27 octobre

(4 références)

 

St Evariste, pape de Rome (+ 108)

 

Grec de naissance, St Evariste était cependant d'origine juive. On ignore à quelle époque il embrassa la foi et comment il vint à Rome, mais on sait qu'étant devenu prêtre, il édifia grandement les fidèles par ses exemples, sa charité et ses instructions. Après le martyre du St pape Anaclet, alors que la seconde persécution générale sévissait avec la plus grande fureur, St Evariste fut élu pape d'une voix unanime. Ce véritable Père de la chrétienté mit tous ses soins à pourvoir aux besoins de l'Église dans un temps où elle était persécutée par les païens et déchirée par les hérétiques. Il veilla si bien à la garde de son troupeau que les fidèles de Rome conservèrent toujours la pureté de la foi et que le poison de l'hérésie ne put jamais gagner ni le coeur ni l'esprit des chrétiens romains. Évariste ne se reposait pas uniquement sur les prêtres de Rome pour distribuer la parole de Dieu, mais il prêchait souvent lui-même et visitait les différentes paroisses de la ville avec un zèle infatigable. La persécution de Trajan, la troisième dans l'histoire de l'Église, commença sous son pontificat. Saisi et jeté en prison, St Evariste fit éclater si fortement sa joie de souffrir pour Jésus-Christ que les magistrats en étaient interdits et stupéfaits. Il endura le martyre en même temps que l'illustre évêque d'Antioche, St Ignace. L'héroïque et glorieuse confession de ces deux grands Saints, unit les Églises d'Orient et d'Occident dans une même profession de foi.

St Nestor (IVème siècle)

fresque chypriote

C'est le jeune homme, ami de Démétrios qui vainquit le géant.

 

 

St Didier d'Auxerre (+621)

 

St Didier, originaire d'Aquitaine, était proche parent de la reine Brunehaut, et possesseur d'un grand nombre de terres. Placé sur le siège d'Auxerre après la mort de St Aunaire, il se montra plein de zèle pour la gloire de Dieu, augmenta considérablement l'église de Saint-Etienne, sa cathédrale, y fit élever un grand dôme du côté de l'orient, et embellit le sanctuaire d'or et d'ouvrages en mosaïque. Ce saint évêque institua sa cathédrale héritière d'une grande partie de ses biens : l'acte de ce testament existait encore au IXème siècle. Comme il avait choisi l'église de Saint-Germain pour sa sépulture, à l'exemple de ses prédécesseurs, il lui fit aussi des legs considérables, et distribua le reste de ses biens aux autres églises des environs d'Auxerre, et aux pauvres qu'il aima toujours beaucoup. Après avoir gouverné son diocèse pendant dix huit ans et vingt cinq jours, il cessa de vivre le 27 octobre 621. A sa mort, on compta qu'il avait affranchi plus de deux mille serfs.

Bse Emeline (1115-1178)

 

La bienheureuse Emeline naquit en 1115, dans le diocèse de Troyes. Elle était soeur converse et rattachée à l'Abbaye cistercienne masculine de Boulancourt (située dans le département actuel de la Haute-Marne). Elle prolongeait ses colloques avec le Seigneur, et vivait comme ermite, dans la grange de Perte-Sèche qui appartenait à l'abbaye. Cette grange se situait à quelques kilomètres, et ainsi retirée, la bienheureuse Emeline put se partager entre labeur et prière. Cette abbaye avait été fondée en 1095 par les Chanoines Réguliers de Saint-Pierre-du-Mont, mais elle était tombée dans le relâchement. C'est pourquoi l'évêque de Troyes, Henri, qui était Cistercien, la plaça sous la règle de St Bernard. Le moine Goslin écrivit d'elle qu'elle vivait dans la pénitence, jeûnait totalement trois jours de la semaine, portait le cilice. Beaucoup venait la trouver pour la consulter, car sa réputation de sainteté était grande. Elle représente, pour l'Ordre cistercien, le modèle de l'ermite du Moyen-Age et de toutes les époques. Elle mourut en 1178 et fut enterrée en l'église de l'Abbaye de Boulancourt.

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