11 avril

(5 références)

 

 St Antipas de Pergame (1er siècle)

icône contemporaine

Antipas de Pergame est un personnage du Ier siècle, vénéré comme saint par les églises catholique et orthodoxe. Evêque de Pergame, Il a été martyrisé sous Domitien, vers 83. La tradition relate qu'il aurait été brûlé vif dans un taureau d'airain. St Jean, dans l'Apocalypse témoigne de son martyre :"Ecris à l'ange de l'Eglise de Pergame : je sais où tu habites, là où se trouve le trône de Satan. Mais tu es fermement attaché à mon nom et tu n'as point renié ma foi, même en ces jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort, chez vous où Satan habite." (Apoc. 2. 12 et 13)


 Ste Godeberthe (+695)

Ses parents voulurent la marier, mais en raison de leur rang, ils devaient obtenir l'accord du roi. Ce jour-là St Eloi était présent et donna son anneau à Godeberthe, la consacrant à Dieu pour toute sa vie. Ce dernier lui fait aussi l’honneur de rédiger une règle pour le couvent qu’elle fonda (grâce à un don qu’elle reçoit du roi Clovis II) et dont elle devient la première abbesse.

 

 St Guthlac (+714)

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Jeune homme de la famille royale des Guthlacingas, il s’engage comme soldat dans l’armée d’Ethelred, roi de la Mercie. À vingt quatre ans, il décide de devenir moine et entre à l’abbaye de Repton. Au bout de deux ans, estimant que ses conditions de vie sont encore trop douces, il décide de partir s’installer comme ermite en un lieu insalubre sur les bords de la rivière Welland, et où il passe le reste de sa vie, recevant régulièrement la visite de notables ou d’ecclésiastiques qui sollicitent ses conseils. Après sa mort, plusieurs miracles sont rapportés sur son tombeau et son culte se répand à toute la contrée. Quelques années plus tard, l’abbaye de Crowland est fondée sur les lieux de son ermitage.

 St Stanislas (XIème siècle)

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Après ses études à Cracovie et à Gniezno, il part durant sept années pour les compléter chez les bénédictins de Saint-Germain-des Prés à Paris. Il noue ainsi des liens particuliers entre l'Eglise de Pologne et l'Eglise de France. C'est à Paris qu'il découvre la réforme de Cluny qui germait à peine. De retour en Pologne, il devient le prédicateur infatigable de cette réforme. A trente six ans, il est élu évêque de Cracovie. Il aime ses prêtres et, chaque année, il tient à rendre visite à chacun d'eux. Soucieux de la foi de l'Eglise de Pologne, alors à peine centenaire, il n'hésite pas à rappeler à l'ordre le roi Boleslas dit le Cruel, débauché sans vergogne. L'évêque l'excommunie et lui interdit l'entrée dans les églises tant qu'il ne se sera pas repenti. Cela lui vaudra le martyre. Le roi en personne l'égorge au pied de l'autel alors qu'il célébrait la messe.

St Callinique de Cernica (1787-1868)

Constantin Antonescou est né à Bucarest en 1787. Il reçut une excellente formation dans les meilleurs collèges de la ville. Destiné à une brillante carrière, Constantin prit, à vingt ans, la décision de se retirer dans le monastère de Cernica, qu’il avait souvent visité enfant. Il y prit le nom de Callinique. Bien vite, il se montra un homme humble, amoureux de la prière et doué d’une authentique spiritualité. Pour cette raison il fut nommé, à vingt six ans seulement, confesseur et père spirituel de son propre monastère, et à trente ans à peine, il en devint l’higoumène. Lors de l'insurrection de 1821, il connut bien des difficultés. De très nombreux habitants de Bucarest, craignant la répression des Turcs, se réfugièrent dans son monastère. Il fit tout son possible pour les nourrir et les soutenir dans cette épreuve. Durant les trente et une années de son higouménat, le monastère de Cernica connut une extraordinaire vitalité : Callinique y mena sa communauté sur les traces des enseignements de Basile le Grand, le père qui lui était le plus cher. Devenu évêque de Rimnicul Valcea en 1850, Callinique s’employa à dissiper une situation ecclésiale décadente et réussit en peu d’années dans une entreprise qui semblait désespérée. De retour à Cernica, car il se sentait très affaibli désormais, il vécut dans l’attente de la rencontre définitive avec le Seigneur qui avait été le cœur de toute sa vie.

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