17 août

(4 références)

 

  St Alypius (+1115)

fresque contemporaine

Il fut moine à la Laure des Grottes de Kiev et y travailla comme peintre iconographe dans l'atelier de St Nikon. On raconte qu'à la fin de sa vie, quelqu'un commanda à St Alypios une icône de la Dormition de la Mère de Dieu, en lui recommandant de l'achever pour la fête. Mais le saint tomba malade, et il apparut clairement qu'il allait bientôt mourir, sans pouvoir achever sa tâche. Il fit dire à la personne qui lui avait fait la commande que, s'il présentait son chagrin à Dieu. l'Icône se trouverait certainement à sa place pour la fête. La veille de la fête de la Dormition, comme il constatait que l'icône n'était toujours pas prête et que l'état du saint avait empiré, l'homme commença à se répandre en reproches à son égard. Dès son départ, un ange apparut à St Alypios et se mit à peindre l'icône, qu'il acheva en trois heures. Puis le céleste iconographe, ayant demandé l'approbation du saint sur la qualité de son travail, disparut avec l'icône. Après avoir passé la nuit dans la peine et le chagrin, l'acheteur se rendît à l'église, mais quand il ouvrit la porte il fut frappé de stupeur en voyant la merveilleuse icône à sa place, conformément à la promesse du saint. Quand il voulut le remercier, St Alypios s'était déjà endormi dans le Seigneur. Son corps fut déposé dans la grotte de Saint-Antoine, tandis que son âme, rayonnante de la ressemblance divine, était partie orner la cour céleste.

  Ste Claire de Montefalco (+1308)

icône contemporaine

De l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin. Elevée très chrétiennement, elle fut très tôt désireuse de se donner à Dieu totalement. Très tôt, elle rejoignit sa soeur dans son couvent et elle ne le quitta plus, marquant ses journées par la prière et de nombreuses austérités. Comme leur communauté était pauvre, elle allait mendier dans les rues, restant parfois des heures sous la pluie, à attendre un geste de charité de la part des passants. Choisie pour être leur supérieure, elle exerça cette charge avec beaucoup d'humilité et une grande attention à la vocation spécifique de chacune des soeurs. Elle connut bien des tentations, mais aussi des moments de rencontres mystiques avec le Seigneur.

Ste Béatrice da Silva (1424-1490)

icône contemporaine

Béatrice est née en 1424, à Ceuta au Maroc, ville sous la domination du roi du Portugal. Son père avait participé à la conquête de Ceuta et y était demeuré. Sa mère, Pia Menezes était très pieuse. La famille revint en Europe durant son enfance. Béatrice accompagna en Castille la reine Isabelle, comme dame d’honneur et vécut alors à la cour de Castille. Très vite lassée de ce genre de vie, et ayant été gratifiée d’une apparition de la Vierge Marie, elle se retira dans le couvent des moniales de Saint-Dominique à Tolède, où elle demeura jusqu’à l’âge de soixante ans. Désirant une vie plus exigeante, elle quitta ce monastère, accompagnée de quelques religieuses et avec l’aide de la reine Isabelle, elle fonda un nouvel ordre, celui des "Conceptionnistes", portant l’habit blanc et bleu qu’elle avait vu porté par la Vierge Marie, lors de son apparition. Elle ne vécut que six ans dans ce couvent, s’y dépensant à la formation des jeunes novices et menant une vie contemplative exemplaire. Elle mourut le 16 août 1490 à Tolède.

Johann Gerhard (1582-1637)

Né en 1582, à Quedlinburg, en Allemagne, Gerhard éprouva dès sa jeunesse le désir d’une intense vie intérieure. Dans le sillage de Luther, il demeura toujours ancré dans une théologie plus expérimentale que spéculative ; éprouvé de longue date par une santé chancelante, il subit la fascination des courants spirituels de l’époque, laissant à vingt-deux ans déjà des ouvrages consacrés à la prière et à la méditation. À la suite d’études théologiques accomplies dans des académies où la théologie scolastique proposait les principales méthodes de recherche, Gerhard composa en 1621, à Iéna, les Loci theologici, véritable « somme » de l’orthodoxie luthérienne. Sous l’influence de Johann Arndt, il commença ensuite à s’intéresser à la spiritualité patristique et médiévale. Dans ce retour aux pères de l’Église, Gerhard redécouvrit le principe du sens spirituel de l’exégèse ; il développa et soutint une mystique de l’union au Christ, présentée comme le sens ultime de la justification par la foi. Son œuvre, caractérisée par cette synthèse des dimensions expérimentale, rationnelle et contemplative, connut une large diffusion et marqua en profondeur la théologie luthérienne.

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