18 août

(4 références)

 

  Sts Florus et Laurus (IIème siècle)

icône russe, XVIe

Tous deux tailleurs de pierre, persécutés pour leur foi chrétienne, ils furent condamnés à être jetés dans un puits profond parce qu'ils avaient refusé de sculpter des statues de divinités païennes. Ils sont très populaires en Albanie et en Russie où de nombreuses églises et monastères leur sont dédiés.

En Russie, ils sont considérés comme les saints protecteurs des chevaux.

 

St Jean de Rila (Xème siècle)

icône bulgare

Il était originaire d'une pieuse famille demeurant aux environs de la ville de Sofia, sous le règne de Pierre ler (927-968), roi des Bulgares et de Constantin VII Porphyrogénète (913-959). Il se distingua dès sa jeunesse par ses vertus, et, dès qu'il le put, il distribua tous ses biens aux pauvres et alla se retirer dans un monastère pour y pratiquer les travaux de la vie ascétique. A la suite d'une vision, il partit dans la montagne pour y vivre seul à seul avec Dieu, n'ayant d'autre occupation que la prière. Attaqué par des brigands, il dut quitter sa retraite et chercher refuge dans les austères montagnes de Rila. Il s'installa au sommet d'un rocher dans une grotte inaccessible, afin d'être à l'abri du monde et de sa vaine gloire. Il y resta jusqu'à la fin de sa vie. Comme un grand nombre de ses disciples le pressaient de les accepter à ses côtés, il édifia à proximité une église, puis des cellules pour les moines. Celles-ci devinrent bientôt le majestueux monastère qui trône jusqu'à nos jours dans les montagnes de Rila et contient les Reliques du Saint.

  St Alberto Hurtado Cruchaga (1901-1952)

Né à Vina del Mar au Chili, orphelin de père dès l’âge de quatre ans, il connaît une enfance pauvre. La formation reçue au sein de la Compagnie de Jésus, consolidée par la prière et par l'adoration de l'Eucharistie, le porta à se laisser conquérir par le Christ, devenant un véritable contemplatif dans l'action. Dans l'amour et l'abandon total à la volonté de Dieu, il trouva ainsi la force de son apostolat. De retour au Chili, après un séjour en Belgique où il fut ordonné prêtre, il désire aider les enfants pauvres comme lui. Devant l’indifférence des chrétiens face au problème social, il écrit en 1941 un livre choc : «Le Chili est-il un pays catholique?». En 1944, il fonda El Hogar de Cristo pour les plus pauvres et les sans-abris, leur offrant un milieu familial empli de chaleur humaine. Son ministère sacerdotal se distinguait par sa sensibilité et sa disponibilité envers les autres. En 1947, un voyage de quelques mois en Europe l’enrichit de multiples expériences au contact du mouvement social chrétien (JOC, etc.). Sa solide formation intellectuelle lui permet alors d’agir par ses conférences, ses livres et la création d’une revue jésuite «Message» qui existe encore. Il fonde la base d’un syndicalisme chrétien. La maladie qui le frappe, un cancer du pancréas, n’éteint pas en lui la joie qui le caractérise et, malgré les profondes douleurs de la maladie, il eut la force de continuer à répéter: "Je suis content, Seigneur, je suis content".

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