28 avril

(5 références)

 

Dimanche des Palmes

icône contemporaine (p.G. Krug)

"Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

Béni le règne qui vient, celui de notre père David. Hosanna au plus haut des cieux !"

 

"Avant ta Passion, Tu nous as donné foi en la résurrection de tous, Tu as ressuscité Lazare des morts, ô Christ Dieu. Aussi comme les enfants , portant les symboles de la victoire, nous Te chantons comme au vainqueur de la mort : "Hosanna au plus des Cieux, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur."" (tropaire de la fête)

  Ste Théodora (+304)

icône grecque contemporaine

Elle voulait rester vierge, ce qui n'était pas l'intention du gouverneur. Celui-ci lui donna trois jours de réflexion avant d'être condamnée à être enfermée dans une maison de prostitution. Théodora resta inébranlable. Elle y fut enfermée, livrée à la débauche. Un soldat qui avait assisté à l'audience, vint et lui dit : "Je suis le premier." Quand ils furent seuls, il la décida à échanger sa tenue de soldat et son voile de prostituée. Elle put s'enfuir ainsi, mais Didyme le soldat passa en jugement et eut la tête tranchée. St Ambroise, évêque de Milan qui nous rapporte cet épisode affirme que Théodora revint au tribunal pour faire délivrer Didyme, mais elle en partagea le martyre.

  Bx Lucchesio de Caggiano (+1250)

En prêchant au pays de Florence, St François retrouva cet ancien compagnon de plaisir d'Assise, établi à Poggibonsi et y faisant des affaires d'or. Il avait épousé Buona Donna, une belle et intelligente épouse. St François les retourna si bien, que Lucchesio et son épouse vendirent leurs biens pour les donner aux pauvres, ne gardant que quelques arpents de terre pour les recevoir et partager les légumes de leur jardin. Fréquemment leurs voisins les voyaient repasser avec un infirme sur l'âne et un autre sur leur dos. Ils étaient si unis que Dieu leur fit la grâce de mourir à quelques instants l'un de l'autre. Ils reçurent tous deux les derniers sacrements, Buona Donna expira, Lucchesio fit le signe de la croix et rendit immédiatement son âme à Dieu.

  St Louis-Marie Grignon de Montfort (+1716)

Aîné des dix-huit enfants d'un avocat breton, Louis naît à Montfort près de Rennes. A dix neuf ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris. Prêtre en 1700, il devient aumônier de l'hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres. Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d'un haut magistrat qui, lui, ne l'entend pas de cette oreille. Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l'hôpital. Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d'être envoyé au loin. Le Pape l'envoie en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l'enthousiasme des uns et la colère des autres: "Monsieur de Montfort est fou." Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit "l'Amour de la Sagesse éternelle" et surtout "le Traité de la vraie dévotion à Marie." Il mène les foules à Jésus par Marie. Vient le temps des fondations. Les jeunes filles de l'hôpital de Poitiers deviennent l'œuvre des "Filles de la Sagesse". Il rêva aussi d'une petite compagnie de prêtres pour les missions populaires : les Missionnaires de la "Compagnie de Marie" qui ne verront le jour qu'après sa mort.

  St Pierre Chanel (+1841)

icône contemporaine

(détail d'une croix)

Pierre-Marie Chanel était originaire du diocèse de Belley et fut le premier missionnaire en Polynésie (Océanie). Les récits des exploits des missionnaires qu'il a lu avec passion dans son enfance l'ont conduit au séminaire puis chez les Pères Maristes pour être envoyé dans les pays lointains.
C'est ainsi qu'il débarque le 7 novembre 1837 dans la petite ile de Futuna en Océanie. Là, il ne rencontre pas beaucoup de succès dans son annonce de l'Evangile. Il éveille cependant l'intérêt des jeunes. La conversion du fils du chef de l'île le fera condamner et lui vaudra de mourir martyr, battu à coups de bâton, dans sa case, jusqu'à ce que mort s'en suive. Son action et sa mort ne seront pas vaines puisque, quelques mois plus tard, toute l'île se convertit.

  Simone Pacot (1924-2017)

Cette ancienne avocate à la Cour d’Appel de Paris, engagée dans le combat contre le racisme et dans les relations entre musulmans, juifs et chrétiens, s’était lancée, une fois retraitée, dans la mise en place d’un parcours de guérison intérieure. Ce parcours « Bethasda » – du nom de la piscine de Béthesda, où Jésus guérit un paralysé (Jn 5,1-18) – articule foi chrétienne et approche psychologique et s’appuie sur ses propres expériences. En effet, c’est en participant, à 46 ans, à un séminaire de l’Église épiscopalienne sur « la guérison intérieure » qu’elle avait trouvé cette jonction entre la vie psychique et la foi, ce qu’elle avait longtemps cherché. Simone Pacot avait ainsi identifié les cinq paroles de Dieu qui sont « lois de vie » : renoncer à la connivence avec la mort (« Choisis la vie », Dt 30,19) ; accepter sa condition humaine (« interdiction de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal », Gn 2, 16) ; rechercher l’unité de son être (« tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, de tout ton esprit », Dt 6, 5) ; déployer son identité propre (« va vers toi », Gn 12, 1) ; enfin, accueillir sa fécondité (« soyez féconds », Gn 1, 28). Les sessions qu'elle coanimait avec divers laïcs, prêtres catholiques et pasteurs protestants formés à sa pédagogie, consistent donc à repérer la transgression de ces cinq lois qui a conduit vers des chemins de mort, en travaillant successivement sur l’événement blessant (que m’est-il arrivé ?), la racine de la fausse route (comment ai-je réagi ?), la Parole de Dieu (que me dit-elle ?), la repentance issue de cette Parole (à quel mouvement intérieur m’amène-t-elle ?) et la conversion (quel pas puis-je poser ?).

https://www.bethasda.org/index.php/fr/temoignages/interview-de-simone-pacot

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