"Nous perdre de vue,
donner la paix autour de nous, rendre heureux ceux que la vie
met sur notre chemin et nous cacher dans cette Présence
Divine qui est la respiration de notre liberté." |
Maurice Zundel est
né à Neuchâtel (Suisse). A quatorze ans,
il est saisi par une expérience spirituelle profonde en
priant devant une statue de la Vierge; il en garda un profond
amour pour la Vierge comme sacrement de lamour maternel
et virginal de Dieu. Le Grand Séminaire de Fribourg fut
pour le jeune Zundel une période difficile car il trouvait
la scolastique desséchante : le Dieu quil connaissait
et dont il voulait parler était le Dieu de Jésus-Christ,
humble et pauvre, qui avait touché son cur et transformé
sa vie. Maurice Zundel est ordonné prêtre à
Fribourg en 1919. Il est envoyé comme vicaire à
la paroisse Saint-Joseph de Genève. Mais ses méthodes
de catéchèse originales lui attirent les foudres
du très prudent évêque, Mgr Besson, qui préfère
éloigner le jeune abbé. Il lenvoie à
Rome pour y « refaire » sa théologie. Puis
en 1927, il est envoyé à Paris. Cest là
quil commence à écrire ses ouvrages. La vie
errante continue : Zundel fut aumônier chez les assomptionistes
de Londres, puis aumônier de pensionnats de jeunes filles
en Suisse et en France. En 1937, il peut enfin réaliser
un de ses rêves les plus chers : il va passer une année
à lÉcole biblique de Jérusalem. A
la déclaration de guerre en 1939, il se rend au Caire,
où il assure différents ministères. En 1946,
il revient en Suisse et reçoit enfin une affectation dans
son diocèse : le poste assez vague dauxiliaire à
la paroisse du Sacré-Coeur dOuchy à Lausanne,
quil gardera jusquà sa mort. Pendant près
de trente ans, il mène une vie de prédicateur itinérant,
qui le conduit à Paris, à Londres, en Égypte,
au Liban, animant dinnombrables retraites et récollections.
En 1972, Paul VI lappelle à prêcher la retraite
au Vatican. Il meurt le 10 août 1975. (d'après l'article du p.Joseph-Marie, www.bereshit.fr)
pour en savoir plus:
http://mauricezundel.free.fr/index.html |