11 février

(6 références)

 

N.D. de Lourdes

 

La Vierge Marie est apparue dix huit fois à Bernadette Soubirous, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes. Elle demande à Bernadette de devenir sa messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs. Elle lui demande d'établir un lieu de prière et de pèlerinage. Aujourd'hui cinq millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d'obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.

 

St Séverin (+508)

 

Originaire de la Bourgogne, il entre très jeune au monastère d'Agaune, dans le Valais, où il acquiert rapidement une grande renommée en raison de ses guérisons miraculeuses. Or, le roi Clovis souffre depuis longtemps déjà d'une terrible fièvre qu'aucun médecin ne parvient à guérir. Il fait donc mender notre saint qui, arrivé près du roi, le recouvre de son habit monastique. Instantanément la fièvre tombe. En guise de reconnaissance, il demande simplement la libération de tous les prisonniers de la ville. Malgré les insistances du roi et de la reine Clotilde, qui veulent le retenir à Paris, il préfère retrouver la solitude dans un petit ermitage qu'il se fait construire près de Château-Landon (dans la Seine-et-Marne)

Ste Godnait (VIème siècle)

icône contemporaine

Ste Gobnait, également connue sous le nom d’Abigail ou Deborah, était une sainte irlandaise dont l’église était Móin Mór, plus tard Bairnech, dans le village de Ballyvourney dans le comté de Cork en Irlande.

Ste Gobnait a consacré sa vie à aider les malades. On lui attribue le mérite d’avoir sauvé les habitants de Ballyvourney de la peste. L’activité de sa vie comprenait l’apiculture et il a été suggéré qu’elle utilisait le miel comme médicament. Une histoire raconte comment elle a chassé un voleur en envoyant un essaim d’abeilles à sa poursuite, lui faisant rendre le bétail qu’il avait volé.

Elle est la sainte patronne des apiculteurs.

St Ceadmon (+ 670)

icône contemporaine

Caedmon est un laïc illettré employé au service du troupeau de bétail de l’abbaye de Whitby. Une nuit de l’année 657, alors qu’il est déjà avancé en âge, il est témoin d’une apparition qui lui commande de rendre gloire à Dieu en écrivant des poèmes. Il sollicite l’aide des moines, qui lui lisent des passages de la Bible afin qu'il puisse les transformer en poèmes. Avec le soutien de Ste Hilda, l’abbesse, il prend l’habit des frères de St Colomban. Caedmon est l'un des premiers poètes anglais. Sa vie est surtout connue grâce à St Bède, qui le mentionne dans son Historia ecclesiastica.

Ste Théodora (+867)

icône contemporaine

L'Eglise orthodoxe fait mémoire de cette impératrice qui convoqua le concile de 843, rétablit le culte des saintes icônes et fixa, au 1er dimanche de Carême, la fête du Triomphe de l'Orthodoxie sur les iconoclastes, ceci au temps où elle fut régente de l'empire. Elle fut une bonne épouse et une bonne souveraine, tempérant par sa douceur et sa patience, la cruauté de Théophile, son impérial époux, qui avait renouvelé avec une violence jamais atteinte la persécution contre les confesseurs de la vraie foi orthodoxe dans le culte des saintes icônes. Régente à la mort de Théophile, elle éleva son fils Michel, qui n'avait alors que quatre ans, puis écartée du pouvoir par ce même fils, Michel II, Ste Théodora passa les dernières années de sa vie dans le monastère de Gastria, où elle avait été contrainte de prendre le voile.

Bse Héloïse (+ v. 1066)

icône contemporaine

Elle fut en premières noces l’épouse de Hugues dit "tête d’ours", seigneur de Saint-André-de-la Marche (aujourd’hui Saint-André-de-l’Eure) et belle-sœur du comte Galeran 1er de Meulan. Devenue veuve, elle se remaria au chevalier d’Azzolin qui mourut en terre sainte laissant deux fils qui se firent moines à Coulombs. Après ce second veuvage, elle fit construire une cellule près de l’abbaye bénédictine de Coulombs (Normandie) où elle finit ses jours. Ses généreuses donations à l’église et celles du comte Galeran expliquent les possessions de l’abbaye dans l’Eure et dans les Yvelines.

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