12 décembre

(6 références)

 

N.D. de Guadalupe

18 x 11,5 cm, 2019

Un samedi, 9 décembre 1531, un pieux Indien du nom de Juan Diego se rendait de son village à Mexico. Comme il passait au pied du Tepeyac, la plus haute des collines qui entourent la ville, il entendit tout à coup une musique céleste descendre jusqu'à lui. Irrésistiblement attiré vers le sommet de la colline, il en fait l'ascension et dans une lumière resplendissante bordée d'un iris aux plus vives couleurs, il aperçoit une Dame incomparablement belle, souriante et radieuse de bonté : « Juan, Mon fils bien-aimé, dit l'Apparition, où vas-tu? -Madame, je vais à Mexico entendre la messe en l'honneur de la Vierge. -Ta dévotion m'est agréable, reprit l'Inconnue ; Je suis cette Vierge, Mère de Dieu. Je désire que l'on me bâtisse ici un temple magnifique d'où je répandrai mes faveurs et ferai voir ma compassion envers tous ceux qui m'invoqueront avec confiance. Va trouver l'évêque de Mexico pour l'instruire de ma volonté. » Ce dernier ne fut finalement convaincu qu'à la suite de deux miracles : des roses apportées par Juan Diego, cueillies sur les lieux de l'apparition, et l'impression de l'image de Marie sur son manteau. Le jour suivant, 13 décembre, l'évêque de Mexico se rendit sur la colline de l'Apparition suivi de beaucoup de monde. Il voulait voir l'endroit exact où la Très Sainte Vierge s'était montrée à son fils privilégié, Juan Diego. Ce dernier ne crut pas pouvoir le déterminer avec précision. Marie vint le tirer d'embarras par un nouveau miracle : une source jaillit soudainement, désignant le lieu précis de l'Apparition. Depuis, cette source n'a cessé de couler et d'opérer des guérisons miraculeuses. La Reine du Ciel se montra une cinquième fois à son humble serviteur et lui révéla le titre sous lequel elle désirait être invoquée, " Notre-Dame de Guadalupe". Ce mot venu d'Espagne, mais d'origine arabe, signifie : Fleuve de Lumière. Conformément à la demande de la Mère de Dieu, on éleva une grandiose basilique sur la colline du Tepeyac où l'on vénéra la sainte image de Marie imprimée dans le manteau du voyant. Tout au cours des âges, d'innombrables et éclatants miracles témoignèrent de l'inépuisable bonté de Notre-Dame de Guadalupe.

St Spiridon (IVe siècle)

icône contemporaine

Il vivait simple berger dans l'île de Chypre, époux et père de famille attentif, secourant toujours plus pauvre que lui. Lorsqu'il fut veuf, il n'abandonna pas son mode de vie de berger, même lorsqu'il fut élu évêque de Trimythonte. Ses fidèles pouvaient bavarder avec lui des choses de Dieu tandis qu'il surveillait ses moutons. Quand il célébrait la Divine Liturgie, il n'était plus le même, tant il le faisait avec grande solennité. La tradition raconte qu'une fois qu'il célébrait pratiquement seul dans une église isolée, il se retourna vers le peuple absent en chantant : "Paix à tous " et ce sont les anges qui lui répondirent : "Et à ton esprit." Il vint au concile de Nicée en 325, dans son costume de pâtre. Un évêque, tenant de l'arianisme, venait de parler avec enflure de sa science théologique. St Spyridon, avec des mots tout simples, le confondit par sa connaissance mystique et personnelle de Dieu, ce qui, en fait, est l'authentique théologie.

St Corentin (Ve siècle)

icône contemporaine

Disciple de St Martin de Tours, il fut le premier évêque de Quimper, après avoir vécu quelques temps en reclus en Angleterre.

On raconte que durant sa période éremitique, Dieu envoya dans sa fontaine un poisson dont il prélevait un morceau tous les matins, et qui se reconstituait aussitôt remis dans l'eau.

 

St Finnian de Leinster (470-552)

icône contemporaine

St Finnian était un moine Irlandais qui suivit les traces de St Patrick, et lui-même initia une forme stricte de monachisme Irlandais. On le considère, avec St Enda d'Aran comme le fondateur du monachisme Irlandais. Il était proche de l'Eglise Brittonique. Il serait né dans une famille noble à Myshall. Il reçut aussi probablement son instruction dans ce district, où il fit d'ailleurs ses trois premières fondations, Rossacurra, Drumfea, et Kilmaglush. Ensuite, il passa plusieurs années au Pays de Galles, où il fut formé au monachisme par les Sts Cadoc de Llancarfan, David de Menevia, et Gildas. Il vivait de pain, d'herbes et d'eau, et dormait à même le sol avec une pierre comme oreiller. Vers 520, Finnian retourna en Irlande, armé de sainteté et d'érudition sacrée, pour revigorer la foi de ses concitoyens. Pour poursuivre l'oeuvre de Dieu, il fonda des églises et plusieurs monastères. Sa fondation la plus remarquable sera Clonard, sur la Boyne, dans le Meath, qui sera la plus grande école de l'époque, et sera renommée des siècles durant pour ses études bibliques (Finnian était un grand érudit de la Bible). Durant son abbatiat, il aurait rassemblé plus de trois milles disciples à Clonard. Chacun d'entre eux quittant le monastère après sa formation emportait un Livre des Evangiles, une crosse, et un reliquaire, sur lequel il pourrait bâtir une église ou un monastère. On pense que la règle de Clonard était basée sur la règle de Lérins. Il mourrut de la peste jaune à Clonard, le pays ayant été ravagé.

St Alfred le Grand (849-899)

icône contemporaine

Il était le plus jeune des cinq fils du roi Aethelwulf et souhaitait devenir moine. Mais après la mort de son père et de ses quatre frères ainés, il fut fait roi en 871. Doué dans les tactiques militaires, il élabora une formation défensive que la charge des Danois serait incapable d'enfoncer. Après la victoire décisive d'Edington en 878, il parvint à un accord avec le chef Danois Guthrum, par lequel les Danois conserveraient la partie nord-est de l'Angleterre, ainsi que d'autres concessions, en échange de leur acceptation du Baptême. Dans ses dernières années, ayant assuré un grand niveau de sécurité pour son peuple, Alfred déploya toutes ses énergies pour réparer les dégâts de la guerre. Il traduisit lui-même en Vieil Anglais les "Consolations de la Philosophie" de Boèce, et fit venir des érudits du Pays de Galles et du Continent, avec l'aide desquels diverses oeuvres de Bède, d'Augustin de Canterbury, et de Grégoire le Grand furent aussi traduites. Il fut très impressionné par les dispositions de la Loi de Moïse pour la protection des droits des simples citoyens, et ordonna que des dispositions équivalentes soient incorporées dans le Droit Anglais. Il veilla à ce que le clergé paroissial soit éduqué. Dans un de ses traités, il écrivait : "Il me semble être vraiment insensé, et très misérable, celui qui ne cherche pas à améliorer sa compréhension des choses pendant qu'il est dans le monde, et à aspirer sans cesse après la vie éternelle où tout sera rendu clair". Seul parmi les monarques Anglais, il est appelé "le Grand".

St Thérapon de Monza (+1597)

icône russe

Il avait commencé sa vie d'ascète à Moscou, puis été transféré dans la ville de Kostroma, au monastère de l'Elévation de la Croix, et y fut tonsuré moine. Les pieux moines Adrien et Paphnuce, du monastère de Saint-Paul d'Obnora, cherchant la solitude, étaient partis vers la Monza et y avaient fondé un monastère à vingt cinq vestres de Galich. St Theraphon rejoignit ce monastère, où il vécut en ascète jusqu'à la fin de sa vie. Chaque jour, avec la bénédiction de l'higoumène, il se retirait dans la plus épaisse forêt et y priait. La nuit, il lisait et recopiait des livres spirituels utiles. Durant sa vie, il fut un émule de St Basile de Moscou, qu'il appelait son ami, bien qu'il ne le rencontra jamais personnellement. Déjà de son vivant, St Therapon fut glorifié par le don des miracles. Avant sa mort, il prédisit une année de famine (1601). Il rendit son âme à Dieu en 1597. Le monastère de la rivière Monza fut par la suite appelé le monastère Theraponov.

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