20 août

(5 références)

 

  St prophète Samuel (XIème siècle av J.C.)

icône contemporaine

fils d'Elqana et d'Anne la stérile, Il fut le dernier des Juges et prépara le Royaume d'Israël, bien qu'il y vit une "méfiance" à l'égard de la souveraineté de Dieu. Grande était sa piété, étant au service de l'Arche d'Alliance dès son plus jeune âge.
On peut découvrir son histoire dans le premier livre de Samuel.

 

 


  St Amadour (?)

icône contemporaine

Il aurait débarqué en Gaule avec les Sts Lazare, Marthe et Marie. Il les quitta pour chercher une solitude qu'il trouva au pied d'un rocher escarpé devenu Roc Amadour. La petite statuette de la Vierge Marie que lui avait façonnée Zachée devint l'objet d'un culte marial qui ne se dément pas. Roc-Amadour l'un des pèlerinages les plus fréquentés depuis des siècles et l'est maintenant encore.

Il est au moins sûr qu'un corps incorrompu fut découvert sur les lieux. Sans doute celui d'un saint ermite.

  St Oswin (+651)

icône contemporaine

Cousin de St Oswald et dernier roi de Deira, ce que nous savons de lui vient de l'histoire de l'Église écrite par Bede le vénérable. Aimé de tous, il a administré sa province avec succès. Il était un grand ami de saint Aidan et un homme pieu et dévot. La brièveté de son règne tient à la querelle de son cousin Oswy qui le fit assassiner à Gilling près de Richmond, trahi par un ami chez lequel il s'était réfugié pour éviter la guerre, le 20 août 651. Ses restes furent enterrés à Tynemouth (estuaire de la rivière Tyne). Il est considéré comme un martyr non parce qu'il serait mort pour sa foi au Christ mais parce qu'il est mort pour la justice du Christ.

 


  St Philibert (+685)

icône contemporaine

Il avait quitté la cour du roi Dagobert pour se faire moine d'abord à Rebais dans la Brie française. Plus tard il fonda un monastère à Jumièges près de Rouen. Quand il apprit que Ebroïn, le maire du palais, avait fait assassiner St Léger d'Autun, il alla reprocher son crime au maire de Neustrie. Ebroïn chargea St Ouen de le faire disparaître. L'évêque de Rouen obéit, le fit emprisonner, mais la captivité fut douce et dura peu, car Ebroïn fut assassiné à son tour. St Philibert remercia St Ouen de son hospitalité, l'assura de sa parfaite amitié et prit le chemin du monastère de Noirmoutier.
Lors des invasions normandes, ses reliques furent transportées à Tournus en Bourgogne, où lui fut bâtit une magnifique abbatiale.

 


  St Bernard de Clairvaux (XIIe siècle)

icône : 20 x 13 cm, (1994)

A quoi pouvait rêver dans l'éclat de sa jeunesse le fils de Tescelin, chevalier du duc de Bourgogne, et de dame Aleth de Montbard, si bonne chrétienne ? De chasses ou de tournois ? de chants de guerre ou de galantes conquêtes ? En tous cas, certainement pas de vie monastique comme il en fera le choix à l'âge de vingt-trois ans. D'autant qu'il entraînait avec lui une trentaine de jeunes en quête d'absolu... Dès 1115, après trois années de vie monastique à Citeaux, Bernard est envoyé à Clairvaux pour y fonder l'abbaye dont il restera père-abbé jusqu'à sa mort. Mais loin de rester cloîtré il parcourt les routes d'Europe devenant, comme on a pu l'écrire, « la conscience de l'Eglise de son temps ». Il vient plusieurs fois à Paris, à Saint-Pierre de Montmartre, à la chapelle du Martyrium, à la chapelle Saint-Aignan où il vient prier souvent devant la statue de la Vierge qui se trouve maintenant à Notre-Dame de Paris. Sa correspondance abondante avec des princes, des frères moines ou des jeunes gens qui requièrent son conseil ne l'empêche pas de se consacrer à la contemplation tout autant qu'à l'action directe dans la société de son temps. Infatigable fondateur, on le voit sur sa mule, traînant sur les routes d'Europe sa santé délabrée et son enthousiasme spirituel. Sa réforme monastique l'oppose à l'Ordre de Cluny dont il jugeait l'interprétation de la règle de S- Benoît trop accommodante. A sa mort, en 1153, ce sont trois cent quarante-trois abbayes cisterciennes qui auront surgi du sol européen.

jour précédent jour suivant