" Notre peur la plus profonde
n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur
la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà
de toute limite. C'est notre propre lumière et non pas
notre obscurité qui nous effraie le plus. Nous nous posons
la question : " qui suis-je, moi, pour être brillant,
radieux, talentueux et merveilleux ? " En fait qui êtes-vous
pour ne pas l'être ? Vous êtes un enfant de Dieu.
Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.
L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour
éviter d'insécuriser les autres. Nous sommes nés
pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Elle
n'est pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun
de nous. Et au fur et à mesure que nous laissons briller
notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux
autres la permission de faire de même. En nous libérant
de notre propre peur, notre présence libère automatiquement
les autres. " |
Nelson Rolihlahla
Mandela, dont le nom du clan tribal est « Madiba »,
né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Union d'Afrique
du Sud) est un homme d'État sud-africain ; il a été
l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système
politique d'apartheid avant de devenir président de la
République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à
la suite des premières élections nationales non
raciales de l'histoire du pays. Nelson Mandela entre au Congrès
national africain (ANC) en 1944, afin de lutter contre la domination
politique de la minorité blanche et la ségrégation
raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe
à la lutte non-violente contre les lois de l'apartheid,
mises en place par le gouvernement du Parti national à
partir de 1948. L'ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique
ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et
dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961,
qui mène une campagne de sabotage contre des installations
publiques et militaires. Le 12 juillet 1963, il est arrêté
par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est
condamné à la prison et aux travaux forcés
à perpétuité lors du procès de Rivonia.
Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité
raciale et bénéficie d'un soutien international
croissant. Après vingt-sept années d'emprisonnement
dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché
le 11 février 1990, et soutient la réconciliation
et la négociation avec le gouvernement du président
Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier
le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement
mis fin au régime d'apartheid et jeté les bases
d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique. Après
une transition difficile où de Klerk et lui évitent
une guerre civile entre les partisans de l'apartheid, ceux de
l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou, Nelson
Mandela devient le premier président noir d'Afrique du
Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation
nationale entre Noirs et Blancs ; il lutte contre les inégalités
économiques, mais néglige le combat contre le sida,
en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique
mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue
à soutenir publiquement le Congrès national africain
tout en condamnant ses dérives. Impliqué par la
suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté
ou le sida, élevé au rang de patrimoine commun
de l'humanité1, il demeure une personnalité mondialement
écoutée au sujet des droits de l'homme et est salué
comme le père d'une Afrique du Sud multiraciale et pleinement
démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel
», même si le pays reste confronté à
de graves problèmes d'inégalités économiques,
de tensions sociales et de replis communautaires. |