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Elle nait à
Paris d'un père catholique non pratiquant et d'une mère
protestante, couple de la haute bourgeoisie. A dix neuf ans elle
épouse un suisse et part s'installer dans son pays. Malheureusement
son mari se noie en 1910, après avoir sauvé deux
personnes. Geneviève se retrouve veuve à vingt
sept ans avec trois enfants en bas âge. Mais dans sa solitude
et sa peine elle fait l'expérience de la présence
du Christ réssuscité. Après avoir assuré
l'éducation de ses enfants, elle consacrera sa vie à
Dieu. A Genève, elle travaille avec la doctoresse Marguerite
Champendal, en donnant des cours au Bon Secours. Elle participe
activement à la création des Dames de Morges (1913),
association de femmes mariées protestantes, et, avec quelques-unes
d'entre elles, à la mise sur pied du Mouvement des retraites
spirituelles à l'origine de la communauté de Grandchamp.
En 1928, elle se lie d'amitié avec Marguerite de Beaumont,
qui collabore aux retraites. De 1930 à 1940 à Paris,
elle suit des cours à la Sorbonne et établit des
contacts cuméniques. Pendant la guerre elle fera
une expérience érémitique. En 1944, elle
est appelée à devenir "mère" de
la communauté naissante. En 1952, elle fait profession
avec les premières surs. Sous son impulsion, Grandchamp
adopte la règle de Taizé en 1953 et devient un
lieu de rayonnement cuménique. |
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