27 mai

(4 références)

 

St Eutrope d'Orange (Vème siècle)

icône contemporaine

Converti par son épouse, il fut pressé par l'évêque de Marseille, après la mort de celle-ci, de se mettre au service de l'Eglise. Il continua de travailler de ses mains et s'acquitta avec ardeur de ses fonctions pastorales comme évêque d'Orange.

 

Ste Melangell (+590)

icône contemporaine

Fille d'un roi écossais, elle devint ermite au pays de Galles. Lors d'une chasse, un lapin vint se réfugier auprès d'elle, et le chasseur, le prince de la région lui offrit de l'épouser. Sur son refus, il lui offrit des terres où elle fonda un monastère, dont elle fut l'abbesse durant trente sept ans.

 

 

St Augustin de Canterbury (+604)

icône contemporaine

Augustin était prieur d'un monastère de Rome quand le pape St Grégoire le Grand vint le soustraire à la paix du cloître. Avec quarante compagnons, moines comme lui, St Augustin est envoyé en Angleterre, avec une escale à Lérins, une à Paris et d'autres encore, car la route est longue de Rome à Cantorbery. La mission romaine reçoit l'appui d'Ethelbert, roi du Kent dont la femme est chrétienne. Il les installe à Cantorbery. La ferveur et l'éloquence des moines romains impressionnent le roi qui demande, à son tour, le baptême. St Augustin échoua par contre auprès des Celtes chrétiens du pays de Galles par manque de tact selon St Bède le Vénérable. Lorsqu'il convoqua leurs évêques pour les amener à le reconnaître comme primat nommé par le pape et à adopter la liturgie romaine, il crut bon de rester sur son siège au lieu d'aller à leur rencontre. Les clercs bretons, irrités par l'ingérence de ces moines romains dans leur pays, repartirent sans rien céder. St Augustin continua d'opérer de nombreuses conversions chez les Anglais et fonda le siège de Cantorbery dont il devient l'évêque. Il se dépense alors pour asseoir la jeune Eglise d'Angleterre et multiplie les tentatives pour réconcilier les chrétiens bretons et anglais. Il y faudra cent ans.

  St Jean le russe (+1730)

icône contemporaine

Il naquit dans un village de Biélorussie. Officier dans l'armée du tsar, il fut fait prisonnier durant la guerre russo-turque de 1672. Capturé par les Tatares, il fut vendu à un Turc, officier de cavalerie, qui l'emmena avec lui en Cappadoce. Il voulut d'abord le faire abjurer, mais St Jean résista, acceptant les coups de bâtons. Son humilité et son courage touchèrent l'officier qui cessa de le tyranniser, l'installa dans l'écurie où il dormait sur la paille au milieu des chevaux. Lorsque son maître sortait, il devait le suivre pieds nus et en guenille, été comme hiver. A la veille de sa mort, un prêtre lui fit parvenir la sainte Communion en cachant l'hostie dans une pomme. St Jean reçut ce viatique et s'endormit dans la paix du Seigneur.

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