14 août

(4 références)

 

St prophète Michée (VIIIème siècle av JC)

icône russe, XVe

Contemporain du prophète Isaîe, il prononce des oracles de malheurs, mais dans le même temps, il appelle le peuple à ne regarder que vers le Seigneur et à espérer en Dieu qui seul peut sauver sn peuple comme il le châtie. Cette ère nouvelle de paix en Dieu sera inaugurée à Bethléem "où aura enfanté celle qui doit enfanter pour donner naissance au Roi-Messie."

 

  St Arnoul de Soissons (+1087)

 

Originaire du Brabant, il se mit tout d'abord au service de l'empereur et du roi de France. Mais la carrière des armes n'était pas sa vocation. Sous le prétexte d'aller à la cour de France, il se rendit au monastère St Médard de Soissons et revêtit l'habit bénédictin. Il édifia ses frères par sa vertu, son silence et la rigueur des observances monastiques. Il connut durant un temps un abbé qui s'était fait nommer par simonie et introduisit le relâchement dans la communauté. Il fut la risée de ceux qui trouvaient qu'il pratiquait trop la pauvreté. Lorsque l'évéché de Soissons fut vacant, il lui fut demandé d'en devenir le titulaire, mais il ne put entrer dans la ville en raison de l'opposition du roi Philippe Ier. Toutes ces difficultés furent pour lui des souffrances. Il sut les accepter, les surmonter et édifier sur elles sa sainteté.

  St Maximilien Kolbe (1894-1941)

20 x 15 cm, (2012)

Franciscain conventuel et prêtre polonais, il fut à la tête du plus grand couvent du monde (600 frères!) qu'il avait fondé près de Varsovie et qu'il avait dédié à Marie Immaculée. Celle-ci, envers qui il avait une dévotion profonde, lui était apparu dans son enfance lui présentant deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la chasteté consacrée et le martyre. Il offrit effectivement sa vie à Auschwitz, à la place d'un père de famille, et mourut dans un bunker de la faim la veille du 15 août 1941. Il fut le dernier de ses compagnons à mourir après les avoir assistés dans leurs derniers instants.

 

  baba Simon Mpeke (1906-1975)

Ce prêtre camerounais, plus connu sous le nom de « Baba Simon », né en 1906 à Batombé, et baptisé en 1918 par des spiritains français (Simon est son nom de baptême), a commencé par être instituteur, avant d’entrer en 1924 au petit séminaire de Yaoundé. « Avant même son baptême, il était un homme de Dieu », affirme le P. Cador en rappelant que Baba Simon a fait partie des huit premiers Camerounais à être ordonnés prêtres en 1935. Dans ses premiers ministères, comme vicaire puis comme curé de la paroisse de Douala New Bell, il laisse le souvenir d’un prêtre zélé, prenant des positions virulentes contre les religions traditionnelles. Mais c’est surtout après avoir rencontré Petite sœur Madeleine et René Voillaume, fondateurs respectifs des Petites sœurs et des Petits frères de Jésus dans la spiritualité de Charles de Foucauld, que Baba Simon va trouver « le chemin qu’il cherchait depuis longtemps ». Devenu membre de l’Institut séculier des Frères de Jésus en 1953, Simon Mpeke sera l’un des fondateurs, au niveau international, de l’Union sacerdotale Jésus Caritas dont il sera le premier responsable en Afrique. En 1959, il s’installe chez les Kirdis à Tokombéré, dans le diocèse de Maroua-Mokolo. Auprès de ces populations dites païennes, méprisées par les autres Camerounais, il vit dans une pauvreté radicale, tout en luttant contre la misère et en évangélisant par sa charité et sa prière intense. « Découvrant Dieu présent dans leurs traditions, Baba Simon va devenir le chantre de la kirditude », poursuit le P. Cador. Le 13 août 1975, il s’éteint, épuisé, à Edéa, loin de Tokombéré où il souhaitait tant être enterré.

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