28 février

(4 références)

 

St Nicolas de Pskov, fol en Christ (+1576)

icône russe

Il vivait sans vêtement dans la ville de Pskov, simulant la folie pour être humblement serviteur du Christ pauvre et dépouillé. Lorsque le tsar vint à Pskov pour la réduire, St Nicolas lui présenta, non point le sel et le pain, mais de la viande saignante. Ivan le Terrible s'écria indigné : "Je suis chrétien, je ne mange pas de viande pendant le Carême" - "Et le sang des chrétiens, tu le bois bien!" lui répliqua St Nicolas. Après cet avertissement, le tsar quitta la ville et le bienheureux Nicolas put s'endormir dans la paix du Seigneur, protecteur de la ville.

 

Ste Kyranna (+1751)

icône contemporaine

Originaire d'un village proche de Thessalonique, elle fut remarquée par un janissaire dévoré d'amour pour elle à cause de sa beauté. Conduite de force devant le juge par son amant déçu, elle fut faussement accusée par lui. Jetée en prison, elle eut à subir les pires affronts et les gardes s'acharnèrent sur elle, au point que les détenus de droit commun se révoltèrent pour la soutenir. Son geôlier, durant les sept jours de tels supplices, la suspendait par les aisselles, ensanglantée. Et c'est ainsi qu'elle rendit son âme à Dieu.

Bx Daniel Brottier (1876-1936)

 

Jeune missionnaire spiritain, il rêvait de donner sa vie pour l'évangélisation de l'Afrique, mais sa santé est trop fragile. Quand arrive la guerre de 1914-1918, il est aumônier militaire, risquant sa vie sur le front et dans les tranchées, mais toujours mystérieusement protégé. Après la guerre, l'évêque de Dakar lui révèlera qu'il l'avait mis sous la protection de Ste Thérèse de Lisieux. Aussi, quand il se voit confier l'Oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil, il confie l'oeuvre à Ste Thérèse. La chapelle est la première dédiée à la petite sainte qui vient d'être canonisée. L'oeuvre prend une expansion extraordinaire.

 

Bx Carlo Gnocchi (1902-1956)

 

Carlo Gnocchi, troisième enfant de Enrico Gnocchi, marbrier, et Clementina Pasta, couturière, naît à San Colombano al Lambro, commune de la province de Milan, le 25 octobre 1902. Sa jeunesse est rythmée par les décès des membres de sa famille : son père d’abord, en 1907 quand il n’avait que cinq ans, et ensuite ses frères Mario et Andrea (tuberculose). Ordonné prêtre en 1925, il devient directeur spirituel de l'Institut Gonzague des frères des Écoles chrétiennes à Milan. Dans les années 1930, il est nommé deuxième aumônier de la légion de Milan. En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé sur le front gréco-albanais. En 1942, le même poste lui est réservé sur le front russe. À ce moment-là, Carlo aide des prisonniers et des Juifs à s'évader. Lui-même a déjà été emprisonné plus d'une fois. En janvier 1943, rescapé « miraculé », de la défaite italienne, il écouta les dernières prières des mourants et s'occupa des blessés. À la fin de la guerre, de retour à Milan alors en reconstruction, il aide les orphelins et les victimes des années précédentes qui furent si terribles pour le monde. Il raconte : " Après la guerre, je rêvais de me dévouer complètement au travail de charité, n'importe lequel ou plutôt à celui auquel Dieu m'appellerait. J'espérais et je priais le Seigneur pour une seule chose : dédier ma vie au service des pauvres. C'était ma "carrière", je n'étais sûr d'être digne d'une telle grâce car une telle vie est vraiment un privilège. " Il recueillit orphelins et les jeunes estropiés et il leur procura une formation. En 1948, naît la fondation « Pro mutilata enfance » remplacée ensuite par « Pro Juventute ». Ainsi il s'attacha à rebâtir l'homme en recueillant orphelins et estropiés pour les soutenir et les former. Totalement consacrés à ses enfants et jeunes, il donna en mourant ses cornées à deux enfants aveugles... Après sa mort, de nombreuses grâces et miracles furent attribués à son l'intercession.

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