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Le Couronnement de la Vierge

Détail de N.D. du Rosaire (15 x 15 cm)

 

" Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles... Il fut précipité, le grand dragon, l'antique serpent, celui qu'on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier, il fut précipité sur la terre et ses anges avec lui. Et j'entendis une voix forte qui, dans le ciel, disait : " Voici le temps du salut, de la puissance et du Règne de notre Dieu, et de l'autorité de son Christ. " (Ap 12, 1.9.10).

 

" La Vierge aujourd'hui préside à l'Eglise, avec les chœurs des saints, invisiblement elle prie Dieu pour nous. Les anges et les saints Pères se prosternent, les apôtres et les prophètes sont dans la joie, car la Mère de Dieu intercède pour nous auprès du Dieu éternel " (kondakion, ton 3).

 

Il n'y a pas non plus de références scripturaires directes pour ce mystère, qui est intimement lié au précédent. Elle en est le complément " apocalyptique ". Marie, couronnée dans le ciel, est figure du Royaume par anticipation, espérance de divinisation pour tous les hommes. Sa souveraineté est attestée en Orient comme en Occident (on a vu que son manteau pourpre en était le signe à Byzance). Elle est le signe de son accomplissement, auquel chacun est appelé : n'est-on pas déjà nommé à notre baptême, prêtre, prophète et roi ?