|
Marie "Porte du Ciel"
2016
20 x
16 cm
Au IXe siècle, sous le
règne de Théophile, un empereur iconoclaste, elle
appartenait à une pieuse veuve de Nicée, qui la
vénérait dans sa chapelle privée. Lorsque
les gens de l'empereur vinrent chez elle chercher les icônes,
un soldat la transperça de sa lance et elle se mit à
saigner. C'est pourquoi on peut voir sur cette icône une
petite marque sur la joue de la Vierge. La veuve obtint une nuit
de répit avant sa destruction et confia l'icône
à son fils qui la jeta à la mer après une
fervente prière. Plus tard le fils de la veuve devint
moine au Mont Athos, au monastère d'Iviron, sous le nom
de Gabriel. Un soir, un phénomène laissa perplexes
les moines de l'Athos : une colonne de feu était debout
sur la mer et montait jusqu'au ciel. Au bout de plusieurs jours
où ce phénomène se répéta,
ils virent l'icône flotter sur la mer et on ordonna au
frère Gabriel d'aller la chercher, ce qu'il fit en marchant
sur la mer. Les moines la portèrent alors dans l'église
de leur monastère, mais elle se déplaça
une nuit et se posa miraculeusement au-dessus de la porte. Dans
un rêve, la Mère de Dieu dit au Frère Gabriel
que c'était le lieu qu'elle avait choisi, afin de protéger
les moines. Ainsi l'icône prit-elle le nom de " Portaïtissa
" - gardienne de la porte - et sa présence dans le
monastère et sur la Sainte Montagne est considérée
comme gage de la protection du monachisme athonite par la Théotokos.
Plus tard, une chapelle fut construite près de l'enceinte
du monastère, l'icône y fut placée, et l'entrée
de la porte déplacée. Les miracles effectués
par Notre-Dame-Porte-du-Ciel sont innombrables.
collection privée |