2 décembre

(5 références)

 

St prophète Habacuq (VIIème siècle av JC)

icône contemporaine

Un des douze "petits" prophètes de l'Ancien Testament, il prophétisait en Judée pendant la captivité.

 

 

Ste Merope (IIIème siècle)

icône contemporaine


Ste Merope est née dans la ville d'Ephèse au début du IIème siècle. Elle perdit son père étant encore fort jeune, et sa mère l'éleva dans la foi chrétienne. Ste Merope visitait régulièrement la tombe de la sainte martyre Hermione, fille du saint Apôtre Philippe, prenait la myrrhe coulant de ses reliques et guérissait les malades avec. Durant la persécution de Dèce (249-251), Merope partit avec sa mère vers l'île de Chios, où elles passèrent leur temps dans le jeûne et la prière. Un jour, par ordre du cruel gouverneur de l'île, le soldat Isidore, un homme de profonde foi et grande piété, fut martyrisé. Ste Merope emena secrètement le corps du martyr et lui donna sépulture. Les soldats, ayant reçu l'ordre de ne pas permettre aux Chrétiens d'emporter le corps d'Isidore, furent condamnés à mort. Ste Merope eut pitié des condamnés, et elle raconta aux soldats puis au gouverneur ce qu'elle avait fait. Au procès, elle se déclara chrétienne. Pour cela, on la fit battre et jetter en prison. A minuit, pendant qu'elle priait, une lumière éclaira la prison. St Isidore lui apparut, entouré d'Anges, et Ste Merope rendit son âme à Dieu. La prison s'emplit aussitôt d'une douce fragrance. Le garde païen, tremblant face à cette vision, raconta cela à un prêtre. Par la suite, il accepta le Baptême et reçut une mort en martyr pour sa confession du Christ.

Ste Viviane ou Bibiane (+363)

icône contemporaine


Elle passe pour être martyre à Rome à l'époque de l'empereur Julien l'Apostat. Elle fut condamnée à être enfermée dans une maison de prostitution où elle resta inébranlable dans sa foi et sa virginité. Devant un tel échec, le prêteur la fit attacher à une colonne où elle fut battue à coup de cordes plombées jusqu'à ce qu'elle en succombe.

Ste Viviane est la patronne des personnes épileptiques, des personnes atteintes de maladie mentale et des femmes célibataires. Elle est invoquée pour soulager les maux de tête (y compris ceux qui résultent d’un épisode d’ivresse) et pour la guérison de l’épilepsie et des maladies mentales.

Bx Jean Ruysbroeck l'Admirable (1293-1381)

portrait XVIème siècle


"C'est dans l'abîme de cette ténèbre où l'esprit aimant est mort à lui-même, que commencent la révélation de Dieu et la vie éternelle. Car c'est là que brille et qu'est engendrée une lumière incompréhensible, le Fils de Dieu même, en qui l'on contemple la vie sans fin. En cette lumière l'on devient voyant; et cette lumière est donnée à l'esprit en son existence simple, là où il reçoit la clarté qui est Dieu même, au-dessus de tous les dons et de toute œuvre de créature, en ce vide tout affranchi de l'esprit, où par le moyen de l'amour de fruition, il s'est perdu lui-même et reçoit sans intermédiaire la clarté divine, tout transformé aussitôt en cette clarté même qu'il reçoit."

Jean de Ruysbroeck (Jan van Ruusbroec) est né en 1293 dans un village du Brabant (« Ruusbroec ») aujourd'hui englobé dans l'agglomération bruxelloise. À onze ans, il décide de quitter la maison de ses parents pour étudier sous la direction de son oncle, chanoine de Sainte-Gudule, à Bruxelles. Les humanités ne l'intéressent guère : « C'était un homme ignorant, rapporte Denys le chartreux, qui ne savait seulement pas le latin. » Et un autre chartreux souligne que « c'est à peine s'il apprit la grammaire ». Ordonné prêtre à vingt quatre ans , il devient chapelain de Sainte-Gudule : « Peu soucieux de lui-même et du monde, note son biographe, il faisait l'effet d'un malheureux et d'un homme de rien à ceux qui ne le connaissaient pas. Il vivait dans une paix profonde, silencieux et négligé. Adonné à la contemplation, il évitait volontiers les foules. » De cette époque sont datés ses premiers ouvrages, écrits en moyen-néerlandais, ce qui étonne beaucoup ses contemporains. Mais voici qu'à l'âge de soixante ans, Ruysbroeck décide de changer d'existence. Avec son oncle et quelques amis, il se retire au milieu de la forêt, en un lieu nommé Groenendael (« la Vallée verte »). Tous prennent bientôt l'habit des chanoines réguliers de saint Augustin dont ils adoptent la règle. Les livres et la réputation de Ruysbroeck se répandent largement. Laïcs et religieux, théologiens et simples fidèles affluent de plus en plus nombreux pour l'entendre. Parmi eux aurait été le Strasbourgeois Jean Tauler. Ruysbroeck meurt le 2 décembre 1381 à quatre vingt huit ans. Il a été béatifié cinq siècles plus tard, en 1885.

St Porphyre l'Ancien (1906-1991)

"Ne sois jamais affligé. Le Christ est ressuscité pour nous donner un grand amour et une grande joie dès maintenant. Dès maintenant nous devons commencer à participer, d'une manière toujours plus sensible, au jour lumineux de l'amour du Christ, où la nuit ne tombe jamais."

Il est l'un des plus grands sprituels de notre temps. Né en Grèce, il va à douze ans au Mont Athos pour y devenir moine. Mais il doit quitter la Sainte Montagne pour des raisons de santé et s'établit dans un monastère sur l'île d'Eubée (son île natale). Il a une vingtaine d'années et a déjà reçu le don de clairevoyance. Il est ordonné prêtre et reçoit son nouveau nom de Porphyre. En 1940, il est nommé à sa demande recteur de la chapelle d'un hopital à Athènes pour y accompagner les souffrants, mais doit également travailler pour subvenir à ses besoins et surtout à ceux de sa mère, sa soeur et sa nièce qu'il avait pris sous sa protection. Il restera là trente trois ans, habitant une pauvre maison des environs d'Athènes. A sa retraite en 1970, il se retire à Kallisia, près d'un monastère sur les pente du mont Pentélique. Alors qu’à Athènes il avait exercé sa fonction de père spirituel d’une manière silencieuse et volontairement discrète, les fidèles commençèrent à affluer à Kallisia. En 1981, il fonde un monastère pour ses filles spirituelles et s'installe auprès d'elles. C'est dans sa cellule qu'il reçut alors continuellement des milliers de visiteurs venus non seulement de toute la Grèce, mais du monde entier, tant sa renommée s’était répandue. Sa santé qui n'avait jamais été bonne, s'en trouva de plus en plus altérée. Mais les miracles abondent en sa présence. Sentant sa fin terrestre prochaine, il retourne au Mont-Athos et c'est là qu'il s'endort dans le Seigneur.

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