1er décembre

(8 références)

 

St prophète Nahum (VIIe siècle av J.-C.)

Enluminure, Constantinople

Nahum (consolation en hébreu) est le septième des douze petits prophètes qui vécut à la fin du VIIe siècle av. J.-C. dans le Royaume de Juda. Il prophétisa l'anéantissement de Ninive et le rétablissement du royaume de Juda. Il vit venir le messager de la paix définitive, le Messie : "Voici sur les montagnes les pieds d'un messager de la bonne nouvelle qui annonce la paix."

 

 

 


Ste Nathalie de Nicomédie (III-IVe siècles)

icône contemporaine

Elle servit courageusement les prisonniers chrétiens pendant la persécution de Dèce. Il semble qu'elle y survécut et mourut à Constantinople.

 

 


Ste Florence (+367)

icône contemporaine (E. Lamour)

Ste Florence, dont on sait peu de choses, serait la fille spirituelle de St Hilaire de Poitiers. Ce dernier était évêque depuis quelques années quand il se lança dans un combat contre l’arianisme et fut exilé, vers 356 en Phrygie, par l’Empereur Constance. Florence serait née là-bas, dans une famille païenne. Un jour, elle aurait surgi dans l’église dans laquelle prêchait Hilaire. Il la bénit, et quelques jours plus tard la baptisa. On ne sait pas trop quel évènement lui permit de rentrer en Gaule où il retrouva son ministère. Florence l’apprit et obtint de ses parents l’autorisation de le suivre. Elle traversa à son tour les mers, passa les Alpes, parcourut les diverses provinces de la Gaule et arriva enfin à Poitiers auprès de celui qu’elle considérait comme son « père » et son protecteur. St Hilaire possédait de vastes propriétés à Comblé, à l’est de la commune de Celle-l’Evescault (Vienne) où il bâtit un monastère. Il aurait proposé à Ste Florence de s’y retirer pour vivre en ermite, après l’avoir consacrée à Dieu. Florence mena alors une vie de sainteté et de prière. Mais les conditions de ce genre de vie étaient très rudes, surtout à l’époque et Florence s’éteint avant sa trentième année, le 1er décembre 367.

St Airy de Verdun (517-591)

mosaïque contemporaine

St Airy, né vers l'an 517 dans le diocèse qu'il illustra plus tard par ses vertus, dut à une circonstance singulière d'avoir pour parrain le roi Thierry Ier. Il naquit dans un champ où sa mère travaillait, et le prince, qui chassait près de là, voulut tenir l'enfant sur les fonts. Il lui donna le nom d'Agérie, du mot latin Ager, champ, pour exprimer le lieu où il était né. Son royal parrain lui fit donner une éducation au dessus de sa naissance, et le jeune Airy, doué d'heureuses dispositions, fit de grands progrès dans les sciences humaines et surtout dans l'étude de l'Ecriture sainte. Il avait trente ans, lorsqu'il se décida à entrer dans l'état ecclésiastique. Désiré, évéque de Verdun, lui conféra le sacerdoce et l'attacha à son église. Airy lui succéda sur le siège de Verdun, en 550, et se fit admirer par sa charité pour les pauvres, par son zéle pour l'instruction de son peuple et pour la décence du culte divin. Il était très admiré de St Grégoire de Tours, historien de cette époque, et de St Venance Fortunat.

La légende raconte que, fort âgé, Airy reçut la visite du roi d'Austrasie Childebert II et de sa cour. L'évêque fit servir à ses hôtes un festin grandiose. Mais les guerriers francs burent de si bon cœur que le vin vint à manquer. Informé de cette infortune, Airy se fit apporter le dernier baril. Il le bénit et ordonna aux serviteurs de servir les convives. Le vin coulait désormais à flot, meilleur qu'auparavant, et sans que le contenu s'épuisât. En remerciement, le monarque offrit à l'évêché des terres à Sampigny, Cummières, Charny, Tilly, Harville. Depuis lors, St Airy est représenté muni de son baril miraculeux.

St Eloi (588-660)

icône contemporaine

Après avoir été orfèvre puis Maître de la Monnaie à la cour des rois Clothaire et Dagobert, il fit construire un grand nombre de monastères et fabriqua aussi beaucoup de pièces d’orfèvrerie en l’honneur des saints avec un art et une beauté remarquables. il devint prêtre puis évêque de Noyon et Tournai après la mort de ce dernier, dont il était aussi le conseiller.

A ce titre il évangélisa la Belgique et fonda des abbayes. Son honnêteté scrupuleuse et sa grande bonté en firent un personnage très populaire.

 

St Philarète le miséricordieux (VIIIe siècle)

icône contemporaine

 

Ce riche cultivateur d'Asie mineure vivait heureux, entouré de sa nombreuse famille et de ses serviteurs. Dieu l'éprouva comme il avait éprouvé le saint homme Job. Philarète, devenu pauvre, travailla de ses mains, mais distribuait à plus pauvres que lui le peu de ses gains. La fortune lui revint lorsqu'une de ses filles, d'une grande beauté rehaussée par sa vertu, devint l'épouse de l'empereur Constantin VI. Au jour de sa mort, il rappela à ses enfants sa ligne de conduite : " N'oubliez pas l'hospitalité, visitez ceux qui sont malades, ne négligez pas la fréquentation de l'église."

 

 


Bx Jean Beche (+1439)


À Colchester en Angleterre l’an 1539, le bienheureux Jean Beche, alias Thomas Marshall, abbé du monastère Saint-Jean de ce lieu, et martyr. Ami des saints Thomas More et Jean Fisher, il protesta contre leur exécution. Après des atermoiements, il refusa les innovations religieuses du roi Henri VIII et, sous prétexte de crime de trahison, fut condamné à mort et conduit au supplice.

 

St Charles de Foucault (1858-1916)

icône d'élève

Officier à la vie dissolue et scandaleuse, il fit une rencontre forte avec l'Algérie et le Maroc qu'il explora incognito. Il se convertit lors d'un passage à Paris en 1886. Dès lors, cet homme épris d'absolu ne vivra plus que pour Dieu. Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, 'les plus délaissés, les plus abandonnés'. Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, "le frère universel". Il voulait "crier l'Évangile par toute sa vie", dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. "Je voudrais être assez bon pour qu'on dise: Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?" Il sera tué par une bande de pilleurs le 1er décembre 1916.

"Mon Père,

Je m'abandonne à Toi,
fais de moi ce qu'Il Te plaira.
Quoi que Tu fasses de moi, je Te remercie.
Je suis prêt à tout. J'accepte tout.

Pourvu que Ta Volonté se fasse en moi, en toutes Tes créatures, je ne désire rien d'autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre Tes mains.
Je Te la donne, mon Dieu, avec tout l'amour de mon coeur,
parce que je T'aime, et que ce m'est un besoin d'amour de me donner,
de me remettre entre Tes mains sans mesure,
avec une infinie confiance,
car Tu es mon Père."

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