30 décembre

(4 références)

 

Ste Anyse (+304)

 

fresque contemporaine

A la mort de ses parents, elle utilisa sa fortune pour aider les pauvres. Se rendant à la messe, pendant la persécution de Maximien, elle fut arrêtée par un soldat qui la transperça de son épée car elle refusait d'adorer le soleil. Le récit de son martyre aurait été décrit par Syméon le Métaphraste.

 

 St Zotique (IVème siècle)

icône contemporaine

Originaire de Rome, St Zotique, ou Zôticos, aurait accompagné l'empereur Constantin en Orient pour la fondation de Constantinople. Quoi qu'il en soit, il est très proche de l'empereur. Il est surnommé "le nourricier des orphelins", car il avait fondé non seulement une léproserie, mais aussi un hôpital et un hospice pour les vétérans et les vieillards. Après la mort de Constantin, des jaloux des privilèges de Zotique durant le règne précédent, le dénoncent à l'empereur Constance pour malversation. Celui-ci condamne Zotique à mort et le charitable est écartelé par des mules. Après le martyre, l'empereur se repent, reconnaît publiquement la sainteté du martyr et fait construire une léproserie impériale qui aura une longue destinée.

Bse Marguerite Colonna (+1284)

Elle fut très tôt orpheline et son éducation fut confiée à ses frères qui acceptèrent qu'elle ne se marie pas et se consacre à Dieu. Elle resta ainsi quelque temps dans la maison familiale, mais elle supportait mal les fastueuses réceptions et les fêtes brillantes. Lorsqu'elle eut atteint sa majorité, elle entra en possession de sa fortune, la distribua aux pauvres et s'en alla frapper au monastère des clarisses d'Assise. Sa santé ne lui permit pas d'y rester. Elle retourna dans un ermitage qu'elle avait acquis près de Rome, et la fille de la riche famille des Colonna devint mendiante pour les pauvres. Soutenue par la suite grâce à l'un de ses frères devenu prêtre et cardinal, elle supporta avec grande patience sept années de grandes souffrances causées par un terrible ulcère, marquée ainsi en sa chair par la passion du Christ.

St Gédéon (+1818)

 

icône contemporaine

Né dans une famille pauvre d'un village près de Volos en Grèce, il fut placé par ses parents chez un de ses oncles qui tenait un bazar. C'est là qu'il fut enlevé par un musulman pour être employé dans son harem. Le jeune garçon devint musulman sous le nom d'Ibrahim. Torturé par les reproches de sa conscience, il s'enfuit, et ses parents le cachèrent en Crète d'où il s'embarqua trois ans plus tard pour la Sainte Montagne de l'Athos. Mais il voulut expier publiquement sa faute et il obtint de ses supérieurs de s'engager sur la voie du martyre volontaire. Il revint à la demeure de son ancien maître musulman et lui reprocha de l'avoir forcé à trahir sa foi. Arrêté, il fut pris pour un fou. Bastonné, il fut libéré et retourna à l'Athos. Un an plus tard il revint en Thessalie et confessa encore le Christ. Arrêté, il fut condamné à avoir les membres tranchés à la hache. Il fut d'abord promené nu sur un âne dans un spectacle grotesque pour l'humilier. Puis étendu, on lui trancha, un à un, les quatre membres sans lui arracher un seul gémissement. Il resta ainsi jusqu'au soir vivant encore et fut jeté dans la fosse d'aisance du palais où il trouva la mort. Les chrétiens rachetèrent son corps pour le vénérer.

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