10 novembre

(7 références)

 

St patriarche Noé

 

C'est à lui, seul juste restant sur la surface de la terre, que Dieu ordonna de construire une arche avant de provoquer le déluge qui recouvrirait toute la suface de la terre. Outre sa famille, des couples de chaque espèce d'animaux devaient aussi entrer dans l'arche pour pouvoir ensuite repeupler la terre. (Gn 6-9)

St Léon le Grand (+461)

fresque contemporaine

Il devint Pape à une époque troublée. C'était la lente agonie de l'empire romain sous les coups des invasions des Francs, des Wisigoths, des Vandales, des Huns, des Burgondes. Pour l'Eglise, c'est le risque d'éclatement en de nombreuses hérésies. En particulier les monophysites qui acceptaient la divinité du Christ mais refusaient qu'il soit vraiment homme et les nestoriens qui acceptaient que Jésus soit vrai homme, mais pas vraiment le Verbe de Dieu. Il apporta son soutien à Flavien, le patriarche de Constantinople par une lettre dogmatique " le tome à Flavien ", qui sera la base de la définition du concile christologique de Chalcédoine (451) quelques années plus tard : Le Christ Jésus réunit en sa seule personne toute la nature divine et toute la nature humaine. En 452, il sauve Rome des hordes d'Attila, mais ne peut empêcher le sac de la ville par les Vandales en 455. Dans cet Occident démoralisé, il reste le seul et vrai recours moral.

St Juste de Rochester (+vers 630)

 

Il fut envoyé par le Pape St Grégoire, avec St Augustin de Cantorbéry et plusieurs autres, pour prêcher l'Evangile aux Anglo-Saxons. Il devint le premier évêque de Rochester en 604, mais fut forcé de fuir en Gaule en 616 après la mort du roi Æthelberht de Kent. Il fut réintégré dans son diocèse l'année suivante, et devint le quatrième archevêque de Cantorbéry en 624. À la fin de son office, il supervisa l'envoi de missionnaires en Northumbrie.

St Gobrien de Vannes (660-725)

statue, XVIe

Il passa une grande partie de sa jeunesse dans le monastère de Saint-Gildas-de-Rhuys. Quand il quitta Saint-Gildas pour revenir à Vannes, il fut ordonné prêtre et attaché au service de la cathédrale. A la mort de l'évêque, il fut élu pour lui succéder. Pendant dix-sept années, il gagna l'affection de son clergé et de ses diocésains. Saint guérisseur, il accomplit des miracles. Il a guéri de nombreux malades atteints du « mal des ardents » ou « feu sacré ». A la fin de sa vie, il se retira dans un ermitage près de Josselin, ou son corps fut déposé dans la chapelle Saint-Gobien de Saint-Servan. Selon la tradition, il fallait déposer une poignée de clous sur le tombeau dans la chapelle, et lorsque qu'ils étaient rouillés, le malade était guéri.

St Constantin de Géorgie (+842)

icône géorgienne contemporaine

St Constantin, prince de Géorgie, était de Haute Kartalinia. Il fut célèbre dans son pays pour sa générosité envers les pauvres, et son patronage envers les églises et le clergé. A son époque, la Géorgie était souvent victime d'invasions de divers ennemis. Lors d'une de ces batailles contre les barbares, Constantin fut capturé et amené à Tbilisi auprès de l'émir Buga. Il le fit d'abord jeter en prison, puis par la suite le transféra auprès de l'empereur Dzhepar, qui lui demanda de renoncer au Christ. Constantin confessa cependant fermement sa foi. Ils le jettèrent en prison, dans une cellule fétide. A cause de sa constance dans la foi, il fut décapité par l'épée en 842, à l'âge de quatre vingt cinq ans. Ils pendirent le corps du saint sur la place de la ville, mais des chrétiens le prirent et le rapportèrent en Géorgie. On ignore le lieu de sa sépulture. En honneur du martyr Constantin, un jour de fête a été établit sous le Catholikos Jean 2 (871-893), et par la suite un Office fut composé par le Catholikos Antoine.

St Arsène de Cappadoce (1840-1924)

icône contemporaine

Né en 1840 dans la Cappadoce qui, malgré l'oppression turque, conservait alors toute sa vitalité chrétienne, il se fit moine à l'issue de ses études. Là il donna l'exemple de la dignité chrétienne et de sa bonté aussi bien envers les Grecs qu'envers les Turcs. Quand on vantait trop ses vertus, il les dissimulait par des excentricités ou des colères simulées. Il vivait très pauvrement et le plus souvent reclus pour rester en contemplation. Quand vint le jour de l'expulsion des Grecs d'Asie Mineure, le 14 août 1924, il se mit à la tête des habitants de la région, organisant, dans la paix, leur départ. Il ne vécut que quarante jours après son arrivée sur la terre grecque. Il est enterré au couvent de Sourôti, près de Thessalonique.

Bse Odette Prevost (1932-1995)

Vis le jour d’aujourd’hui : Dieu te le donne, il est à toi, vis-le en lui. Le jour de demain est à Dieu,
il ne t’appartient pas. Ne porte pas sur demain
Le souci d’aujourd’hui.

Demain est à Dieu : remets-le lui. Le moment présent est une frêle passerelle : si tu le charges des regrets d’hier, de l’inquiétude de demain,
La passerelle cède et tu perds pied.

Le passé ? Dieu le pardonne. L’avenir ? Dieu le donne. Vis le jour d’aujourd’hui
en communion avec Lui.

Née à Oger ( Marne) le 17 juillet 1932, Odette est institutrice à l’école Sainte-Thérèse à Avize quand, en 1953, elle choisit d’entrer chez les Petites Sœurs du Sacré-Cœur (du Père de Foucauld ). Elle passe plusieurs années au Maroc et en Algérie où elle travaille à l’amélioration de la vie de la femme par l’alphabétisation, l’éducation, les échanges amicaux. Elle sait vivre très proche des gens de son quartier pauvre, dans le respect, l’amitié, dans les petites choses de la vie, des services demandés et des services rendus. En Algérie, elle participe aux échanges spirituels entre Chrétiens et Musulmans, rencontre les moines de Tibhirine dans le cadre de ces échanges. Sa connaissance de la langue arabe lui permet d’assurer la revue de presse du diocèse d’Alger. Quand la vie des religieuses est menacée, bien que consciente du danger, elle choisit ainsi que ses compagnes de rester aux côtés de ses amis musulmans et chrétiens. Le 10 novembre 1995, se rendant à la messe avec une de ses compagnes, elle est abattue près de chez elle par un inconnu et sa compagne est grièvement blessée. Le 7 Mai 2000, à Rome, elle est reconnue martyre.

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