30 août

(6 références)

 

  St Gaudens (Vème siècle)

icône contemporaine

Selon la tradition, c’était un jeune berger, fils de Quiterie, femme pieuse du Nébouzan (Haute-Garonne), au pied des Pyrénées. À cette époque, la région est sous l’influence des wisigoths ariens et les chrétiens orthodoxes sont persécutés. Gaudens fut arrêté à l’âge de treize ans, et devant sont refus de renier sa foi eut la tête tranchée.

 


  St Fiacre (VIIème siècle)

icône contemporaine

Fils d'un roi d'Ecosse ou d'Irlande (on s'interroge sur ses origines), il émigra en France à l'époque mérovingienne. Il fut ermite dans la forêt de Brie, accueilli par St Faron, évêque de Meaux. Son ermitage donna naissance à la localité de 77470 Saint-Fiacre. On lui prêta beaucoup de vertus guérisseuses après sa mort. Le roi Louis XIII portait une médaille de St Fiacre et la reine Anne d'Autriche lui rendait grâces de la naissance de son enfant qui devint Louis XIV. Moine défricheur, son ermitage devint un hospice pour les pauvres qu'il nourrissait des fruits et légumes qu'il cultivait pour eux. C'est pourquoi il est spécialement honoré par les jardiniers et les maraîchers de l'Ile-de-France. Un hôtel particulier portait son nom à Paris. Et, détail pittoresque, c'est ainsi que les voitures parisiennes prirent le nom de "Fiacre" car elles étaient garées non loin de cet hôtel.

  St Amédée de Lausanne (+1158)

icône contemporaine

Formé à Clairvaux sous la direction personnelle de St Bernard, il fut appelé à diriger les moines de l'abbaye de Hautecombe en Savoie. Elu évêque de Lausanne, il regarda comme deux oeuvres capitales de son ministère l'éducation de la jeunesse et la formation d'un clergé fervent et éclairé.

Les reliques de St Amédée ont été données à l'Evéché de Fribourg après la transformation de la Cathédrale de Lausanne en temple protestant.

 


  St Takla Haymanot (+1313)

icône copte contemporaine

Fesseha Seyon – c’est son nom de baptême – naquit dans la première moitié du XIIIème siècle à Zorare, région fraîchement évangélisée de l’Éthiopie. Devenu majeur, il se maria mais devint très vite veuf. Il entreprit alors un ministère itinérant de prédicateur de l’Évangile. Mais le vrai tournant dans sa vie se produisit lors de son entrée au monastère de Dabra Hayq, au nord du pays, dont l’abbé était un autre moine éthiopien renommé, Iyasus Mo’a. Takla Haymanot fut donc disciple de Iyasus Mo’a et de l’abbé Yohanni, avant de devenir à son tour père spirituel d’un grand nombre de moines. De retour dans sa région natale, il fonda le monastère de Dabra Asbo, qui , vers la moitié du XVème siècle, prendra le nom actuel de Dabra Libanos, l’un des plus importants centres spirituels de l’histoire de l’Éthiopie. Le rayonnement monastique de Dabra Asbo fut extraordinaire et nombreux furent les monastères qui en naquirent. Pour cette raison aussi, Takla Haymanot, qui signifie en éthiopien « plante de la foi », est considéré comme le père de la plus grande famille monastique d’Éthiopie. Ce fut surtout un homme de prière intense. Il passa les dernières années de sa vie dans une solitude volontaire quasi totale.

  St Alexandre de Svir (1448-1533)

icône contemporaine

Alexandre naquit à Olonets, dans la région de Novgorod. Il fut confié à un homme fervent pour lui enseigner les Saintes Ecritures, mais l'enfant éprouvait plus de difficulté que ses compagnons. Un jour, alors qu'il implorait le secours de la Mère de Dieu dans le monastère proche de son village, il entendit la voix de la Toute-Sainte qui l'encourageait, et dès lors il put apprendre sans peine. Il fréquentait tous les jours l'église et vivait, malgré son jeune âge, dans une stricte tempérance. Quand il parvint à maturité, le jeune homme prit, avec joie et allégresse, le chemin qui devait le conduire au salut. Ayant traversé la rivière Svir, il se retrouva la nuit venue, près d'un petit lac entouré d'une forêt impénétrable. Tandis qu'il priait pour demander à Dieu de le guider, un rayon de lumière illumina l'endroit, et il entendit une voix céleste qui lui commandait de poursuivre sa route jusqu'au monastère de Valaam et lui annonçait qu'après y avoir lutté quelque temps, il reviendrait dans cet endroit pour y fonder un monastère. Il reprit sa route dès le matin et, guidé par un homme qu'il avait rencontré en chemin, il put franchir aisément la distance qui le séparait du monastère de Valaam. Quand ils arrivèrent en vue du monastère, son compagnon disparut soudain, et le serviteur de Dieu réalisa qu'il s'agissait d'un ange envoyé par le Seigneur.

  Louis Evely (1910-1985)

Né en 1910 à Bruxelles, Louis Évely sent très tôt en lui "une présence qui le dépasse" et l'amène à la prêtrise. Promis par ses brillantes études à une carrière universitaire de haut niveau, son franc parler le relègue dans un lointain collège dont il deviendra directeur. Son sens pédagogique, son talent oratoire et sa profonde spiritualité font de lui un conférencier et un écrivain à succès.« Dieu est celui qui sert. Ce n'est pas toi qui vas t'occuper de Dieu, c'est Lui qui s'occupe de toi. Il te sert, te lave les pieds. Et toi, tu Le laisses te nourrir, tu Le laisses se déployer en toi. Ainsi tu Le rends présent aux autres ». Tel est son message, qui colle de si près à l'Evangile qu'il semble révolutionnaire.
Pour l'exprimer plus librement, il redevient laïc en 1968, puis se marie quelques années plus tard, et fonde L'Aube avec sa femme Mary, lieu d'accueil et d'échange situé dans la Drôme.
Après sa mort en 1985, son œuvre considérable continue à être inlassablement défrichée et propagée par Mary Évely et l'association Transmission.

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