mosaïque contemporaine
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St Airy, né
vers l'an 517 dans le diocèse qu'il illustra plus tard
par ses vertus, dut à une circonstance singulière
d'avoir pour parrain le roi Thierry Ier. Il naquit dans un champ
où sa mère travaillait, et le prince, qui chassait
près de là, voulut tenir l'enfant sur les fonts.
Il lui donna le nom d'Agérie, du mot latin Ager, champ,
pour exprimer le lieu où il était né. Son
royal parrain lui fit donner une éducation au dessus de
sa naissance, et le jeune Airy, doué d'heureuses dispositions,
fit de grands progrès dans les sciences humaines et surtout
dans l'étude de l'Ecriture sainte. Il avait trente ans,
lorsqu'il se décida à entrer dans l'état
ecclésiastique. Désiré, évéque
de Verdun, lui conféra le sacerdoce et l'attacha à
son église. Airy lui succéda sur le siège
de Verdun, en 550, et se fit admirer par sa charité pour
les pauvres, par son zéle pour l'instruction de son peuple
et pour la décence du culte divin. Il était très
admiré de St Grégoire de Tours, historien de cette
époque, et de St Venance Fortunat.
La légende
raconte que, fort âgé, Airy reçut la visite
du roi d'Austrasie Childebert II et de sa cour. L'évêque
fit servir à ses hôtes un festin grandiose. Mais
les guerriers francs burent de si bon cur que le vin vint
à manquer. Informé de cette infortune, Airy se
fit apporter le dernier baril. Il le bénit et ordonna
aux serviteurs de servir les convives. Le vin coulait désormais
à flot, meilleur qu'auparavant, et sans que le contenu
s'épuisât. En remerciement, le monarque offrit à
l'évêché des terres à Sampigny, Cummières,
Charny, Tilly, Harville. Depuis lors, St Airy est représenté
muni de son baril miraculeux. |
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