icône contemporaine |
Jean-Marie Vianney
a grandi en pleine période de troubles révolutionnaires,
c'est à dire aussi de persécution religieuse. Ainsi,
Jean-Marie recevra sa première communion dans la clandestinité.
Le jeune campagnard, qui n'a jamais fréquenté l'école,
voudrait devenir prêtre mais son père est réticent.
A vingt ans, il commence ses premières études,
mais il est si peu doué pour les études que le
séminaire de Lyon, où il a fini par entrer, décide
de le renvoyer. Il parvient quand même à se présenter
à l'ordination sacerdotale à Grenoble. Après
un premier ministère à Ecully, il est nommé
curé dans une petite paroisse de deux cent trente habitants
: Ars, à quarante km de Lyon. Il y restera jusqu'à
sa mort. Sa bonté, la joie dont il rayonne, ses longues
heures de prière devant le Saint-Sacrement, impressionnent
peu à peu ses paroissiens. Pour écouter, réconforter
et apaiser chacun, il reste jusqu'à seize ou dix huit
heures par jour au confessionnal. Pendant les dernières
années de sa vie, jusqu'à cent mille pélerins
viendront chaque année pour entendre une parole de réconfort
et de paix de la part de ce curé ignorant de tout, mais
non pas du coeur des hommes ni de celui de Dieu. Complètement
donné à sa tâche pastorale, épuisé,
il aura ce mot vers la fin de sa vie : « Qu'il fait
bon de mourir quand on a vécu sur la croix. ». |
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