16 janvier

(4 références)

 

 Ste Priscille (1er siècle)

icône contemporaine

 

Femme de Manius Acilius Glabrio, elle était la mère du sénateur Pudens. Selon la tradition, elle accueillit St Pierre qui établit son quartier général dans sa villa romaine, à prximité des actuelles catacombes de Priscille.

 

St Marcel 1er (pape) (+ 309)

Romain d'origine, Marcel fut choisi le 21 mai 308, pour succéder à St Marcellin, martyrisé deux mois auparavant. Il obtint d'une pieuse matrone nommée Priscille, un endroit favorable pour y rétablir les catacombes nouvelles, et pour pouvoir y célébrer les divins mystères à l'abri des profanations des païens. L'Église subissait alors la plus violente des dix persécutions. L'empereur Maxence le fit arrêter par ses soldats et comparaître à son tribunal, où il lui ordonna de renoncer à sa charge et de sacrifier aux idoles. Mais ce fut en vain : St Marcel répondit hardiment qu'il ne pouvait désister un poste où Dieu Lui-même l'avait placé et que la foi lui était plus chère que la vie. Il ne le condamna point pourtant à la mort. Pour humilier davantage l'Église et les fidèles, il l'astreignit à servir comme esclave dans les écuries impériales. Il mourut au milieu de ces animaux, à peine vêtu. Ses reliques reposent dans l'ancienne église de son nom, illustrée par son martyre. Il fut le dernier des Papes persécutés.

St Honorat de Lérins (+ 430)

fresque contemporaine (détail)

Originaires d'une noble famille gallo-romaine, Honorat et son frère Venance reçurent le baptême dès leur jeunesse. Saisis par le désir de perfection, ils cherchèrent à gagner l'Orient, patrie des moines. Ils s'embarquent alors pour la Grèce avec un troisième compagnon, épris lui aussi de vie monastique. En Grèce, Venance tombe malade et meurt. Honorat regagne l'Occident avec son compagnon, mais l'appel de la solitude ne les a pas fait se quitter. L'évêque de Fréjus, Léonce, leur fait don d'une île de l'archipel de Lérins au large de Cannes, alors déserte. Les deux solitaires en chassent démons et serpents et, grâce aux disciples venus du continent, l'île se peuple de moines organisés en une communauté cénobitique fort souple, sous la direction d'Honorat. Ce monastère deviendra l'un des grands centres spirituels de la région. Actuellement, le monastère est encore habité par des moines cisterciens. La Règle de St Honorat, qui insiste sur la stabilité du moine, servira de modèle à d'autres et fera l'admiration de Jean Cassien. En 426, St Honorat quitte son île pour devenir évêque d'Arles. Dans ce diocèse déchiré par les divisions, il rétablit la concorde et rend à l'Eglise d'Arles rigueur, vigueur et sainteté.

St Fursy (+ v. 650)

 

Fils d’un couple princier irlandais, il est confié aux soins de St Brendan, qui se charge de son éducation. Lorsqu’il devient adulte, il choisit d’entrer en religion, et demeure en Irlande durant près de douze ans, comme moine puis comme missionnaire. Après avoir été ordonné, il se rend en Angleterre (Est-Anglie) et y fonde plusieurs monastères (Cnobheresburg et Ugremouth, notamment) avec la protection du roi Sigebert. Il se retire ensuite comme ermite durant une année puis s’embarque pour la France, où il obtient du roi Clovis II et de son épouse, la reine Bathilde, l’autorisation de fonder les monastères de Lagny-sur-Marne et de Péronne.
Plusieurs miracles lui sont attribués, notamment celui d’avoir ramené à la vie le jeune fils décédé du comte Aimont. Il est également témoin de nombreux épisodes d’extase et de visions, qui ont été abondamment décrits dans la littérature de l’époque et qui auraient inspiré le poète Dante. Il décède à Mezerolles (Somme) alors qu’il est en route pour l’Angleterre afin de rendre visite à sa famille.

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