15 janvier

(7 références)

 

 Ste Rachel (v. 1700 av J.C.)

icône contemporaine, peinte par Mère Anastasia

 

C'est la quatrième femme de Jacob, la mère de ses deux derniers fils, Joseph et Benjamin.

 

  St Jean Calabytes (+450)

fresque contemporaine

Surnommé "le pauvre pour le Christ", il a connu une vie proche de celle de St Alexis. Il était né dans une famille sénatoriale où il reçut une éducation des plus soignées. Mais sa pensée d'avenir était ailleurs. Il quitta clandestinement le domicile familial très jeune pour entrer au monastère des Acémètes à Constantinople. Il jeûna tant que personne ne pouvait reconnaître en ce jeune moine le jeune et délicat aristocrate entré trois ans auparavant. Osbédé par la pensée de sa famille, il fut autorisé à la rencontrer. Il se couvrit de haillons et frappa à la porte de la maison paternelle. Reçu comme un mendiant, il put toutefois obtenir une petite cabane au risque des mauvais traitements des serviteurs. A la veille de sa mort, il demanda à sa mère de venir. Elle accepta de rencontrer ce mendiant inconnu qui se fit reconnaître comme son fils en lui rendant un évangéliaire précieux qu'il avait reçu d'elle au temps de son enfance. Et c'est alors qu'il remit son âme à Dieu.

Ste Ita (+ 577)

icône contemporaine

Ita de Limerick est la sainte la plus célèbre d'Irlande après Ste Brigitte. On dit qu'elle était de lignée royale, née dans l'une des baronnies de Decies près de Drum dans le comté de Waterford, et appelée Deirdre. Un aristocrate souhaitait l'épouser, mais après avoir prié et jeûné pendant trois jours et avec l'aide divine, elle a convaincu son père de lui permettre de mener la vie consacrée. Elle émigra à Hy Conaill (Killeedy), dans la partie ouest de Limerick, et fonda une communauté qui a rapidement attiré de nombreuses jeunes femmes. Elle fonda et diriga une école. Beaucoup de saints irlandais ont été instruits par elle pendant des années. Pour cette raison, elle est souvent appelée 'mère nourricière des saints d'Irlande'. On raconte que St Bredan lui demanda un jour quelles sont les trois choses que Dieu aimait particulièrement. Elle répondit: 'La vraie foi en Dieu avec un cœur pur, une vie simple avec un esprit religieux et une ouverture des mains inspirée par la charité'. Comme d'autres figures monastiques d'Irlande, elle a passé beaucoup de temps dans la solitude, à prier et à jeûner, et le reste du temps au service de ceux qui recherchaient son aide et ses conseils.
Elle et ses sœurs ont soigné les malades de la région. De nombreux miracles lui sont également attribués.

Ste Tarsicia (VIème siècle)

Née en 525 dans les Cévennes, où sa famille possédait une grande propriété, elle aurait passé sa jeunesse à Metz, à proximité du palais où elle reçut une éducation soignée. Tarcicia se faisait remarquer en outre par une précoce et profonde piété. On voulut lui faire épouser un prince germain, alors qu'elle n’aspirait qu’à la virginité consacrée. Tarcisse s’enfuit alors et se réfugia auprès de son oncle, évêque d’Aristum, qui lui donna le voile et reçut ses vœux, avant de l’engager à chercher un lieu retiré en Rouergue. Ste Tarcicia trouva sa thébaïde dans les bois de Rodelle : une grotte creusée dans le calcaire à l’écart du village, sans en être trop éloignée. Les chrétiens des villages voisins, la prirent en affection, veillaient sur elle et protégeaient sa retraite. On raconte qu’une chèvre venait d’elle-même lui offrir son lait et qu’un chien lui apportait du pain. Elle mourut vers l’an 600, aussi discrètement qu’elle avait vécue. Le ciel se chargea lui-même de faire connaître qu'elle était entrée dans la gloire de son Epoux céleste, par une lumière intense qui s’élevait au-dessus du vallon de l’ermitage. les villageois accoururent en pensant que la forêt était en feu : ce n’était « que » l’image de l’ardent amour pour Dieu qui avait consumé la pieuse princesse devenue ermite, dont le corps répandait une odeur céleste.

St Maur ou Amaury (+584)

icône contemporaine

Fils d’Aequitius et de Julia, un couple de la noblesse romaine, il est confié aux soins de St Benoît de Nursie à l’âge de douze ans et devient plus tard son disciple. Sa renommée est principalement due à un événement miraculeux : un jour, le moine Placide, parti chercher de l’eau à la rivière, se retrouve entraîné par le courant et en grand danger de périr noyé. On demande au Frère Maur de se porter à son secours et après avoir reçu la bénédiction de Benoît, il s’élance en direction de Placide, qu’il parvient à ramener sain et sauf sur le rivage. Lorsqu’il se retourne et regarde derrière lui, Maur réalise qu’il vient de marcher sur l’eau comme s’il s’était agi de la terre ferme. Très impressionné, Benoît l'attache à sa personne et lui confie l’administration du monastère du Mont-Cassin. En 542, en réponse à une requête de l’évêque du Mans, il est envoyé dans les Gaules avec quelques moines afin d’y fonder un nouveau monastère. Ils s’établissent finalement à Glanfueil, sur les bords de la Loire (Maine-et-Loire). St Maur gouverne l’abbaye durant près de quarante ans, puis il se décide à abandonner sa charge pour la confier à Bertulfe. Il se retire ensuite dans la solitude d’une cellule adossée à la chapelle Saint-Martin, où il se consacre entièrement à la prière en attendant la mort.

  Ste Juliana de Lazarevskoje (1534-1604)

icône contemporaine

 

C'était une femme russe de noble condition, qui vécut à l'époque où regnait Ivan le Terrible. Malgré son attrait pour la vie monastique, elle se vit mariée et mère de famille. Cela ne l'empecha pas d'avoir une vie de prière très profonde.

Attentive aux pauvres, elle utilisa sa fortune à soulager la misère autour d'elle.

 

St Séraphim de Sarov (1759-1833) (= 2 janvier calendrier julien)

icône de poche (9x6cm) 2024

Il est sans doute le saint russe le plus aimé et le plus vénéré, comme St François d'Assise en Occident. Il devint moine à dix huit ans à Sarov et à trente cinq, se retira dans la solitude de la forêt. Il y vécut dix sept ans dans l'amitié des bêtes sauvages. C'est à la suite d'une agression qu'il dut réintégrer son monastère, mais toujours dans la solitude. Au bout de quinze ans, la Mère de Dieu lui demanda de sortir et d'accueillir les foules qui viendront à lui. Il devient ainsi "staretz", c'est-à-dire père spirituel, guidant hommes et femmes vers Dieu.

Un des témoignages les plus connus est son dialogue avec le laïc Motovilov, son fils spirituel, qui racontera comment St Séraphim partagea avec lui le mystère, très concret, de la Transfiguration.

"Le vrai but de la vie chrétienne est l'acquisition du Saint Esprit."

"Si tu gardes la paix du coeur, beaucoup autour de toi trouveront la paix."

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