à être invité à apostasier. Ce qu’il fit, du moins dans un premier temps. Damiana en personne, par son grand courage et son énergie, convainquit en effet son père à renier son apostasie. Celui-ci se mit alors à confesser publiquement sa propre foi, et il fut décapité. L’empereur, ayant appris le rôle de Damiana et de ses compagnes dans ce qui s’était produit, tenta, mais en vain, de les amener à apostasier. Elles moururent toutes martyres ; et sur le lieu de leur martyre existe aujourd’hui encore un monastère féminin qui porte leur nom.

 St Philippe de Moscou (1507-1569)

icône russe contemporaine

 

Il entra au monastère de Solovski, au delà du cercle polaire dont il devint higoumène. Désigné pour être métropolite de Moscou (1566), il prit son rôle de pasteur au sérieux dans un contexte difficile. Régnait en effet à ce moment le tsar Ivan le Terrible. Il n'hésita pas, dès les premiers jours, à blâmer les cruautés du tyran. Les chrétiens et même les évêques ne le soutinrent pas, paralysés par la peur. Il fut finalement déposé par un concile local, exilé dans un monastère près de Tver et c'est là que le bourreau favori de l'empereur vint l'étrangler.

 

Claire de Castelbajac (1953-1975)

Claire naquit à Paris, le 26 octobre 1953. Après cinq ans passés au Maroc, elle vécut à Lauret, dans la Gers. Dès cet âge là, elle manifeste un intense joie de vivre, un sens aigu des autres, une grande générosité et un coeur passionné et un attrait tout particulier pour les choses de Dieu. Ainsi à deux ans, elle dit à sa mère qui la laisse seule un instant : "Je ne suis pas seule. Je reste avec Jésus". A cinq ans et demi, elle fait sa première communion et elle ne cesse de se livrer à Jésus et à Marie. Après de bonnes études, elle part à Rome pour rentrer à l'Institut Central de Restauration (peinture et fresque). Cette vie semble facile et pourtant, elle a du subir jusqu'ici, de nombreuses et fréquentes maladies, une sensibilité excessive, une naïveté blessante, un manque de discipline dans son travail... Cependant, on voyait en elle, une explosion quasi permanente de joie, dans ce sourire toujours nouveau à la vie. Puis de retour à Rome, on l'envoie restaurer deux fresques dans la basilique Saint-François à Assise. C'est un grand moment. Aux vacances de Noël, elle rentre chez ses parents à Lauret, pleine de joie, débordante de vitalité. Cette joie est celle du Royaume déjà commençé sur cette terre, celle des enfants de Dieu, confiants en Notre Seigneur. Le 30 décembre, elle passe sa journée devant la grotte de Lourdes où elle prie longtemps la Sainte Vierge. Lui demande-t-elle un suprême témoignage de Son amour...? Le 4 janvier, une méningoencéphalite foudroyante se déclare, qui l'emportera le 22. (http://membres.lycos.fr/pandarr/Catholique2)

l'abbé Pierre (1912-2007)

"souviens-toi d'aimer!"

Né à Lyon dans une famille nombreuse, il entre très jeune chez les capucins, où il reçoit le nom de Philippe. Il passera là sept années austères et joyeuses, qui fonderont le reste de sa longue vie. Il est ordonné prêtre en 1938, et devient vicaire de la cathédrale de Grenoble. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il crée des maquis en Chartreuse et dans le Vercors, et aide plusieurs personnes à passer en Suisse. Il garde de cette époque son nom de résistant : l'abbé Pierre. Nommé aumônier à Paris à la Libération, il est député de Meurthe-et-Moselle de 1945 à 1951. Révolté par les inégalités sociales, il fonde en novembre 1949 l'association Emmaüs, qui se consacre à la construction d'abris provisoires pour les sans-logis, financée par la revente d'objets de récupération. Son combat prend une grande envergure pendant le dur hiver 1954. A la suite de la mort de froid d'une femme et d'un bébé il lance un appel à la solidarité à la radio, qui sera à l'origine d'un grand mouvement de charité. Son combat contre la misère se poursuivra jusqu'à son dernier souffle. Le mouvement "Emmaüs" regroupe aujourd'hui quatre mille personnes et quatre vingt communautés réparties dans trente pays.

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