4 décembre

(5 références)

Ste Barbe ou Barbara (IIIème siècle)

icône contemporaine Illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident. Elle fut tuée, selon la tradition, par son père lui-même, qui n'acceptait ni sa conversion, ni son voeu de virginité. Elle est la patronne des artilleurs, des fabricants d'explosifs (feux d'artifices, etc.) parce que la légende veut aussi que son père ait été frappé par la foudre au moment de son forfait.

Ste Adna (VIIème siècle)

icône contemporaine Ste Adna est la première abbesse du monastère qui s’établit sur le tombeau de St Julien. Elle était la nièce de l’évêque du Mans Aiglibert et vécut au VIIe siècle. Des traces de son monastère ont été retrouvées près de l’église Notre-Dame du Pré et près de la muraille romaine.

St Jean Damascène ( v.675-750)

icône contemporaine Jean Mansour est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des impôts, arabe et chrétienne. Son grand-père et son père ont servi successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes. Mansour, à son tour, supervise durant des années, la perception des impôts que les chrétiens doivent à l'émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d'islamiser son administration et en chasse les chrétiens. Mansour a quarante cinq ans et il est désormais sans travail. Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine où il entre au monastère de Mar Saba (Saint-Sabas) entre Jérusalem et Bethléem. Devenu prêtre, il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à Jérusalem où le patriarche l'a choisi comme conseiller théologique et l'étude dans son monastère. Son principal écrit "La source de la connaissance" résume toute la théologie byzantine. Il est aussi un grand défenseur des saintes icônes lors de la première crise iconoclaste. On lui doit de nombreux tropaires, des hymnes et des poèmes. C'est lui composa le canon que la liturgie chante à Pâques et il rédigea la plupart des hymnes de l'Octoèque (hymnes pour les dimanches selon les huit tons musicaux) en l'honneur de la résurrection du Seigneur.

St Solus (ou Sola) (VIIIème siècle)

peinture du XIe Solus venait du sud de l’Angleterre. En 744, il se rendit au monastère de Fulda où il fut ordonné prêtre par St Boniface, devint moine et s’installa dans une cellule à Solnhofen en Suabe. Là, il construisit un petit oratoire sur un site proche d’une ancienne carrière romaine, et travailla comme missionnaire. En 793, Charlemagne lui rendit visite lors de son voyage de Ratisbonne à la cour royale de Weißenburg. La réputation de sainteté du moine le poussa à accorder à St Solus la concession des terres où il avait établi son ermitage. celui-ci la transmit ensuite à l’abbaye de Fulda. Il mourut vers 790 et fut enterré au mur extérieur nord de son église.

Bx Pierre de Sienne (+1289)

Il est naquit à une date incertaine à Campi, avant que sa famille ne déménage à Sienne, toute proche. Marchand de peignes pour les métiers à tisser, il se maria mais n'eut pas d'enfant. Il devint propriétaire d’une maison et d’un vignoble, et se fit rapidement remarquer pour sa générosité. Il se rendait aussi souvent auprès des malades de l’hôpital de Santa Maria della Scala, aux offices religieux, et dans des maisons de pauvres, où il apportait de l’aide avec huit amis, marchands et hommes de loi. Ses silences étaient célèbres, à tel point que nous le voyons souvent représenté avec un doigt sur les lèvres. Mais le peu qu’il disait devait être exceptionnellement efficace. Au point que certains trafiquants, après avoir escroqué la ville, lui rendaient l’argent pour à la municipalité. Et celle-ci le sollicitait souvent pour des postes de confiance. Les franciscains de Sienne, lorsqu’ils doutaient de la vocation authentique de leurs novices, les faisaient examiner par lui. Sa vie inspira les disciples les plus rigoureux de François d’Assise, les « spirituels ». Veuf, il vendit sa maison et son vignoble pour aider les pauvres, et vécut ses dernières années auprès des franciscains, qui enterrerèrent son corps dans leur église. Spontanément, les Siennois invoquèrent son aide et lui attribuèrent beaucoup de miracles.

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