23 avril

(6 références)

 

  St Georges (IVème siècle)

icône : 30 x 22 cm, (1992)

C'est sans doute un des saints les plus populaires en Orient comme en Occident, et pourtant on ne sait que très peu de chose sur lui. Entre autre, on raconte qu'un terrible dragon vivait dans la région de Silène, en Lybie, et que pour prix de leur tranquillité, les habitants de la région devaient lui livrer une jeune fille chaque jour. Quand vint à passer Georges, prince de Cappadoce, la fille du roi venait d'être tirée au sort pour cette triste fin. S'étant renseigné, il fit le signe de la croix, et se porta à la rencontre du monstre qu'il transperça de sa lance. Après avoir converti les habitants, il reprit son chemin vers d'autres exploits.
On pense généralement qu'il mourut pour la foi à Lydda (Palestine) au IVème siècle.

 St Adalbert de Pragues (956-997)

icône contemporaine

Après des études à Magdebourg, ce fils d'un magnat de Bohème revint dans son pays où il fut choisi pour devenir évêque de Prague. Il vécut cette charge pastorale avec beaucoup d'abnégation d'autant que le clergé lui-même, par sa conduite, neutralisait les efforts de réforme du saint évêque. Il se retira quelque temps pour devenir moine au Mont-Cassin, et quand il revint à Prague, il fut très mal reçu par ses fidèles. Il se dirigea alors vers Gdansk puis vers le nord de la Pologne pour évangéliser ces régions encore païennes. Et c'est au cours de cette mission qu'il fut arrêté par des païens, avec ses deux compagnons. Chargés de fer, ils moururent percés d'un coup de lance. Leurs reliques sont désormais à Gniezno.

 St Egide (+ 1262)

icône contemporaine

A l'âge de vingt ans, frère Égide ou Gilles d'Assise, quitte ses bœufs pour suivre le Poverello dont il est la quatrième recrue. Il voyagea d'abord beaucoup. Il se rendit à Tunis où les Maures le renvoyèrent en Italie au lieu de lui donner la couronne du martyre qu'il désirait. Nous le trouvons sur les routes de la Terre Sainte, pèlerin gagnant son pain comme journalier dans les fermes ou comme fossoyeur dans les cimetières. Les trente dernières années de sa vie se passèrent dans les ermitages franciscains des environs de Pérouse où le pape Grégoire IX et des cardinaux venaient prendre conseil de lui. Les "fioretti" de St François ont recueilli de lui une centaine de propos toujours pleins de profondeur et souvent pleins d'humour, raillant les dissertations cérébrales des théologiens comme des "secrétions sans importance." St Bonaventure, le grand théologien, qui l'avait connu disait de lui : "Cet illettré pratiqua la vertu à un degré sublime et mérita d'être élevé aux sommets de la contemplation. Je l'ai vu ravi en extase. Il semblait mener ici-bas une vie angélique plutôt qu'humaine."

St Lazare le Bulgare (+1802)

icône contemporaine

Il était un pauvre berger dans la région de Pergame en Asie Mineure. Une femme turque l'accusa d'avoir tenté de l'outrager. Il fut mis en prison et soumis à la torture pour le contraindre à adhérer à la religion musulmane. Ses gardes s'enivrèrent et s'amusèrent de lui : ils lui brûlèrent les membres et la langue avec des fers rougis, lui serrèrent les tempes avec des osselets et lui posèrent une couronne incandescente sur la tête. Ainsi brisé, il fut pendu recevant la couronne du martyr.

 

 St Grégoire de Constantinople (1746-1821)

icône contemporaine

Né au sein d'une famille pauvre dans le Péloponnèse en Grèce, il devint moine et compléta ses études théologique à Patmos. Pendant douze ans, il fut évêque de Smyrne qui était encore l'une des métropoles de l'hellénisme en Asie Mineure. Elu patriarche de Constantinople, il fit reconstruire la résidence patriarcale du Phanar. Il fonda une imprimerie pour éditer des livres en langue vulgaire afin de réveiller la culture et la vie spirituelle du peuple grec. Plusieurs évêques, qu'il avait blamés pour leur conduite, le dénoncèrent au sultan et il fut exilé au monastère d'Iviron au Mont-Athos. Rappelé au patriarcat en 1806, il fut contraint une fois encore de démissionner deux ans après et de nouveau se retira à la Sainte Montagne. Lors de l'insurrection générale des Grecs dans le Péloponnèse en 1831, il chercha à éviter les massacres, mais beaucoup de notables grecs furent exécutés à Constantinople. Lui-même fut arrêté et pendu au portail d'entrée du Patriarcat où son corps resta ainsi trois jours durant. Il fut ensuite jeté à mer où il fut recueilli par un navire grec sous pavillon russe. Déposée à Odessa, sa dépouille a été ramenée à Athènes en 1871 où il est désormais l'objet d'un pèlerinage fervent.

 Bse Marie-Gabrielle Sagheddu (1914-1939)

Maria Gabriella naît en Sardaigne d’une famille de bergers modeste. Autour d'elle, tous furent frappés de la voir se transformer vers l'âge de dix-huit ans. Peu à peu, elle s'adoucit, ses accès de colère disparurent, elle devint méditative, austère, patiente et réservée. À vingt et un ans, elle fut admise à la Trappe de Grottaferrata (Rome). Durant son noviciat, elle vécut avec la crainte qu'on ne la renvoie, mais après la profession elle vint à bout de cette crainte et connut un abandon paisible et confiant. A partir de ce moment, elle vécut avec le désir de s'offrir totalement: « Maintenant, c'est à Toi d'agir », disait-elle simplement. Sa courte vie monastique (trois ans et demi) se consomma comme une eucharistie, avec cette simple préoccupation de renoncer totalement à elle-même chaque jour pour suivre le Christ dans son obéissance au Père jusqu'à la mort. Sœur Maria Gabriella avait humblement offert sa vie afin que les Chrétiens désunis soient Un dans le Christ. La tuberculose s'empara du corps de la jeune sœur, qui avait joui jusqu'à ce moment d'une parfaite santé, dès le soir même de son offrande. Au soir du 23 avril 1939, Maria Gabriella termina sa longue agonie, dans l'abandon total à la volonté de Dieu. Les cloches sonnaient à toute volée, à la fin des vêpres du dimanche du Bon Pasteur, ce dimanche où l'évangile proclamait: « Il n'y aura qu'un seul bercail et un seul pasteur ». Son corps, retrouvé intact lors de la reconnaissance de 1957, repose actuellement dans une chapelle contigüe au monastère de Vitorchiano.

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